Chapitre 21

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- Deux jours avant le départ -

Paul : Léa ?

Léa : Quoi ?

Paul : Si t'avais pas de pieds tu mettrais des chaussures ?

Hugo : C'est quoi encore ces questions ?

Paul : Chut !

Léa : Hum...non...

Paul : Alors pourquoi tu portes un soutif ?

Léa : Espèce d'enculé !

Les garçons explosèrent de rire et tchéquerent Paul. Je croisa les bras sous ma poitrine et fis mine de bouder.

Antoine : Elle a une poitrine parfaite ma copine !

Il me prit dans ses bras et m'embrassa dans le cou et remua ensuite sa tête dans mes seins.

Léa : Profites pas de la situation !

Je retira sa tête de ma poitrine.

Léa : Bon j'y vais !

Olivier : À plus !

Antoine : Hop hop !

Léa : Quoi ?

Antoine : Mon bisou !

Léa : T'es vraiment un gamin.

Je m'avança vers ses lèvres et au dernier moment je lui lécha la joue.

Antoine : Putain Léa, t'es dégueulasse !

Je rigola avec les mecs et ouvrit la porte d'entrée.

Léa : Moi aussi je t'aime !

-

Suzie : Ma chérie c'est toi ?

Léa : Oui maman c'est moi !

Suzie : T'étais où, 3 jours qu'on a pas eu de nouvelles, on s'est fait un sang d'encre !

Léa : C'est bon je suis en vie ! Papa est là ?

Suzie : Il est en haut, il joue avec Lucas... On aimerait reparler de ce que tu as dit la dernière fois ?

Léa : Y a rien à dire...

Sébastien : Je pense que si. Et c'est quoi ces cheveux ?

Léa : Rien. Alors y a quoi à dire !?

Sébastien : Tu as parlé de mutilation ! Tu te mutiles ?

Léa : Je me mutilais, j'ai arrêté, grâce à mes amis et mon copain.

Sébastien : Tu te rends compte de ce que tu as dit devant ton frère ?!

Je l'ignora et monta dans ma chambre suivie de près par mon merveilleux père.

Sébastien : On a dû lui expliquer ce que ça voulait dire se suicider et se mutiler, il a 7 ans Léa ! 7 ans !

Léa : C'est bon tu veux pas me lâcher la grappe ?!

Mon visage ne projetait aucun expressing et les paroles d'André le reviennent en tête :

« Tu veux pas lâcher la grappe ?! Non mais je veux bien te la lécher »

Lucas : Léa ?

Il me sauta dans les bras et je ressera son étreinte.

Lucas : J'ai eu si peur !

Léa : C'est bon je suis la...

Mon agression m'a mené au bonheur ( Antoine Griezmann )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant