36 - I MISS HIM

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NON, C'EST PAS POSSIBLE. Elle n'arrête pas de se le répéter. Il ne peut pas être mort. Son père est peut-être fou mais pas jusqu'à attraper la mort. Après tout, ses dernières lettres et indices paraissaient tous de plus en plus bizarres. Enfin, il n'aurait pas laissé ses enfants sans explications, il va revenir pas vrai ?

— Il faut qu'on aille le chercher !

— Il va faire une connerie, on doit l'arrêter.

— On ne va pas non plus arriver chez Ward et lui demander si John B n'est pas en train de le tuer ? On devrai-

— Foutez le camp d'ici et revenez avec mon frère. Ou sinon je m'en occupe, et vous savez de quelle manière je le ferais.

Ooooh j'aime cette Isabelle. Oui, enfin elle va un peu loin là Hadès.

— Isa, tu devrais rester ici... dit Kie

— C'est bien ce que je viens de dire.

Elle se rassied sur une des marches de la terrasse.

— Isa... commença JJ

— Non, elle a raison. Elle a besoin d'être seule. soupira Pope

Kie et Pope s'avancèrent vers la voiture tandis que JJ resta encore aux côtés d'Isabelle. Il resta quelques instants debout puis s'accroupie devant elle. Il posa ses mains sur ses genoux, en la caressant.

Bordel rien que ça, ça la calme.

— Tu.. fais rien de stupide pendant ce temps, ok ? dit-il, inquiet de la situation

Les mains d'Isabelle, auparavant contre son front, vint rejoindre celles de JJ. Elle les prit et les ferma entre elles. Elle soupira, laissa une dernière larme couler le long de sa joue puis elle embrassa JJ.

— J'ai survécu à pire...

Il sourit doucement, ce qui la fit sourire en retour. Il la prit dans ses bras.

— On reviendra dès qu'on l'aura retrouvé, je te le promets.

— D'accord.

Il se releva et partit rejoindre les Pogues dans la voiture, laissant Isabelle seule.

Elle prit quelques minutes pour se reposer et fermer ses yeux avant de se relever et partir dans le bureau de son père. Elle titubait un peu à cause de sa blessure à l'abdomen. Elle a besoin d'anti-douleur. Et de pansements. Elle s'assied doucement sur la chaise et finit par soupirer. Ses mains vinrent soutenir sa tête.

Ses pleurs ne s'étaient pas arrêtés, juste calmés. Et maintenant elle éclata en sanglot.

C'est impossible.

Je ne veux pas y croire.

Toutes ses pensées se mélangèrent dans sa tête. Elle ne pouvait plus contenir sa douleur qu'elle dégagea toutes les affaires qui étaient sur la table et les firent tomber par terre. Elle posa ses coudes contre la table puis sa tête. Elle finit par s'endormir.













Un claquement de porte la réveilla soudainement. Elle s'inquiéta, si les Pogues étaient revenus, ils auraient été plus calme. Peut-être que ce n'est qu'un coup de vent qui... Non, il n'y a aucun vent ce soir. Elle se releva d'une traite et pris son arme d'une main.

Restes calme, fais pas de conneries.

Elle passa le pas de la porte et ne vit personne dans la pièce de vie. La porte de l'entrée est à moitié ouverte. Des bruits d'agacements et de pas s'entendirent. Elle n'arriva pas à distinguer d'où ce bruit pouvait venir. Elle continua de marcher jusqu'à voir une silhouette passer une des portes.

— John B.

Il fut aussi surpris qu'elle de le voir... Dans cet état.

Elle s'empressa de le prendre dans ses bras. Étreinte qu'il accepta. Ils se serrèrent tellement l'un et l'autre qu'ils faillirent s'étouffer. Ils sourirent doucement. Leur câlin s'arrêta.

— Où sont les autres ?

— Ils devaient revenir avec toi.

John B sourit.

— J'ai été plus vite qu'eux.

Isabelle sourit.

— Qu'est-ce que t'as fais ?

— Rien...

Quel menteur.

Elle l'enlaça de nouveau. Elle sentit que John B tenait quelque chose dans sa main, elle se dégagea de lui et le laissa lui montrer l'objet en question : une photo de leur père.

— Wow, tu joues le nostalgique maintenant ?

Elle recula, ne voulant toujours pas accepter la réalité.

— J'essaye plutôt la carte du petit frère. Tu sais celui qui doit réconforter sa grande sœur ?

Elle roula les yeux aux ciels et éclata de rire. Ce qui fit rire aussi John B.

— Sérieusement, tu ne veux pas me croire ?

— J'arrives plus à faire confiance aux gens, même les plus proche...

— Ouais, je comprends.

John B regarda la photo de leur père.

— Il me manque.

Isabelle baissa la tête et finit par éclater en sanglot.

— Moi aussi... Je suis désolée John B.

Elle le prit dans ses bras encore une fois.

— Hey, j'ai une idée. Viens.

Elle arqua des sourcils mais le suivit tout de même. Il l'emmena sur le ponton et installa un autel d'hommage avec des petites branches et une bougie, accompagnée de la photo de leur père. Elle s'assied aux côtés de son frère.

Les deux Routledge restèrent ici pour la nuit, décidant de laisser le silence parler à leur place. C'était paisible. Ils avaient l'impression d'être en famille, à deux.




















— chapitre triste annonce gros chapitre

ALONE IN THE OCEAN⎥JJOù les histoires vivent. Découvrez maintenant