Chapitre 13. Milkshake et Coline

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Elena

Trois heures trente-quatre du matin, je n'arrive pas à fermer l'œil.

Tout se bouscule dans ma tête. Je sens l'angoisse me compresser les tripes et la poitrine... je pense à tout et à tout le monde.

Ça à commencer dès l'or que Sofia à quitter ma chambre, après m'avoir aider à me laver et à mettre mon pyjama. Elle m'a aussi coiffé en me faisant une natte.

Cette fille mérite tellement plus, elle mérite tout le bonheur du monde...

J'ai tellement chaud dans mon pyjama et pourtant je suis frileuse d'habitude...

Je me lève et je pars changer mon pyjama pour une petite robe de pyjama en coton qui m'arrive tout juste en dessous des fesses.

C'est une dame en Italie qui me l'a offerte pour me remercier de l'avoir aidé quand des voyous ont voulu l'a braqué, dans son magasin de lingerie féminine. Ce jour-là, j'étais en mission pour tué un chef de la mafia italien à Milan, Gianno Giordano,

ah la la, le bon vieux temps...

Quelqu'un frappe à ma porte, et il n'y a que lui pour frapper.

Je lâche un oui un peu timide cette fois, je n'ai pas envie de réveiller tout le monde.

Cahill entre dans ma chambre et reste debout devant la porte,

Je le regarde, car je ne comprends pas trop son comportement. Il a l'air ailleurs.

— Ça va ? lui demandais-je.

Il hoche positivement la tête tout en me regardant lentement de haut en bas avec ses yeux sombres et obscurs.

— Tu ne dors pas ? Me questionna-t-il à son tour.

Je hoche négativement la tête, et je m'allonge sur mon lit.

— Tant mieux, fit-il avant de venir me soulever et de m'emporter avec lui.

— Mais qu'est-ce que tu fais !? chuchotais-je pendant qu'il marche dans le couloir en me portant tel un sac à patates sur son épaule et en prenant soin de me maintenir en posant sa main sur mes fesses.

— Tu voulais boire un milk-shake non ? dit-il sarcastiquement.

— À cette heure !? Tu ne trouveras aucun marchand de milk-shake ouvert à cette heure-ci !

— Je te l'ai promis et je tiens toujours mes promesses, déclare-t-il.

Arrivé au parking, il déverrouille une MERCEDES-AMG G63 Brabus et me jette dedans en prenant bien soin de boucler ma ceinture. J'aurais pu le faire, mais bon... ça m'a donné l'occasion de humer son délicieux parfum suave et sexy.

Durant le chemin, aucun de nous n'a parlé. Il s'arrête au bord d'une route ou s'y trouve une simple cabane en bois. Il klaxonne et un petit monsieur sort de cet endroit avec deux grands gobelets avec des pailles.

— Merci, Marcel, dit Cahill au vieux monsieur par la fenêtre.

— Avec plaisir mi hijo, passez une bonne soirée les amoureux ! fit-il en partant.

Avec Cahill, on se regarde et on sourit, gêner tous les deux.

On continue la route jusqu'en haut d'une colline qui donne une vue époustouflante sur l'entièreté de la ville.

Il arrête le moteur, et il recul son siège. Il pose son bras sur mon appuie-tête et me regarde.

J'essaie de rester calme malgré le fait qu'il me rend nerveuse.

SCARFACEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant