Lui, il aime rouler à 300km/h.
Elle, elle aime le mannequinat, le monde de la mode.
Eux, ils aimaient la vie, ils la chérissaient tant.
Mais elle, en retour, les a fait souffrir.
Lorsque deux âmes en peine se rencontrent, vaut-il mieux être ou par...
Your pretty face and electric soul" - lana del rey
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22 octobre - 19h30
Lando toqua à la porte de la chambre n°316 de l'hôtel. Un "j'arrive" se fit entendre de l'autre côté de la porte. Puis, quelques secondes plus tard, Olivia ouvrait la porte, tenant sa robe, pas encore fermée, pour ne pas qu'elle glisse le long de son corps et ne s'écrase à ses pieds.
Lando la regarda de haut en bas, mi amusé mi émerveillé. Pendant ce temps-là, la portugaise se gratta la gorge, gênée de la façon dont le britannique la regardait. Lando releva alors la tête et la regarda dans les yeux, le sourire aux lèvres.
- Tu es magnifique, lui dit-il.
La jeune femme était habituée à ce genre de compliments à travers les réseaux sociaux mais beaucoup moins en face à face. En effet, dans un milieu comme le mannequinat, les compliments pouvaient parfois se faire rares. Mais les mannequins avaient toutes et tous consciences de leur chance d'être là où ils étaient donc ils s'y habituaient vite. Olivia sourit donc simplement à Lando pour le remercier du compliment.
Voyant la jeune portugaise en difficulté pour remonter la fermeture de sa robe, Lando lui demanda gentiment mais timidement si elle avait besoin d'aide. Le rouge monta aux joues de la portugaise. Malgré la gêne, elle accepta d'un hochement de tête, et se retourna.
Lando fit face alors au dos nus de la jeune femme. Il la trouvait magnifique. En remontant tout doucement la fermeture éclair pour ne pas pincer le dos d'Olivia, il frôla la fine couche de peau recouvrant ses omoplates et ses vertèbres. Le britannique n'avait pas d'autres choix que de toucher ces os tant la jeune femme devant lui était maigre. Le contact la fit frissonner. Lando s'excusa par peur de l'avoir blessé. Elle avait l'air si fragile.
- Ne t'inquiètes pas, tu ne m'as pas fais de mal, dit-elle en se retournant le sourire aux lèvres.
Le britannique lui rendit son sourire avant que la jeune femme prenne son sac à main et n'ajoute :
- Je suis prête, on y va ?
- Allons-y ! Par contre, j'ai complétement oublié de te prévenir mais j'ai réservé une table un peu plus loin, à quelques quartiers de là. Loin de moi l'envie de boire un verre au beau milieu de mes collègues de travail et concurrenst, dit-t-il, amusé. Nous serrons au calme.
A l'entrée de l'hôtel, un taxi les attendait. Le britannique avait tout prévu, se dit Olivia. Le taxi les conduisit donc jusqu'à un hôtel, qui de l'extérieur paraissait très discret. C'est ce que Lando voulait. Un endroit discret, où le britannique et la portugaise pourraient parler tranquillement, sans faire la Une des journaux et être à l'affiche sur tous les réseaux sociaux.
