Chapitre 15 : Faux fiancés

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Je lui fais face et lui répond :

- Oui, c'est lui.

- Je pensais qu'il serait, plus grand,
m'avoue-t-il confus

-Ah, on ne t'avait pas dit qu'il avait 3 ans ?

- Non.

Les autres qui ont entendu notre échange, échappent un rire dans un souffle. Isaac les dévisage et leur demande :

- Pourquoi vous ne me l'avez pas dit ?

- Pourquoi on l'aurait fait, c'est qu'un môme, c'est tout,
répond Rémi.

- Chuiii pas un môme, marmonne Mälik se trouvant dans mes bras

Isaac lève les yeux au ciel, et Mälik lui répond en tirant la langue.

- Bon bref, du coup qu'est ce que vous faites là,
nous demande Nadia

- On est juste venu rendre visite à ma sœur préférée, ment ironiquement mon père, en mettant son bras autour de ses épaules

- Et moi, alors, intervient le petit

- Mais oui, toi aussi.

- Florent.

- Oui Nadia.

- Je suis ta seule sœur, normal que je sois ta préférée.

- Ce n'est pas faux,
avoue-t-il vaincu par sa sœur

- Alors pourquoi vous êtes là, qui plus est avec eux, demande-t-elle en désignant de la tête Isaac et son équipage

- Tu sais Paul, celui qui nous a volés. Il va venir ici, on veut l'intercepter quand il arrivera avec son équipage et on récupérera nos coffres réceptifs, lui explique brièvement mon père.

- D'accord, et j'imagine qu'ils n'ont nulle part où dormir étant donné que leur bateau aussi va être dans la grotte,
déduit-elle

- C'est exact, mais comme on sait que tu es d'une grande générosité et qu'en plus t'as une grande maison,
la complimente mon père.

- C'est d'accord tant qu'ils ne volent rien, ça me va.

- Merci beaucoup, madame,
la remercie Isaac.

- Ne m'appelle pas madame, appelle moi Nadia ou Nad comme tu veux.

Il acquiesce et Nadia nous informe :

- On va passer par des petites ruelles afin qu'on ne se fasse pas trop remarquer. On va se répartir en groupe, 5,6 personnes avec moi, le même nombre avec Isa, la même chose pour Mathieu, pareil pour Rémi, un autre groupe avec Florent, un autre encore avec Pierre et pour finir un avec Jane. En priorité ceux de l'autre équipage avec nous, car ils ne savent pas où j'habite. Normalement, il ne devrait rester que votre équipage, mais comme ils sont déjà venus, ils ne devraient pas se perdre. On partira dans des intervalles de 10 minutes.

- D'accord,
répond mon père

Isaac prend les devant avec son équipage et leur explique :

- On va se répartir en plusieurs groupes. Ça sera des groupes de 5 à 6 personnes. Les chefs de groupe que vous allez devoir suivre sont les capitaines Morel, il s'interrompt et se tourne vers Nadia à qui il demande, Est ce que vous voulez que je dise juste Nadia ou Capitaine Nadia ou encore Capitaine Nad ?

- J'avoue que j'aime bien Capitaine Nad,
répond-elle avec un sourire satisfait

Il lui rend son sourire et continue :

- Capitaine Nad, Isa, Pierre, Rémi, Mathieu et pour finir Jane. Mettez-vous donc avec qui vous voulez suivre.

Une fois, son explication finit, il se met derrière moi et lance par conséquent ce qu'il leur a demandé. Ils s'exécutent et les groupes sont formés en un rien temps.

- On va partir en premier, nous annonce capitaine Nad

Elle part et constatant que nous formons encore une assez grande foule, je propose :

- On devrait s'éparpiller un peu, on attire trop l'attention.

- Oui, tu as raison, confirme Isaac.

Les différents groupes s'éparpillent , sur le port et petit à petit les groupes partent. Le mien part en dernier, afin que j'annonce à ceux qui reviennent de la grotte, le plan. Ce que je fais, puis nous partons. On prend une petite ruelle entre une boulangerie et un restaurant. Je regarde sans cesse derrière moi, et compte si nous sommes bien tous au complet. Au bout de la ruelle, on s'arrête, étant donné que ça donne sur une grande place. On longe les commerces à notre droite, tout en essayant de paraître le plus naturel possible.

À un hammam, on tourne à gauche et on emprunte un chemin étroit. On prend à droite et nous montons un escalier en bois qui mène au toit d'une maison. Une fois en haut, je fais un geste à tout le monde pour qu'ils s'accroupissent. On traverse le toit et à l'aide d'une planche en bois, on va sur un autre toit en face qui est trop loin pour sauter. On grimpe ensuite sur un mur afin d'arriver sur un autre toit plus haut, cette fois. Je me redresse complètement et leur indique qu'ils peuvent faire de même :

- Ici, on a plus besoin de s'accroupir, car on est au-dessus du marché et les toiles de couleurs là, nous cache. Vous voyez la grande maison là-bas, celle qui a un palmier qui dépasse.

- Oui,
me répondent-ils

La sirène ( en réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant