II - Take Care

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Stand beside it, we can't hide the way you make us glow
It's no good unless it grows
Feel this burning, love of mine

Deep inside the ever-spinning

Tell me, does it feel?
It's no good unless it's real
Hillsides burning
Wild-eyed turning
'Til we're running from itI'd take care of youIf you'd ask me toIn a year or two - beach house


Vendredi 25 mars

Les essais libres 1 du Grand Prix d'Arabie Saoudite prenaient fin. Alors que Lando sortait de sa monoplace, beaucoup de personnes parlaient autour de lui. Plus que d'habitude. Surtout que ce n'était que la première séance d'essais.

- Il y a un problème sur la voiture ?

- Non, il y a eu une grosses explosion près du circuit.

- Quoi ? Comment ça ?

- On en parlera après.

- Mais il n'y a pas de victimes ?

- Je n'en sais rien Lando, c'est arrivé il y a quelques minutes seulement. Allez, il faut aller en debrief.

Peu rassuré, Lando suivit tout de même de le mouvement. Le debirefing fut d'ailleurs interrompu par un homme venu prévenir les pilotes d'une réunion le soir même, après la deuxième séance d'essais.

Lando regarda son téléphone qui ne faisait que s'allumer. C'était Olivia. Elle devait s'inquiéter. Dès qu'il sortit de la salle, il l'appela. 

- Allo Lando ? 

- Oui c'est bien moi.

- Tu me réponds enfin, je m'inquiétais.

- Olivia... J'ai pas eu une minute à moi depuis le début de la journée entre la séance d'essais libres et les debriefs. Je ne sais même pas ce qu'il s'est vraiment passé. Je dois partir pour la deuxième séance et après on a une réunion avec tous les pilotes pour discuter de la suite du week-end avec ce qu'il s'est passé.

- Désolé... Je voulais juste m'assurer que tout allait bien.

- Ça va, ne t'inquiètes pas. Ca a un peu semer la pagaille dans le paddock. J'ai pas tout compris comme j'étais dans la voiture. Mais je crois que c'était assez loin du circuit, donc ça va.

- Mais Lando, tu te rends compte de ce que tu dis ?! C'est pas une simple explosion, c'est une attaque terroriste. Une attaque contre une installation de la société Aramco, un sponsor majeur de la Formule 1.

Lando, qui marchait jusqu'à son box, s'arrêta soudainement.

- Pardon ?! Bien sûr que non je ne savais pas ! On m'a seulement dit qu'il y avait eu une explosion.

- C'était sûrement pour ne pas t'inquiéter. Mais la réunion de ce soir servira probablement à discuter d'une annulation de la suite du week-end, tu ne penses pas ?

- Olivia... Je pense qu'aucun n'aura envie de rouler mais honnêtement il n'y a quasiment aucune chance que le week-end soit annulé. Ils vont nous obliger...

- Lando, je veux que tu rentres...

- Je serai là lundi, sain et sauf ne t'inquiètes pas.

- Tu me rappelles après la réunion au cas où ?

- Si tu veux, mais ça risque de finir tard.

- Je m'en fiche, tu m'appelles.

- Ok, ok, pas de problème. A tout l'heure Olivia, je t'aime.

- Bisous, je t'aime.

Lando raccrocha avant de se rendre dans son box et de rentrer dans sa monoplace. Difficile de se concentrer dans ces conditions. Mais c'était probablement le cas pour tout le monde. Pilotes, mécaniciens, team managers, journalistes... Tout le monde devait avoir peur. Et Lando espérait que cela allait faire réagir les instances de la Formule 1. Même s'il en doutait fortement.

Samedi 26 mars - 2h50

Lando sortait de la salle de réunion, aux cotés de Carlos Sainz et Charles Leclerc. Tous les pilotes étaient exténués. Ils venaient de passer une journée chargée. Ce n'était que la deuxième course sur ce circuit de Djeddah. Alors, les écuries ne possédaient pas beaucoup de données. Les pilotes devaient donc impérativement rouler.

La réunion avait duré plus de quatre heures pour en finir sur un résultat que tous savaient déjà à l'avance : le maintien du grand-prix, comme prévu. Aucun pilote ne voulait rouler. Tous voulaient rejoindre leur famille. Mais on ne leur avait pas laissé le choix. Et surtout, ils devaient se taire. Ne pas s'exprimer. Ne pas dire qu'ils avaient été obligé de poursuivre ce week-end, qu'ils avaient été sous la contrainte.

Lando jeta un coup d'oeil à son téléphone. 18 appels manqués. Tous d'Olivia. Cette dernière allait beaucoup mieux depuis son passage chez sa famille. Tout s'était passé pour le mieux, rassurant grandement Lando. 

Le dernier appel d'Olivia datait de 1h48, soit plus d'une heure auparavant. Il était 0h50 à Monaco, Lando ne savait pas si la portugaise était couchée. Pas le temps de réfléchir, au même moment, son téléphone sonna de nouveau. C'était Olivia.

- T'avais promis de m'appeler.

- J'allais le faire justement, je viens de sortir de ma réunion.

- Quoi mais il est presque 3h en Arabie Saoudite ?

- Oui, la réunion a duré plus de quatre heures...

- Et alors ?

- Alors j'avais raison. Le week-end continuera comme prévu. Personne n'était pas d'accord mais ils s'en fichent complètement de notre avis.

- Lando... Prend soin de toi, promets le moi. 

- Je te le promets mon amour. Je serai à tes côtés dès lundi.

- T'as intérêt ! Parce que le bébé qui grandit dans mon ventre va avoir besoin de son papa.

Et le sourire s'agrandit sur le visage de Lando. Il aimait qu'Olivia l'appelle comme ça. Parce que si ce n'était pas biologiquement le père de cet enfant, il l'élèverait et le reconnaîtrait comme tel.

Être ou paraître ? - Lando Norris & Olivia PereiraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant