SCARFACE

Chapitre 7. Repos

8h00,
QG du Cartel de Tijuana

Cahill

Avec les gars on n'a pas dormi de la nuit, depuis qu'elle est partie nous suivons ses faits et gestes sur un grand écran depuis la salle de conférence au QG.

— Putain... elle en connaît du monde, articule Escorpión.

—Et pas n'importe qui... Dimitri Volkonov ? Elle a rembarré Dimitri au visage fissuré ! hoqueta, Izan. Putain ce mec est connu pour son côté cruel et satanique. De ce que l'on raconte, il est recherché par l'interpole pour avoir servi le sang du Premier ministre tchétchène à la place du vin au mariage de sa sœur.

— Le plus grave c'est qu'elle connaît personnellement Hakime Kobayashi, le Chef des Yakuza, intervient Zack. Ce gars n'adresse la parole à personne en temps normal, personne ne l'a jamais vu en vrai, et à elle il lui sort des citations d'écrivain polonais...

— Vous avez oublié de mentionner le meurtre du Sénateur, leur rappelle Escorpión.

— Et dire que tout ça, elle l'a fait en moins de 24h, et encore on n'a pas tout mentionné, soufflais-je agacé en passant mes mains sur mon visage fatigué.

Je me lève et je prends ma quatrième tasse de café de la matinée.

Il me tarde que tu reviennes et que tu m'expliques qui tu es, Elena...

Ce collier autour de mon cou est la seule garantie que j'ai.

Je serais le seul a te protéger, ni l'autre au visage fissurer ni personne.

Tss... quel connard. "Te protéger, fais-moi confiance" c'est ça... et puis quoi encore.

— Cahill, viens voir ça. Elle est à Los Angeles, m'interpelle Izan.

Je me retourne vers le grand écran et je la vois ouvrir le coffre de sa voiture et sortir un lance-roquette !??

Putain qu'est-ce qu'elle compte faire !?

— Appel l'équipe de Bryan et donne leurs sa position, qu'ils interviennent si ça part en couille, ordonnais-je à Izan.

Je continue à regarder ce qu'elle fait. Elle monte des escaliers extérieurs, elle se faufile ensuite dans une sorte de couloir et monte à nouveau d'autres escaliers cette fois si intérieur. Elle arrive ensuite sur le toit d'un immeuble avec son lance-roquette qu'elle a l'air de tenir sur son épaule.

Elle sort son téléphone et compose un numéro, après quelques instants on entend :

"Bonjour, Monsieur James, vous ai-je manqué?"

"Retournez-vous"

"Donner le disque dur zéro-neuf au monsieur qui est en train de toqué a votre porte"

"Si vous ne faites pas ce que je vous dis, cette roquette s'abattra sur vous et toutes vos années de recherche partiront en fumée. C'est ce que vous voulez, monsieur James ?"

Elle est très calme pour quelqu'un qui menace une autre de lui lancer une roquette qui pourrait détruire tout un building.

Soudain, on entend du grabuge ensuite des coups de feu. Elle se déplace, puis s'arrête cinq secondes après on entend le bruit sourd d'une roquette et enfin une grosse explosion.

Quand elle se déplace, la caméra tremble, et l'image n'est pas nette, puis tout d'un coup on entend un gros bruit assourdissant et la caméra devient noire. Je me lève, car je sens le stresse monté, je prends mon téléphone et j'appelle Bryan.

— Patron, j'écoute, fit-il essouffler avec des coups de feu en bruit de fond.

— Qu'est-ce qui se passe Putain ! Hurlais-je