PDV Anaïs :
- Mais j'en veux pas de ton truc, déclare Amel en me repoussant.
Je suis entrain d'essayer de l'agresser avec une barre vitaminée, pas par plaisir sadique attention, c'est pour le bien de sa santé quand Joy lance d'un coup.
- Je me demandais l'autre jour, comment vous êtes devenu amies ?
J'arrête mon agression à main armée. Amel réfléchit avant de sembler s'en souvenir.
- Elle a essayé de me frapper avec l'une de mes béquilles, répond elle simplement.
Petite plongée dans ma mémoire et effectivement elle n'a pas tort. Décidément nos rapports semblent toujours avoir eu leur part de violence.
- C'est sorti de son contexte, je précise pour ma défense.
- Nan le contexte ne justifiait rien, me contredit Bastien.
- Arrête de raconter n'importe quoi toi, je lui réplique. Je vais te raconter la vraie histoire, je déclare à Joy avec un mouvement de bras mystérieux qui aurait fait une parfaite transition dans un film.
- Omet les passages compromettants s'te plait, lance Amel.
- Ha non sinon c'est nul ! Je réplique.
Flashback (2 ans plus tôt) :
PDV Anaïs :
Cela fait un peu moins d'un mois que je suis arrivée dans ce bahut et dans cette nouvelle équipe d'athlétisme. Changer de lycée au milieu d'année dès la seconde, il faut croire que j'aime les défis. Mais bon avec ma sociabilité c'est presque trop facile. J'attrape ma veste mais mon regard s'attarde sur Amel, l'une des filles de l'équipe. Elle est toujours là aux entrainements, avec ses béquilles. On m'a dit qu'un peu avant que j'arrive elle courait plus vite que n'importe qui ici, même que les mecs. Elle ne semble plus courir du tout. Elle passe son temps à regarder les autres le faire. Elle me parait bien moins incroyable que ce qu'on m'en avait dit, une paire de béquilles semble avoir suffi à l'éteindre. Elle m'intrigue. On va voir qui est la plus incroyable de nous deux Amel.
Aujourd'hui c'est entrainement mais vu que je me suis mangé la gueule en gym et que j'ai le poigné en vrac, le coach Harrins a décidé que j'étais dispensée. Alors je regarde les autres s'échauffer. Je ne vais pas rester une heure et demi à les regarder je me fais déjà chier, je peux pas rentrer chez moi non plus parce qu'avec mon poigné je peux pas conduire, faut que Charlie me ramène. Soudain mon regard se tourne sur un des bancs au bord du terrain, je souris ça y est j'ai trouvé mon occupation pour la soirée.
Je m'approche du banc. Attaquons franchement
- Bonne nouvelle pour toi, ce soir je suis là pour t'enmerder, je déclare à la fameuse Amel qui y est tranquillement assise.
PDV Amel :
Je relevé la tête en fronçant les sourcils. C'est la seconde qui est arrivée en cours de route. Je me rappelle même pas de son prénom et elle débarque comme si on était pote, elle est un peu bizarre nan ?
- Heu salut ? Je lui réponds.
Elle s'assoit à côté de moi, à l'aise pour une nouvelle.
- L'enthousiasme se lit sur ton visage, a-t-elle déclaré en levant légèrement les sourcils.
Je suis sensé être enthousiasme de quoi ? Qu'on me colle quand je veux être tranquille ? Je fronce le nez comme seule réponse, elle ne va pas me faire chier longtemps nan ?
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Ne t'arrête jamais de courir (gxg)
RomantizmJe ne sais plus courir, ou plutôt, je ne peux plus, mais c'est pareil l'un fait l'autre. Et puis ça n'a pas d'importance, puisque les autres eux, le savent, et peuvent toujours. Amel, lycéenne et jeune espoir de l'athlétisme se retrouve dans l'inca...