You were my enemy...

XXXI

Amos Diggory, les yeux remplis de fierté.

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Comme il me l'avait promis, il m'avait amené chez Mme Pieddodu pour un rencard. C'était au mois de novembre et les premiers flocons venaient de faire leurs apparitions. Le salon de thé était situé dans une petite rue du village et il m'y amena en me tenant la main. Sa peau était chaude contre la mienne. Ses joues et le bout de son nez était rosie par le froid et cela le rendait magnifique.

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C'était notre premier baiser. Et pour moi, le premier tout court. La douceur de ses lèvres, délicatement posé sur les miennes. Sa main posait sur l'arrière de ma tête pour m'attirer contre lui. Les papillons dans mon ventre. Son haleine mélangeait à la mienne. L'amour. Toutes ces sensations. Je les aimaient tant.

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Nous sommes arrivés devant le salon. Il a ouvert la porte et m'a laissé entrer à l'intérieur avant de me suivre et de fermer la porte. Je retirais mes gants, l'endroit avait l'air si chaleureux. Les tables étaient positionnés de tel manière qu'elles enfermaient tous les couples assis autour dans un petit cocon. Mme Pieddodu nous a sourit et s'est approché de nous.

-Bonjour, les enfants, nous salua-t-elle, prenez donc place.

Nous la remerciames et nous installèrent à une table situé vers le fond.

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Il riait et je riais avec lui à l'une de ces blagues. Je me sentais bien, là. Assise sur son lit avec lui à parler de tout et de rien. À chaque fois qu'il me regardait, je pouvais voir la tendresse dans son regard.

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On avait pris un thé au miel et à la camomille. Je le sirotais tranquillement. On parlait des niffleurs et du fait qu'ils étaient de véritables voleurs. Il me racontait la fois où l'un d'eux avait volé le collier de sa mère. Je lui disais que ma mère avait fallut vivre la même chose avec une pendule en or et lui avait lancé un bouquin pour le faire fuir.

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-Ellery ?

-Oui, Cédric ?

-Je t'aime bien tu sais.

-Moi aussi.

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Des souvenirs, uniquement des souvenirs.