🇳🇿 Chapitre 37 🇳🇿

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To the East - Electrelane
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To the East - Electrelane ***

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Elliot

Avec ma mère, nous lui préparons une surprise. Une surprise qui, nous l'espérons, va lui plaire. J'ai recontacté Shay par le même numéro avec lequel elle m'a appelé pour lui dire que nous comptions payer leurs billets d'avion jusqu'à Auckland. Et, bien sûr, Shay a hurlé au téléphone tant elle était heureuse. Je sais que ses proches lui manquent parce qu'elle m'en parle assez souvent et je vois à quel point ça la touche d'être aussi loin d'eux. Le plan serait qu'ils débarquent à Huntly et qu'ils prennent des chambres d'hôtels pour ensuite venir à la ferme. Il faut juste que Casey, Shay et les parents de Hanae s'organisent pour leur voyage et le tour sera joué. J'ai hâte de voir sa réaction lorsqu'elle verra sa famille débarquer en Nouvelle-Zélande. Évidemment, je prévois de leur faire découvrir des coins sympathiques.

— Elliot !

La voix de Hanae m'extirpe de mes pensées, je cligne des yeux et range rapidement mon téléphone. Je la regarde s'approcher en trottinant, un large sourire aux lèvres. Elle est si rayonnante, c'est dingue. Le soleil éclaire sa peau claire tachetée et accentue la teinte auburn qui caractérise sa chevelure de feu. Une fois à ma hauteur, elle pose ses mains sur ses hanches et reprend son souffle. Ses joues légèrement rosies me font craquer et je ne peux pas résister à l'envie de sourire comme un idiot. Je l'observe : elle porte une salopette en jean qui, par ailleurs, lui va comme un gant, au-dessus d'un débardeur blanc. Ses baskets de sport aux pieds, elle est parée pour une journée productive.

— Oui ?

— Ann m'a dit que vous aviez des vélos quelque part. Ça te dirait de faire un tour ?

Maintenant que j'y pense, oui, nous avons des vélos et ça fait un moment que je ne les ai pas sortis. Plusieurs mois peut-être. Je crois que la dernière fois remonte à quand Sam et Natasha étaient venus passer quelques jours à la maison. Nous avons passé la journée dehors à vélo. Hanae me fixe, les yeux pétillants d'excitation. Évidemment que ça me dirait, quelle question !

— Carrément ! Je vais les chercher, ne bouge pas !

Je pars dénicher deux vélos que je ramène devant la maison. Ma mère est en pleine discussion avec Hanae puis, elle me voit et me fait signe d'approcher. Elle tient le sac à dos de Hanae dans les mains et le lui tend. Je hausse un sourcil, intrigué.

— Je vous ai fait des sandwichs au cas où vous auriez un petit creux, dit-elle en nous faisant un clin d'œil complice.

— Merci Ann, c'est super gentil ! s'exclame la rouquine en enfilant les bretelles de son sac.

— Merci maman, tu n'étais pas obligée tu sais ?

Elle balaie ma remarque d'un revers de main et pose une délicate main à la fois sur la joue de Hanae et sur la mienne pour nous regarder tendrement l'un après l'autre.

Une brise de libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant