PDV Joy :
Je cours sur la piste, le plus vite possible, pour sentir l'air me geler les oreilles, pour sentir mon cœur taper contre ma poitrine, pour sentir mes jambes battre l'atmosphère, jusqu'à m'envoler. Ce n'est qu'une image bien sûr mais je suis persuadé que le ressentit serait le même. Et ça me fait un bien fou.
Mais, je sens que mes jambes ne vont pas tarder à me lâcher alors je ralentis doucement, pour finalement m'arrêter. Hors d'haleine, mais contente, je m'appuie sur mes genoux, plié en deux. Si Amel avait été là, elle m'aurait surement dit de me redresser et de lever les bras pour reprendre mon souffle. Cette pensée me fait sourire, mais je ne me redresse pas pour autant : il est tellement plus facile de se laisser porter par ses bras plutôt que de forcer son corps à porter tout son poids.
VOUS LISEZ
Ne t'arrête jamais de courir (gxg)
RomanceJe ne sais plus courir, ou plutôt, je ne peux plus, mais c'est pareil l'un fait l'autre. Et puis ça n'a pas d'importance, puisque les autres eux, le savent, et peuvent toujours. Amel, lycéenne et jeune espoir de l'athlétisme se retrouve dans l'inca...