SCARFACE

Chapitre 14. Déesse du Sahara

Trois jours plus tard.

Cahill

Ça fait trois jours que je ne l'ai pas croisé. Pourtant, depuis cette soirée, je n'ai pas cessé de penser à elle.

Je suis resté à m'occuper de mon business, et elle aussi ne se manifestait pas trop.

Ce matin comme tous les matins depuis trois jours, je me réveille en sentant mon membre au garde à vous.

Je me remémore en boucle cette fameuse soirée.

Ses douces lèvres pulpeuses ne veulent plus quitter mon esprit.

Après avoir fini ma séance de sport, je monte à l'étage et je croise Liam.

— Hermano! s'excite ce dernier.

— Comment vas-tu?

— Super! Alors? Tu as pu régler le souci avec la dernière cargaison?

— Ouais... il a fallu en menacer quelques-uns et en tuer d'autres. Mais mis à part ça, la came est en train de se propager dans les quatre coins du continent. De l'Argentine jusqu'au Canada.

Grâce à mes amis afghans, je suis numéro Uno de l'opium et de l'héroïne dans le marché de la drogue sur le continent américain. Personne ne peut m'égaler. Ça fait seulement quelques semaines que je suis revenu et pourtant, j'ai brassé plus d'argent que mon grand-père en quatre ans.

Je lui avais proposé plusieurs fois cette idée, mais orgueilleux qu'il était, il n'a jamais voulu m'écouter et à préférer rester dans sa zone de confort avec les colombiens et leurs Cocaïnes.

Je ne dis pas que la coca c'est de la merde... mais l'additionnant à l'héro et l'opium on devient le Roi des Narcos trafiquent.

Même mes concurrents n'essaient pas de me concurrencer par peur des représailles. Dès ma première semaine j'ai fait tombé de nombreuse tête et têtue comme je suis, je ne laisserais personne piétiner ce que je suis en train de bâtir.

— Tu entends ça!? me questionne mon frère.

— Ouais j'entends.

Un son de tambour lointain nous parvient jusqu'aux oreilles, on se rapproche du son pour savoir d'où peut-il provenir, et nos pas nous mènent jusqu'au balcon qui donne sur la cour arrière de la villa.

En bas dans la cour, je vois Elena et Sofia en train de laver des tapis, elles ont mis un baffle avec une musique orientale et Elena se déhanche dessus.

Vêtue d'une petite jupe orange jusqu'aux genoux et d'un petit haut blanc court qui lui arrive au-dessus du nombril. Elle bouge ses hanches à la perfection, une brosse de nettoyage dans une main et le tuyau d'arrosage dans l'autre, elle remue ses hanches telle une déesse du Sahara et je savoure chaque instant de ce magnifique spectacle.

Quant à mon frère, il n'a d'yeux que pour Sofia. Ce n'est un secret pour personne, les deux s'aiment depuis toujours. Mais aucun des deux n'ose faire le premier pas. Ils se tournent autour sans jamais savoir comment s'approcher.

— Tu choisis laquelle? me demande mon frère.

— La danseuse orientale, et toi?

— La femme de ménage.

On se regarde et on pouffe de rire.
Soudain, on reçoit de l'eau dans le visage par Elena.

— Eh! Venez nous aidez à rincer les tapis au lieu de vous rincer l'œil!