Chapitre 38

598 35 18
                                    

Abby.

J'avais besoin de lui parler de tout ça et j'en ai enfin eu le courage.
J'ai hésité à tout dire ou non et puis je me suis dit que ça me soulagerait. Et c'est réel, je me sens enfin prête à laisser tout ça derrière et enfin passer à autre chose. Je sais bien que je ne pourrais jamais oublier ce qu'il s'est passé ce soir là, ça fera toujours parti de moi désormais. Mais je peux au moins compter sur Chris pour que je n'y pense plus chaque jour, même quand il me touchera.
C'est vrai qu'à deux nous sommes plus fort, on le sera toujours tant qu'on fait le chemin ensemble.

- Sebastian a dit que... que tu avais marques. C'était quel genre ? Me demande Chris en me frottant légèrement le dos.

- Il m'a serré tellement fort les poignets que j'avais des bleus tout le tour, mais ça tu le sais déjà. J'avais aussi la marque de ses ongles sur mes cuisses et... il m'a fait un suçon dans le cou.

Je le sens se crisper alors je passe ma main sur sa joue en jouant avec sa barbe.

- Je suis tellement désolé pour ça. Ça me tue de pas avoir été là...

Je pose mon index sur sa bouche ce qui le fait se stopper. Il ferme les yeux en soufflant, il se sent coupable mais pour moi il ne l'est pas et je ne peux pas le laisser croire ça.

- On ne peut pas changer le passé. Tu peux seulement faire en sorte d'être là tous les jours qui vont suivre.

- Je le serai, jusqu'à la fin.

Je souris puis scelle nos lèvres passionnément. Ma main passe dans ses cheveux avant d'agripper sa nuque tandis que l'autre s'attarde sur son torse. Je lâche ses lèvres pour embrasser son cou, sa main se perd dans mes cheveux alors que l'autre est toujours dans mon dos. Je viens la chercher et la fait passer sous mon t-shirt pour la poser sur ma poitrine. Il hésite quelques instants mais je ne la lâche pas et appuie un peu plus fort pour lui faire comprendre que je veux vraiment qu'il me touche de cette manière. Je sens sa queue durcir contre mon ventre et je la libère du boxer qui devenait bien trop étroit pour elle. Je remonte légèrement mon corps en faisant glisser ma petite culotte le long de mes jambes pour caresser mon clitoris avec son gland, ce qui nous fait gémir en même temps.

- T'es sûre ?

- Oui j'ai envie de te sentir en moi.

Sa main empoigne mon sein pour me le malaxer alors que sa bouche s'empare à nouveau de la mienne. Je le branle doucement et sa main quitte mon sein pour descendre le long de mon ventre avant de s'arrêter. Il se détache de ma bouche et me regarde pour savoir si j'accepte qu'il aille plus bas. Je me mord la lèvre inférieure en hochant positivement la tête. J'en ai vraiment envie, tout lui dire ma libérée et je n'ai plus peur de penser à ce que j'ai pu subir lorsque ses mains se posent sur moi.

Chris caresse doucement mes lèvres, faisant passer son majeur entre elles pendant que je m'active toujours sur sa bite bien dure et dressée pour moi. Je remonte ma jambe contre sa taille pour lui laisser un accès plus libre et lui demande en même temps de me doigter ce qu'il fait sans me faire attendre.
Je gémis, me tortille. Bon sang, ça fait trop longtemps pour que je puisse me contrôler. Je caresse la peau de son cou avec mes lèvres avant de passer ma langue dessus en le mordillant légèrement par moment alors que je le branle de plus en plus fort.

- Bébé, je vais pas tenir longtemps si tu garde cette cadence.

- Et alors ? T'es plus capable de me baiser toute la nuit ? M'amusé-je en plantant mes yeux dans les siens.

Il sourit et se léche les lèvres avec une lueur salace dans le regard.

- Suce moi, je veux jouir dans ta bouche.

Je me mords les lèvres, plus excitée que jamais. Je me redresse pour finir de me déshabiller pendant que Chris retire son boxer. Il s'allonge sur le dos et je viens me mettre à genoux entre ses jambes.
Je l'entends soupirer quand ma langue vient le lecher sur toute la longueur de son membre.
J'aimerais le faire attendre, le rendre fou de désir, qu'il meure presque d'envie que je le suce enfin mais c'est moi qui ne peut  m'empêcher de la prendre totalement dans ma bouche en faisant taper son gland tout au fond de ma gorge.

- Putain Abby !

Il accompagne mes mouvements en donnant des coups de bassin et en appuyant légèrement sur ma tête. J'accepte toute la longueur que je peux en gémissant, j'aime être à lui de cette façon.
Je sens son membre se durcir un peu plus et Chris crisper sa main dans mes cheveux juste avant de sentir un liquide chaud remplir ma bouche. Je me retire après avoir avalé et Chris m'attrape d'un geste vif en me faisant coucher sur le dos, puis il vient se mettre entre mes jambes en prenant possession de ma bouche, il suçotte ma lèvre inférieure, une de ses mains s'attarde sur ma poitrine avant d'y faire descendre sa bouche et de lecher et mordiller mes tétons pendant que son autre main est occupée à jouer avec mon clitoris.
Il parcourt mon ventre de baiser puis mon pubis avant de venir me goûter enfin.
Sa langue remplace son majeur qu'il entre maintenant dans mon intimité, sentant que j'en veux bien plus il rajoute deux autres doigts qu'il fait coulisser rapidement. Mon corps se cambre et je m'agrippe aux draps quand je me sens déjà prête à jouir alors qu'il ne fait que commencer à me torturer.

Je le sens gémir contre ma peau, excité par la façon dont je me tortille sous ses coups de langue, par son nom que je crie de plus en plus fort en sentant l'orgasme arriver.
Et j'explose enfin en serrant mes cuisses contre sa tête alors que ses doigts coulissent plus fort en moi pour laisser mon plaisir durer.

Quand je reprends enfin mes esprits, Chris plaque sa bouche sur la mienne et je l'attire aussitôt entre mes jambes et son sexe trouve directement le chemin du mien, et il n'a aucun mal à y entrer vu comment je suis mouillée.
Je gémis en plantant mes ongles dans son dos alors qu'il ne me laisse pas le temps de m'habituer qu'il me pilonne déjà.
Il presse sa main sur ma taille, presque à me faire mal, en ne me quittant jamais des yeux, guettant la moindre de mes réactions.
Son corps claque violemment contre le mien et je me demande comment j'ai pu me passer de cette sensation aussi longtemps.
Je plaque ma main sur sa nuque pour pouvoir l'embrasser, j'aime quand les gémissements de l'un se perdent dans la bouche de l'autre.

Je savoure chaque mouvement qu'il fait en moi, je caresse ses bras, son torse, son dos puis ses fesses sur lesquelles je m'attarde.
Il gémit de plus en plus fort, retire ses lèvres des miennes pour me regarder alors que je remonte mes mains dans ses cheveux avant de passer sur sa joue.
Je sens qu'il se contracte de plus en plus en accélérant ses mouvements puis il se vide en moi en grognant.
Il scelle nos lèvres en souriant avant de se laisser tomber sur moi en passant un de ses bras sous ma tête, collant son front au mien.

- Je t'aime. Lâche t-il, encore essoufflé.

- Je t'aime encore plus.

- Oh ça c'est impossible, bébé.

Je ris doucement et pose mes lèvres chastement sur les siennes, sûre que le nuit ne fait que commencer.

Brisés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant