Chapitre 21

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PDV Joy :

      J'ai repris les entrainements individuels avec Amel. Mais ce n'est plus comme avant, quand je la regarde, je repense sans cesse au baisé du vestiaire. Je ne sais pas pourquoi, et je ne sais pas si c'est normal ou mal.

- On fait encore deux départs et je te laisse tranquille, m'informe Amel.

J'hoche la tête, tout en reposant ma gourde. Je crois que je la fuis un peu du regard depuis que l'on s'est réconcilié, mais c'est tellement étrange cette façon que mes sentiments ont de se mouvoir quand je l'observe.

Je me positionne sur la ligne de départ


         Amel regarde son chrono.

- C'est pas mal, mais ça reste ton point faible, commente-t-elle.

Assise par terre, je lève les yeux sur mon amie. Elle vient s'assoir à côté de moi.

- Tu as l'air un peu ailleurs en ce moment, observe Amel, ça va ?

Cela fait maintenant presque un mois que l'on s'est réconcilié alors pourquoi je n'arrive pas à m'enlever cette danse de la tête ? Pourquoi je veux encore sentir sa peau contre la mienne ? Pourquoi je regrette tant de l'avoir repoussé ? Elle a quelque chose de plus que toutes les filles que j'ai plus rencontrées. Elle est belle, calme, combative, on a l'impression que rien ne pourra jamais la faire tomber. Et je crois que je l'aime.

       A quoi je pense ? Je ne peux pas me permettre ses sentiments après l'avoir repoussé ! J'ai tout gâché ! Qu'est-ce que j'espère ? Je lui ai fait du mal et maintenant je voudrais revenir ? Je suis stupide et je déteste tout ce que j'ai fait.

       Je me lève, Amel me regarde faire surprise. Il faut que je parte, avant de faire une mauvaise chose.

- I- Il faut que je rentre, je déclare sentant mon cœur se serré.

Je me déteste ! Moi et mon incapacité à comprendre mes sentiments. Pourquoi j'ai été assez bête pour penser que je ne pourrais pas aimer une fille.

Amel fronce les sourcils.

- Joy ça va ?

J'hoche la tête mais j'ai du mal a caché mon mal être.

- ça va, Il faut juste que je rentre, j'ai quelque chose à faire, je mens.

Je me retourne pour partir mais Amel m'attrape la main. Je me retourne face à elle, un peu paniquer, il ne faut pas que je reste. Elle se relève difficilement sans lâcher ma main comme pour s'assurer que je ne parte pas.

- Joy qu'est qui ne vas pas ? insiste-t-elle.

Je ne veux pas la fuir comme la dernière fois, je ne veux pas partir, mais je ne peux pas rester.

- Je dois y aller, je répète les larmes aux yeux. Je ne veux pas te faire de mal.

Amel m'observe un peu perdu, gardant ma main fermement tenue dans la sienne.

- Je ne te laisserais pas partir avant de m'avoir dit ce qui ne va pas, même si cela doit faire mal, répond-t-elle calmement. Parle-moi.

Je ne sais plus ce que je veux, je me sens submergé par tout ce que je ressens.

- Je crois que je t'aime ! Mais je t'ais repoussé, et je t'ai blessé. Je n'arrête pas de penser à quand tu m'as embrassé et je regrette tellement tout ce que j'ai fait. J'ai peur que tu ne veuille plus de moi. Et je le comprendrais.

Je regarde Amel, et elle m'observe. Elle semble hésitée.

- Tu m'aimes ? répète-t-elle perdu.

J'hoche la tête essuyant mes larmes.

        Soudain je sens sa main libre se glissé sur ma joue. Je relève mon regard surpris avant de sentir ses lèvres se posaient sur les miennes. Toute la tension de mon corps redescend et je ferme les yeux soulagés. Ses doigts s'entrelacent au miens tandis que son autre main passe dans mes cheveux. Mon cœur bat la chamade et je passe ma main dans son dos rapprochant son corps. J'aime sa présence et je veux rester ainsi pour toujours. Elle écarte légèrement ses lèvres et je sens son souffle contre ma bouche.

- Je t'aime, et ça ne changera jamais, même si doit faire mal, murmure-t-elle.

Moi aussi je l'aime et les mots me manquent, alors je celle à nouveau nos lèvres. Je n'aurais jamais pu espérait trouver quelqu'un aussi bien qu'Amel. Je l'aime, vraiment, et maintenant j'en suis sûr.

        Je profite de notre baisé puis détache à nouveau nos lèvres.

- Si tu savais comme je t'aime Amel, je souffle heureuse.

Elle sourit puis m'enlace, enfouissant son visage dans mon coup.

- J'espère.

Ne t'arrête jamais de courir (gxg)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant