Chapitre 6. Vengeance Part.2

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19h23, Los Angeles


Elena

Je suis garé là, au milieu de nulle part, je mange encore une barre protéinée à attendre "le" coup de fil.

Après avoir quitté le garage de Pepito, je suis venu à ce point de rendez-vous pour revoir une vieille connaissance.

Après quelques instants mon téléphone satellite retentit enfin. Je ne décroche pas, c'est un signal que je peux y aller.

Je roule jusqu'à ce hangar à quelques kilomètres qui se situe dans un aérodrome.

Je le pénètre, j'éteins le moteur et je descends du véhicule. J'ai les sourcils froncés et mon expression sérieuse ne me quitte pas.

Face à moi, Dimitri Volkonov, un marchand d'armes russe. Même si c'est un très bon associé. Dans ce domaine, il ne faut accorder sa confiance à personne. Il est accompagné d'une vingtaine d'hommes armés jusqu'aux dents.

Il marche vers moi avec sa tête bien dure, bien cassée. Il arbore un air menaçant comme à son habitude. Il a également une cicatrice qui part de sa tempe gauche jusqu'à sa mâchoire droite. C'est d'ailleurs pour ça qu'on l'appelle Dimitri au visage fissuré.

Arriver a mon niveau, son visage s'adoucit, il me claque les joues avec ses paumes, puis approche son visage et m'embrasse le bout du nez.

— Tu sais bien que je déteste ce genre d'embrassade Dimitri, me plaignais-je.

— Et toi tu sais bien que j'embrasse toute personne à qui je dois la vie, ainsi.

— Le moment est venu de payer ta dette Dimitri, fis-je d'un ton plus ferme.

— Viens, allons nous asseoir, lance-t-il en posant sa main sur mon dos et en m'emportant avec lui vers une autre pièce.

Il s'installe sur un fauteuil et m'indique le fauteuil face a lui.

Je m'y installe à mon tour, ensuite il fait signe de la main à un de ses hommes.

— Je ne bois pas, tu le sais.

— Oui... c'est pour ça qu'il va t'apporter une limonade. Pourquoi tu es sur les nerfs ? Détends-toi.

— Écoute Dimitri, je n'ai pas le temps de me détendre. Je lance l'opération.

Il hoche lentement la tête tout en grattant sa fine barbe. Il me regarde avec son regard bleu de glace.

— L'heure est venue alors ? lance-t-il d'un ton calme. J'espère juste que tu sais ce que tu fais, Elena. Car ce que tu t'apprêtes à faire, c'est un aller sans retour vers les abysses de l'enfer.

— Je le sais.

— Tu sais pourquoi j'aime travailler avec toi

— Dis-moi?

— Tu es encore plus déjantée que moi, et Dieu c'est qu'il m'a créée avec trois cases en moins, rigole-t-il.

— Ouais...c'est clair, lui souriais-je. J'aurais aussi besoin d'un DAN.338, et d'un RPG-7V

— Tout ce que tu veux, pour tes beaux yeux, moya prekrasnaya printsessa (ma belle princesse). ivan! prinosit snayperku DAN.338 i granatomet RPG-7V (Ivan! apporte le sniper DAN.338 et le lance-roquette RPG-7V), interpelle-t-il un autre de ses hommes.

— Dans trois jours. Le moment venu, je t'enverrai les instructions. Soit prêts.

Il acquiesce.

Ivan apporte deux longues valises, dedans se trouve le sniper et la lance roquette.

SCARFACEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant