𝐋'𝐀𝐍𝐆𝐄 𝐆𝐀𝐑𝐃𝐈𝐄𝐍 ² #Wakasa I.

─── ❝ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟔 ❞ ───

❂ = Réf à Ena, don de Dieu - ˢʰᶤᶰᶤᶜʰᶤʳᵒ ˢᵃᶰᵒ ˣ ᴼᶜ

『 𝟐𝟎 𝐚𝐨𝐮𝐭 𝟐𝟎𝟎𝟎 』

☼ ¹⁹ ᴴ ⁴²☾

Devant le miroir, je termine d'onduler ma dernière mèche blanche. Une fois libérée de mon boucleur, je l'enroule autour de mon doigt dans un mouvement circulaire pour y rajouter de la souplesse.

Un sourire satisfait se dessina sur mes lèvres rosies naturellement.
Mes cheveux claires, parfaitement ondulés, retombaient en cascade sur mes épaules pour chatouiller ma poitrine.

Mon corps était habillé d'une robe légère en soie bleue claire. Elle retombait jusqu'à mes mollets et une fente sur le côté mettait en évidence l'intégralité d'une de mes jambe.

En dehors de la salle de bain, je rejoins ma meilleure amie qui enfilait ses chaussures à talons dans notre chambre.

Elle releva la tête lorsqu'elle remarqua ma présence.

- Bon alors ? Objectif de la soirée ?

Je m'affale sur le lit pour également chausser mes talons.

- Bah déjà, pour toi c'est évident. Ensuite pour moi...

Une main sur le menton, j'entame une réflexion.
Ryūko qui était fin prête se présenta devant moi. Elle portait une robe noire à paillette dont le décolleté en V faisant ressortir sa poitrine généreuse.

- T'as l'embarras du choix. Wakasa. Taro. Tu as même Caden qui avait l'air d'être intéressé par toi.

Je lève la tête, mes chaussures désormais enfilées.

- Oui, d'ailleurs il faudrait les remercier, lui et Kaname, de nous avoir invité à leur soirée.

- Keizo saura remercier Kaname, vu qu'il l'apprécie bien. Je te laisse t'occuper de Caden.

Sur ses paroles, ma meilleure amie m'envoya un clin d'œil furtif avant de quitter la chambre. Je lève les yeux au ciel, désespérée, puis lui emboîte le pas pour rejoindre les garçons qui devaient nous attendre en bas.

Une fois les escaliers descendus, nous nous dirigions ensembles vers l'entrée où des voix masculines conversaient entre elles.

Takeomi fut le premier à se retourner. Son visage rayonna à notre vue.

- Trop belles !

Les yeux de Keizo s'écarquillèrent de surprise pendant que ses lèvres s'élargirent.

- On a vraiment les meufs les plus bonnes de Paname avec nous.

Ryūko passa devant lui, en lui assenant une légère pichenette sur le nez.

- Pourquoi tu parles de Paris ? On est au Japon, mongole.

Des pommettes saillantes se dessinèrent sur mon visage lorsque je vis le regard de Shinichiro hypnotisé par la prestance de Ryūko.

Mes yeux voyagèrent sur le côté et mes joues chauffèrent lorsque je constatai que Taro et Wakasa arboraient la même réaction que lui, sur moi.

Mon coeur se resserra. Aïe, aïe... je suis pas aidée.

ꕥ

Postés devant une grande bâtisse où résonnait déjà un arrière fond de musique, Keizo fit le premier pas pour passer la frontière de rue publique à terrain privé.