🇳🇿 Chapitre 35 🇳🇿

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They Want More - Ages and Ages
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Ça y est, notre dernier jour à Gisborne est arrivé

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Ça y est, notre dernier jour à Gisborne est arrivé. Ce matin, je me réveille la tête posée contre le torse bouillant et nu d'Elliot. Ce dernier est encore endormi, sa bouche entrouverte laisse s'échapper un mince filet d'air chaud et ses longs cils noirs effleurent délicatement ses joues. Je joue avec les quelques mèches brunes qui barrent son front et me mords la lèvre inférieure : il est si mignon que je pourrais le croquer. Je reste là, à le contempler pendant plusieurs minutes avant que ses lèvres ne frémissent et ne s'étirent en un minuscule sourire.

— Arrête de me regarder dormir, râle ce dernier d'une voix ensommeillée. C'est flippant.

Je glousse et me redresse pour sortir du lit et me rafraîchir le visage dans la salle de bains de la chambre d'hôtel. Manque de bol, les bras d'Elliot me retiennent par la taille pour me ramener contre lui.

— J'ai pas dit que tu devais t'en aller, souffle-t-il contre mon oreille.

Je laisse tomber ma tête tomber en arrière et celle-ci atterrit contre son épaule. Les paupières closes, je savoure ce moment délicat et merveilleux. Les mains d'Elliot se posent sur la peau nue de mon ventre tandis qu'un léger frémissement me parcourt de la tête aux pieds. Son souffle chaud caresse mon épiderme et son odeur est partout sur mon corps. Et je sais que mon effluve recouvre le sien aussi. J'entends les battements réguliers de son cœur cogner contre son pectoral gauche. Je me réjouis lorsque ceux-ci accélèrent alors que j'enfouis mes doigts dans sa chevelure ébouriffée.

— Qu'est-ce qu'on fait pour notre dernière journée ici ?

Ses lèvres s'approchent de nouveau de mon lobe pour me susurrer :

— On va t'acheter un maillot de bain.

En fronçant les sourcils, je me décolle de lui et me retourne pour lui faire face, les draps pressés contre ma poitrine dénudée. Je l'interroge du regard, perdue.

— Hein ? Mais pourquoi faire ?

Un petit sourire en coin incurve ses lèvres. Un rictus malicieux et enthousiaste.

— Parce qu'on va surfer à Makorori aujourd'hui.

Donc ce qu'on se disait l'autre jour est vrai : je vais enfin voir Elliot sur un surf.

— Ça veut dire que—

— J'ai pris un prof pour nous entraîner pendant deux heures, oui.

Je saute dans ses bras en le remerciant encore et encore, toute heureuse. C'est sûr qu'en Écosse, les chances de pouvoir se mettre debout sur une planche de surf et de se laisser porter par l'océan sont plutôt minces, voire même inexistantes. Pour exprimer toute ma gratitude, j'embrasse chaque parcelle de son visage en terminant par ses lèvres. Je l'entends rire contre ma bouche.

Une brise de libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant