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— 𝐎𝐋𝐈𝐕𝐈𝐀

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— 𝐎𝐋𝐈𝐕𝐈𝐀



Je soulève doucement le drap pour me glisser en dessous et atterrir, assise sur le bassin nu de Mathieu, il me regarde en recrachant la fumée du joint que j'ai soigneusement roulé il y a quelques minutes. Je repousse mes cheveux encore humides derrières mes épaules, je crois que l'on est bon tous les deux pour aller reprendre une douche, la première n'a pas été très... en fait nous avons rapidement terminée dans le lit. J'attrape le joint entre mes doigts pour prendre une taffe à mon tour, les grandes mains de Mathieu se resserrent autour de mes hanches nues et remonte doucement sur mes cotes, nues elles aussi.

Je ne sais pas si c'est l'air du Portugal mais depuis presque quatre jours, on n'arrête pas de faire l'amour, dès que l'on se retrouve un peu seuls, nos mains deviennent baladeuses et nos bouches aussi. J'ai l'impression d'être libre. C'est bizarre de dire ça mais c'est vrai. Je me sens libre en étant loin de Paris avec Mathieu, peut-être que lui aussi le ressent comme ça. À Paris on est pas autant seuls que ça, on se voit presque en cachette, on fait l'amour dans des endroits où l'on ne devrait même pas le faire, comme la banquette arrière de sa voiture.

- Tu pars combien de temps pour ta tournée des festivals ? Je recrache ma taffe

Mathieu - Trois semaines, je mord doucement ma lèvre avant de hocher la tête, tu vas venir me voir ? j'ai des dates à Paris

- Mathieu, je sais pas...

Mathieu - J'peux te faire passer ailleurs que les autres gens, tu seras en coulisses avec nous, j'vais gérer tout ça, t'es ma copine Leo, j'ai le droit d'inviter qui je veux, je reprend une taffe du joint et les mains de Mathieu caresse mes cuisses

- Je peux pas te dire oui maintenant, je sais pas

Mathieu - On a encore l'temps pour ça, je hoche doucement la tête et je penche mon visage vers le sien, j'embrasse doucement ses lèvres et ses mains glissent sur mes fesses directement

Je grogne contre sa bouche quand l'un de nos téléphones sonne, Mathieu pose ses mains sur mes joues pour approfondir notre baiser. On continue de s'embrasser jusqu'à ce que le téléphone recommence à sonner, je sépare mes lèvres des siennes et lui laisse le joint, je me penche vers la table de chevet.

- C'est ma mamie, je me lève directement du lit et enfile rapidement mon peignoir, j'entends Mathieu se foutre de moi, je lui fais un doigt d'honneur

Je décroche sans attendre et je sors sur le balcon de notre chambre.

Appel :

Olivia - Mamie, je suis désolée, je n'avais pas mon téléphone avec moi, tu vas bien ?

Mamie - Je ne voulais pas t'appeler trop tard car je ne doute pas sur le fait que tu profites de tes vacances, je jette un coup d'œil à Mathieu, qui termine de remettre son caleçon, il s'assoit sur le bord du lit et termine notre joint en me regardant

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