Chapitre 2. La rencontre

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Elena

— Parle! ordonné-je à cet enfoiré.

— Mais putain je t'ai dit tous ce que je savais espèce de grosse malade! Relâche ma femme et mes enfants!

— Voyons Pablo, tu ne crois tout de même pas que je t'ai cru? Qui m'a putain de piéger!?

— Je ne sais pas!

Je hoche légèrement la tête, et une balle se loge dans le crâne de sa chère épouse.

— PUTAIN! NOON! Sale pute... je vais te tuer! s'agite-t-il sur le siège où je l'ai ligoté .

— Je compte jusqu'à deux, la deuxième balle transpercera le cœur de ton ainé. Un, de...

— OK! OK! C'est bon. C'est HK208. Putain ils vont me tuer...

— J'espère pour toi que ce ne soit pas des mensonges, sinon je vais me fâcher, et tu sais bien Pablo que si je me fâche, ça va mal se passer pour toi, ainsi que ta famille.

— Je le jure sur la tête de mes enfants que je ne t'ai pas menti, et que c'est vraiment tout ce que je sais.

J'entends soudain de légers grincements, je dirige mon arme vers l'endroit d'où peut surgir l'inconnu.

Face à moi se présente un grand brun d'au moins un mètre quatre-vingt-quinze, aux épaules larges, et au corps bien battit, il est habillé presque comme moi, sauf que lui, pue l'armée à des kilomètres.

Il n'est pas armé, mais il n'est surement pas seul. Je vois la crainte dans les yeux de Pablo. Une chose est sûre, ils ne sont pas alliés.

— Joder de mierda... vous êtes ensemble c'est ça? Bien sur, sinon quel serait la probabilité que vous soyez ici tous les deux au même moment, vous faites front commun c'est sur. Putain... je suis foutu, panique Pablo.

Je le regarde et je ne comprends pas trop.

— Il est à moi, me dit le Brun.

— De toute manière j'en ai fini avec lui.

Je m'apprête à partir, mais j'entends "HK208'' une nouvelle fois. Je m'arrête net et je me retourne vers Pablo, j'écarquille les yeux de stupeur.

Face à mon comportement, le brun me fixe.

—  Je te jure Diaz j'ai reçu l'ordre d'enlever ta sœur... mais ce n'est pas moi qui l'ai tué, je le jure sur la vie de mes enfants. Il faut me croire, panique une nouvelle fois Pablo.

— Et qui t'a donné l'ordre? lui demande calmement le brun.

— "HK208"

— C'est quoi ça?

— Je ne les connais pas, je te le jure!

Le brun s'approche dangereusement de lui et ce dernier cri d'effroi.

— Elle! Elle les connaît... C'EST SCARFACE...! elle sait tout elle...elle a toutes les informations que vous cherchez!

Je le regarde, il me regarde 
Je comprends, il comprend.

Je zieute la fenêtre a ma gauche, il l'a regarde également donc il comprend mes intentions. Je cours vers la fenêtre et je saute pour passer à travers, mais un autre corps qui arrive à ma droite me rattrape dans mon saut et me plaque à terre.

Purée... il sort d'où lui?!

Je me fais soulever par cet inconnu aussi grand que l'autre, il me désarme, me place sur son épaule et sort de la maison.

J'entends des coups de feu et les cris de Pablo...

Je constate qu'ils sont trois.... Non, quatre avec le brun, qui nous rejoint quelques instants plus tard.
Il a une tête de latino comme celui qui me porte. En revanche, les deux autres, un semble asiatique et l'autre indien.

SCARFACEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant