TW : TCA
Until the light and in her eyes, it was all but gone
'Cause all the dreams that she had, turned out to be wrong
So keep your head up, princess, before your crown falls
Know these voices in your head will be your downfall
I know it gets so hard but you don't got far to go - anson seabra
24 octobre
Les feux s'éteignaient devant les vingt pilotes. Lando, qui s'était qualifié à la huitième position la veille, s'élançait finalement depuis la septième, grâce à la pénalité moteur de Valtteri Bottas.
Devant lui, son coéquipier Daniel Ricciardo et les deux pilotes Ferrari prenaient un bon envol. Et tout au long du grand-prix, malgré la stratégie, Lando resta derrière les trois. Il était déçu, mais au final le rythme des Ferrari et McLaren avait été si proche tout au long du week-end qu'il s'attendait à ce résultat.
Après ces devoirs médiatiques habituels, le britannique se rendit à l'hôtel. Il avait auparavant envoyé un message à Olivia. Il l'avait vu rapidement juste avant la course mais il n'avait pas pris le temps de la revoir après. Il voulu s'assurer de lui dire au revoir avant qu'elle prenne son avion retour. Il ne savait pas quand elle partait, ni où d'ailleurs.
La portugaise lui dit de la rejoindre dans sa chambre. Elle partait seulement le lundi matin pour Londres. Ils pouvaient donc se voir pendant la soirée. En arrivant devant la suite de la jeune femme, il toqua. Olivia vint lui ouvrir, le sourire aux lèvres.
Elle portait une longue robe blanche avec quelques détails de dentelles sur les manches. Lorsqu'Olivia se retourna, Lando vit que sa robe était en fait dos-nu. Elle était rayonnante, magnifique, parfaite. Le britannique rougit en se rendant compte de ce à quoi il pensait.
- Alors, on commande à manger pour ce soir ? dit Olivia, coupant ainsi le britannique dans ses pensées.
- Euh... oui si tu veux, bégaya-t-il.
- Parfait ! s'écria la portugaise, enthousiaste. On commande des pizzas ?
- Ça me va !
Après avoir passé leur commande, les deux jeunes adultes discutèrent tranquillement de la course et de leur week-end en général, en attendant de recevoir leurs pizzas. Olivia ne paraissait pas à l'aise malgré ce qu'elle essayait de montrer à Lando. Mais Lando la trouvait bien trop enthousiasme. Certes, il l'avait vu peu de fois, et ne la connaissait donc que très peu. Mais il voyait bien que la jeune femme en face de lui était fausse.
Elle pinçait par endroit sa peau, laissant de petites marques rougeâtres. Puis, elle grattait ses bras avec force, tout en tentant de rester discrète. La jeune portugaise tiraillait les manches de sa robe, comme pour couvrir sa peau.
- Tu vas abîmer ta robe si tu continues à tirer dessus comme ça, dit Lando à la demoiselle en face de lui.
Elle tentait de gérer son anxiété. Elle ne voulait pas faire une crise devant le britannique. Elle avait essayé de vaincre contre ses démons. Elle avait pensé qu'agir comme elle l'avait fait aurait fonctionné, mais la vérité était tout autre. Elle allait devoir assumer ses actes maintenant.
- Quelque chose ne va pas ? demande Lando.
- Si si, tout va bien.
- Tu es sûre ?
- Puisque je te dis que tout va bien.
- Désolé, je ne voulais pas forcer...
Un blanc s'installa, coupé rapidement par le livreur qui toquait à la porte. Lando se leva alors pour aller chercher les pizzas et payer.
- Lando, tu abuses, tu aurais pu me laisser payer, le réprimanda Olivia.
- C'est bon j'ai les moyens de payer des pizzas hein. T'inquiètes pas pour moi.
- Eh bien moi aussi figures-toi ! Et puis c'est moi qui t'ai invité
- Ça me fait plaisir. Allez viens manger avant que ça ne soit froid.
Le ton redescendit et ils parlèrent tout en mangeant. Alors que Lando finissait sa pizza, il remarqua qu'Olivia en avait à peine mangé un quart.
- Bah alors, on a fait la gourmande, lui dit-il en rigolant.
Son rire s'effaça rapidement lorsqu'il vit la jeune femme en face de lui relever la tête. Ses yeux étaient larmoyants, sa lèvre tremblait.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? s'inquiéta Lando, ne comprenant rien à la réaction de la portugaise.
Olivia fondit en larmes. Une nouvelle fois, elle avait essayé. Et une nouvelle fois, elle échouait. C'était si dur d'accepter ces échecs constants. Elle s'enfuit rapidement pour d'enfermer dans la salle de bain. Lando tenta de la suivre mais il ne pu l'empêcher de fermer la porte.
- Olivia ?! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu es malade ?
Oui, elle était malade. Mais, pas le genre de maladie que Lando pensait à ce moment-là. Non, ce n'était pas une indigestion ou un virus. C'était cette maladie qui, chaque jour depuis ses treize ans, la rongeait un peu plus encore.
Lando entendit le bruit de la chasse d'eau, puis l'eau du robinet qui coulait. Et quelques minutes plus tard, Olivia sortait de la salle de bain, le visage plus pâle que la neige.
- Lando... tenta Olivia avant que sa voix ne déraille. Elle ne pouvait retenir ses larmes.
- Dis-moi ce qu'il ne va pas je t'en pris, la supplia le britannique.
- Je suis incapable de manger une pizza. Comme je suis incapable de manger tout aliment trop calorique. Ou même certains aliments qui ne le sont pas. J'ai peur de grossir. Parce que prendre du poids ça voudrait dire perdre mon travail. Et mes parents ont fait tellement de sacrifices pour que je sois où je suis que je ne peux pas leur faire ça.
- Mais... Tu ne peux pas détruire ta santé !
- Lando, ce n'est pas si simple Je suis tombée dans ce cercle vicieux il y a des années. C'est presque impossible de s'en sortir. En tout cas, moi je serais jamais assez forte pour m'en sortir.
- Ne dis pas ça Olivia. Je vais t'aider moi. J'ai un physiothérapeute hyper compétent qui me fait un programme pour mes repas par rapport à mon activité. Il pourrait t'aider ! s'exclama Lando, enthousiaste à l'idée de pouvoir aider son amie. Et puis, j'ai des contacts avec d'autres professionnels de santé si tu as besoin, ajoute-t-il, ne voulant pas faire peur à la portugaise en prononçant le mot "psychologue".
- Merci Lando, tu es vraiment génial, répondit Olivia, alors que les larmes commençaient à sécher sur ses joues.
Ainsi, pour la réconforter et lui montrer son soutien, Lando la prit dans ses bras, délicatement, comme lorsqu'on porte un nouveau né. Et à ce moment-là, il se promit une chose : il l'aiderait à se sortir de cette maladie, coûte que coûte.
***
Loin d'être le chapitre le plus simple à écrire. J'ai clairement mis trois semaines.
Bref, à mardi !
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Être ou paraître ? - Lando Norris & Olivia Pereira
FanfictionLui, il aime rouler à 300km/h. Elle, elle aime le mannequinat, le monde de la mode. Eux, ils aimaient la vie, ils la chérissaient tant. Mais elle, en retour, les a fait souffrir. Lorsque deux âmes en peine se rencontrent, vaut-il mieux être ou par...