The Walking Dead (TOME 3)

XVI. Dernier espoir.

 PDV EXTERIEURE

Le problème avec la grotte c'est que l'entrer n'était pas la sortie, effectivement quand ils étaient rentrer dans la grotte, cela avait fait l'effet toboggan et donc, pas de sortie possible. June c'était assise au sol, elle tenait très fortement le collier de Rick entres ses doigts tandis que les autres essayait de s'activer pour trouver un moyen de sortir sans se faire déchiqueter par les rodeurs. Avant, June aurait aidé, elle aurait été la première à chercher une issue mais elle n'arrivait pas à faire le vide dans sa tête depuis que Alia lui avait annoncer que elle avait "peut-être" tué d'une balle dans la tête son petit frère, et puis ne parlons même pas des propos que Daryl lui avait tenu, quel gros con celui-là. June ne réagissait pas, elle trouvait cela tellement irréel. C'était un cauchemar, elle se disait qu'on pouvait toujours se réveiller d'un cauchemar mais aujourd'hui, est-ce qu'elle ne vivait pas complètement dans le déni du monde ? Mais c'est dès lors qu'elle leva la tête pour je ne sais qu'elle raison, elle l'aperçut. Toujours aussi sale sur elle, avec ses habits cramoisis. Comme lors d'une scène poétique elle se redresse, le monde avait arrêter de s'activer autour d'elle, les deux femmes se regardèrent dans le blanc des yeux en attendant que la première réagisse. La cavalière s'aida à se relever grâce à la paume de ses mains, déambulant jusqu'au bord de la falaise pour se rapprocher de sa pire ennemie. Le seul son qui sorti de la bouche de la guerrière fut un cri strident qui vint ruiner totalement les tympans de tout le monde. C'était comme si maintenant Alpha venait de lui faire comprendre en un seul regard que son petit frère etait vraiment mort. C'est Aaron qui dut la maintenir au sol pour qu'elle arrête de crier, Daryl lui ne broncha pas. Le chasseur était du genre rancunier et froid dans sa manière de se comporter parfois, bien sur qu'il avait de la peine pour June mais il se souvenait de ce que Carol lui avait dit, June n'était pas une fille pour lui. Ce n'était pas une personne stable.

-Faut qu'on s'magne. Fis l'arbalétrier en pointant du doigt des rochers qui traversaient la falaise remplie de macchabé affamé. Il va falloir faire de la gymnastique et sauté.

-T'es sérieux ? Ajouta Kelly, un peu en panique.

-Tu vois d'autre option ?

La jeune femme fit non de la tête alors Daryl lui répondit d'un ton sec et saccadé :

-Alors on s'bouge.

C'est Robin des bois qui partit en premier, sautant de rocher en rocher, menaçant de se faire dévorer à tout moment. En deuxième c'est notre incroyable héroïne qui le suivis. Daryl était arrivé au point final, tout le monde suivait tranquillement, la boule au ventre. June arriva sur le dernier rocher, les deux amoureux se regardèrent sans rien se dire mais Daryl comprit directement qu'elle avait besoin qu'il lui tende sa main pour qu'elle se sente en sécurité, alors malgré toute l'amertume que son petit corps possédait, il lui tendit sa main, que la cavalière ne saisit pas. Notre cavalière préférée était plus que rancunière surtout que maintenant, sa tête était tellement devenu froide qu'elle aurait pu se faire dévorer ça n'aurait rien changer pour elle. Elle sauta par elle même et atteignit l'autre côté sans trop de problème.

Ils étaient tous arrivés de l'autre côté mais c'était sans peine de voir qu'il n'y avait pas de sortie, Daryl s'activait en cherchant à l'aide d'une allumette une possible sortie. Les autres c'étaient assis pour reprendre un peu de force pour continuer la route qu'il restait à faire pour la suite. Sans trouver de sortie, par désespoir Daryl vint s'assoir à côté de June qui tripotait inlassablement son petit collier.

-C'était à Rick ça ? Enquit le chasseur, curieux.

-Non, fit-elle avec un ton froid, il me l'a offert.

-Raconte.

June remonta ses genoux contre sa poitrine pour les entoures avec les bras.

-C'était le jours de ma naissance. Nous étions le Sept Juin, là ou normalement l'été nait. Ma mère ne savait pas comment m'appeler, alors elle demande à Rick de me trouver un prénom. Il décida de m'appeler June d'une part pour mon mois de naissance mais aussi par rapport à la déesse Junon, c'est aussi le therme qui définit un astéroïde. Le jour où j'ai appris qu'il m'avait offert ce collier c'était le jours où j'avais failli crever.