Chapitre 49

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Abby.


- On dirait bien que Madame Evans a besoin d'aide ?

Je souris alors que Chris s'approche de moi pour m'aider à défaire le chignon qu'on m'a fait ce matin. Il y a tellement de pince que je n'y serai jamais arrivé toute seule et ma chevelure toute emmêlé ne m'aurait pas facilité la tâche.

- Tu as oublié mon prénom peut-être ? Tu m'as appelé comme ça toute la journée.

- Parce-que c'est ton nom désormais.

Je le regarde à travers le miroir et j'adore ce que je vois : il prend soin de moi à la perfection, c'est tellement mignon d'être attentionné de cette manière. Je sais que jamais je ne pourrai trouver un homme aussi parfait que lui. Il ne l'est sans doute pas pour tout le monde, mais il l'est pour moi.

Je souris quand je vois qu'il galère à trouver chaque petite pince, quand il croit en avoir fini, il en trouve d'autre et ses sourcils froncés montre toute son incompréhension.

- Et voilà ! T'aurais même pu faire du saut en parachute que ta coiffure n'aurait pas bougé, j'en suis sûr !

Je ris à sa remarque en prenant ma brosse dans l'espoir de discipliner mes cheveux, je n'ai pas tellement le courage de les laver maintenant.
Mais je dois reconnaître que ce que je fais n'aide pas du tout et je me retrouve avec la dégaine de Moufasa. Bon, en dormant ça va s'applatir, du moins je l'espère.

C'est quand j'entends le rire que Chris essaye de réprimer que je comprends qu'il vaut mieux que je les lave finalement.

- Arrête de te moquer de moi, la coiffeuse a mis trop de laque !

- Je ne me moque pas ! Mais ça te donne un air de Renée Zellweger dans Bridget Jones, tu sais la scène où elle...

- Part en week-end avec Daniel et qu'elle laisse ses cheveux au vent dans la décapotable tout le trajet  ?

- Oui c'est exactement ce à quoi je pensais !

Il explose enfin de rire en se tenant la poitrine et je l'imite tout en râlant.

- Eh bien si je lui ressemble tant, à partir de maintenant je ne porterais plus que des culottes géantes !

- Oh non, seule Bridget Jones est capable de porter ça sans avoir l'air ridicule, toi tu es bien mieux sans rien. Sourit-il après s'être calmé.

- Ça tombe bien, je comptais justement faire un tour sous la douche. Dis-je en retirant la nuisette que j'avais enfilé après avoir ôté ma belle robe blanche.

Je la jette sur le lit et un sourire carnassier se dessine sur le visage de Chris. Il fini d'enlever sa cravate et déboutonne sa chemise avec une extrême lenteur, je ne manque pas une miette de ce si beau spectacle. Je me mords la lèvre quand il se retrouve entièrement nu devant moi lorsque il fini de se déshabiller.

Je souris et entre dans la salle de bain alors que Chris me suit, entrant dans la douche après moi. 
J'allume l'eau et accueille avec plaisir les gouttes qui ruissellent sur mon corps, cette journée à été magique du début à la fin.
Les lèvres de celui que je peux à présent appeler mon mari se posent dans mon cou alors que ses mains caressent doucement mes épaules avant de remonter dans mes cheveux mouillés.
Je tends la main vers le flacon de shampoing mais Chris s'en empare avant moi, il en verse dans sa main et commence à l'étaler dans ma crinière.

- J'ai toujours rêvé de faire ça.

- Oui d'accord. Mais il faut le mettre seulement aux racines.

- Arrête de râler et laisse toi faire.

Je ris doucement en laissant Chris s'occuper de ma chevelure et on peut dire qu'il y met du cœur.
C'est vrai que j'ai râlé, mais seulement pour l'embêter. En fait, j'adore ce qu'il fait et la façon qu'il a de prendre soin de moi.

On reste encore de longues minutes sous la douche avant d'en sortir. Je me sèche mais ne remet rien sur moi et m'allonge sur le lit. Je me cale sur mes coudes pour regarder Chris avec un sourire assez subjectif. J'écarte lentement les jambes en souriant, passant ma main délicatement sur mes seins avant de la faire glisser sur mon ventre pour enfin me caresser là où je le désire le plus. Je passe mon majeur entre mes lèvres, le fait entrer en moi quelques secondes puis je viens frotter mon clitoris avec.

- D'accord alors, je vais juste m'assoir ici et... attendre que tu aies besoin de moi.

Chris sourit en posant ses fesses dans le fauteuil en face du lit. Je sais qu'il cherche à me faire céder en premier encore une fois puisque ça marche toujours. Seulement ce soir je serai plus forte que lui. Si il me veut, il devra venir me chercher.

Je continue de me caresser en regardant Chris. Il se tend un peu plus à chaque seconde, prenant parfois son sexe dans sa main pour effectuer quelques vas et vient. Il se branle fort, essayant de me donner l'impression qu'il peut se faire plaisir tout seul si il veut mais je sais que ce n'est pas vrai, pas vraiment en tous cas. Ça ne sera jamais aussi bien que quand nos corps ne font plus qu'un.

J'entre deux doigts en moi en les faisant coulisser rapidement tout en continuant de frotter mon clitoris avec mon autre main. Je ferme les yeux et rejette ma tête en arrière en appréciant le plaisir que je me donne, je sais que je ne vais pas tarder à jouir mais je sens le lit s'affaisser et Chris retirer mes doigts. J'ouvre les yeux en souriant, je jubile d'avoir enfin gagné une bataille après tout ce temps.

- Tu n'as pas besoin de tes doigts, j'ai beaucoup mieux pour toi. Souffle t-il d'une voix rauque.

- Je n'avais pas vraiment besoin de toi, j'y arrivais toute seule. Dis-je en me moquant.

- Non bébé. Rien ne sera jamais aussi bien que ma bite pour te faire jouir.

Il s'enfonce en moi brutalement sans me laisser le temps de répliquer. Je pousse un cri de surprise, vite remplacé par des gémissements de plaisir. Chris pousse des râle lui aussi, essayant de dissiper la frustration qu'il a ressenti il y a quelques minutes.
Ses yeux s'ancrent dans les miens et je place une main dans sa nuque et l'autre contre sa joue.
Il a raison, rien ne sera jamais aussi bien que lui pour moi, c'est pour ça que l'on est fait pour être ensemble, depuis toujours.

Ses coups de reins sont rapides et brutaux, chacun de ses muscles se contractent et nous jouissons en même temps, soulagés de faire redescendre toute cette pression que l'on a créée.
Son corps tombe contre moi et je passe mes jambes autour de sa taille pour chercher à le serrer encore plus. Sa bouche possède mon cou alors que mes doigts passe sur son dos lui créant quelques frissons.

- Je t'aime tellement.

Un faible "moi encore plus" sort de ma bouche et je m'endors aussitôt, bien trop à l'aise pour vouloir lutter contre le sommeil.

Brisés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant