Chapitre 16. Anna

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Elena

Aujourd'hui j'ai accompagné Escorpión et Zack au QG.
Cahill, Izan et Liam sont aller en Colombie pour finaliser les derniers détails avec Neil.

Dans cette bâtisse, il y a plusieurs têtes que je revois depuis la dernière fois ou je suis venu. Ils me saluent d'un hochement de tête, et nous croisons ensuite Sergio.

— Mais ça ne pas serait notre petite Elena?

— Mais ça ne serait pas notre grand Sergio? Répliquais-je.

Il fait semblant de me boxer et moi je fait semblant de recevoir les coups. Ensuite on rigole comme des débiles et il me fait finalement une accolade fraternelle.

— Tu sais, Elena, commença Sergio. Depuis ton intervention la dernière fois, c'est fou comment tout les gars qui travaillent ici sont devenus 4x plus performants que d'habitude.

— Tu l'a remarqué toi aussi!? Intervient Escorpión. On dirait que ça les a booster.

— J'ai rien fait de particulier... dit-je gêner en me grattant l'arrière de la tête.

On s'assieds sur le canapé dans la grande salle de séjour au rez-de-chaussée. D'autres gars viennent nous rejoindre, ils nous saluent respectueusement et s'assieds avec nous.

— Je peux te poser une question, Elena c'est ça ? Dit un des gars

— Ouais vas-y ?

— C'est vrai que tu es assassin professionnel ? Dit-il un peu hésitant

— Ouais c'est vrai, répondis-je

—Purée! C'est trop cool! Raconte nous comment ça se passe, intervient un autre gars.

— Bah... en vrai c'est simple, on te donne une mission d'assassinat et tu l'exécute.

— Ça t'es déjà arrivé d'hésiter lors d'une mission? Non.

— Il ne faut justement jamais hésiter si tu ne veux pas te faire tuer.

— Et t'aime bien ce que tu faisais?

— Euh... je me suis jamais posé la question...

— Tu a déjà failli te faire tuer?!

— Je rêve ou vous lui faites un interrogatoire là !? Les agresses Escorpión.

— C'est rien ça ne me dérange, rigolais-je face à leurs peur devant Escorpión.

— Une seule fois, j'ai failli y passer. C'était en Tchétchénie, je devais tuer un homme très puissant et pour l'atteindre il fallait que je me fasse capturer. Sauf que le problème c'est qu'il habitait dans une forteresse en plein milieu de nul part entouré seulement de neige et de montagne. Si Dimitri au visage fissuré n'avait pas fait une descente, je n'aurais jamais revue le soleil.

— Tu connais Dimitri au visage fissuré !?

Ils écarquille tous follement les yeux, sauf Escorpión et Zack qui sont déjà au courant.

Nous continuâmes de discuter pendant des heures, d'autres gars nous rejoignîmes et chacun racontait des anecdotes personnel. On rigolais beaucoup. Surtout quand Escorpión commençait à nous raconter les siennes.

— Un jour j'étais allé en France pour les vacances, j'avais je crois 18 ou 19 ans. Comme ma mère n'avait pas voulu que j'y aille, j'avais pas beaucoup d'argent alors j'ai louer une chambre de bonne a paris. Par chance elle avait des toilettes et une douche mais sans porte ni mur, donc tu chiait dans le salon. Un soir je rentre et j'ai oublié de verrouiller la portes, je m'endors mais soudain dans la nuit j'entends des bruits de chasse d'eau. Je me réveille en sursaut. J'avais la tête dans le cul je savais même pas si je rêvais ou pas. C'est pas je vois un gros clochard assis sur la cuvette de mes toilettes entrain de lâcher un caca intergalactique ? Son visage était tout crispé et rouge, quelques instants plus tard j'entends un petit « plouf » . Mais comment ça puait ! L'odeur était tellement nauséabonde que je me suis barré de l'appart sans même demander mon reste. Je me rend à une cabine téléphonique et j'appelle ma mère, pour me rendre crédible je me forçais à pleurer... enfaite non! je me suis même pas forcé, à cause de l'odeur de sa merde j'avais les larmes aux yeux pendant deux jours. Ma mère à décroche mais elle n'a pas parlé, elle savait déjà qui était au bout du fil, je commence alors à dire : ¡Hola mamá! ¡Quiero irme a casa mamá! ¡lo siento mama! ¡Perdón! Perdón mamá! Dit Escorpión en nous imitant comment il pleurait.

SCARFACEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant