Chapitre 6

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Les jours qui avaient suivis la mort de Georges avaient étés laborieux. Sa mort avait été un choc pour tout le monde. Je me souvennais d'une expression qui disait, je crois: le calme après la tempête. Et bien, elle est à moitié vrai. Il est vrai que 1 semaine après sa mort j'allais un tout petit peu mieux, mais ça ce n'était que la face visible de l'iceberg.

 En realité, je disais à tout le monde que j'allais mieux, que je dormais, que je mangeais pour ne pas les inquiétés. Dès que je fermais les yeux, je voyais Georges hurler à s'en déchirer les cordes vocales, je dormais 3-4 heures par nuit. Pour ce qui était de manger, peut importe ce que je mangeais, ça me donnais envie de vomir. Mais, je n'étais pas le genre de fille qui voulait mourir, au contraire, je m'attachais à la vie comme Minho courrerais pour échapper à un griffeur dans le labyrinthe, je vivais pour lui, je vivais pour Georges. 

Ce matin, je m'étais reveillée vers 4h, Frypan était en cuisine. J'étais partie dans les bois, comme tout les matins depuis la mort de Georges, j'avais trouvé un arbre et je m'entrainais à me battre dessus. Qui sait? ça peut toujours être utile. En une semaine, j'avais progressée. Vers 6h, je sortis et me dirigea vers l'infirmerie, j'avais, encore une fois, pas faim.

Arrivée à l'infirmerie, il n'y avait évidemment personne, j'en profita pour ranger les médicaments correctement et tout nettoyer. Vers 8h, Clint et Jeff arrivèrent, et nous discutâmes toute la matiné, il n'y avait eu aucun blessé. Nous allâmes ensuite mangés vers 12h30. Je me força à mangé un peu de carrotes avec une tomate sous le regard inquiés de mes amis.

-Qu'est-ce qui a? J'ai une tache sur le visage? demandais-je.

-Pourquoi tu manges que ça? demanda Newt.

-J'ai pas très fin, mais ne t'inquiète pas, je vais bien. Dis-je avec un sourire se voulant rassurant.

Nous finîmes de manger et retournâmes travaillés. L'après-midi ce passa dans le calme. Vers 17h30, alors que j'étais seule à l'infirmerie, Minho arriva:

-Coucou Nina, tu peux me soigner ça, s'il-te-plait?

-Bien sûr, installe-toi sur l'un des lits.

Il s'installa et je pris de quoi soigner sa blessure.

-Comment tu t'es fait ça? demandais-je curieuse.

-Je courrais et je me suis pris un mur, quand je me suis relevé, y'avais un griffeur à l'autre bout du couloir et il m'a griffés. Expliqua-t-il.

Je pris un instant pour réaliser ce qu'il venait de me dire. Je me releva d'un coup et me recula les larmes aux yeux:

-Tu..tu as été piqué? demandais-je la voix tremblante et le souffle court.

-Nan ne t'inquiéte pas, aller viens là, dit-il en ouvrant ses bras.

Je mis réfugia instantanément et le serra dans mes bras aussi fort que possible. Nous restâmes comme ça 5 minutes, avant que je ne dessère notre entreinte et finîsse de le soigner. Lorsque j'eu finis, je rangea tout et fût surprise lorsque je me retourna de le voir toujours assis sur le lit:

-Tout vas bien? Lui demandais-je doucement.

-Je vais bien et toi?

-Je vais bien.

-Et sans le mensonge ça donne quoi? dit-il

-De quoi tu parles, je vais bien.

-Les autres sont peut-être aveugles mais moi, non alors dis-moi honnêtement, ça va?

-Nan, y'a plus rien qui va, dis-je en m'asseyant près de lui.

- Dis-moi tout.

-Depuis la mort de Georges tout, absolument tout c'est effondré, j'arrive plus à manger, dès que je ferme les yeux, je le vois crier et hurler à la mort. J'en peu plus, il est parti au moment où je n'étais pas là. Je suis parti 2 min chercher à manger et quand je suis revenu... Quand je suis revenu c'était trop tard, il était parti, je n'ai même pas pus lui dire au revoir. Tu ne peux pas imaginer à quel point je m'en veux. Si j'avais été là, si j'étais resté, il serait surement vivant. Tout est de ma faute.

-Nan, ça c'est un mensonge, tu n'y est pour rien t'as fais tout ton possible pour le sauvé, sauf que ces connards de créateurs lui ont enlevés la vie, ils ont pris ce que tu avais de plus cher au monde, ils ont pris une de tes raisons de vivre, mais tu es toujours là. Tu es la fille la plus courageuse que ce monde puisse connaître, tu surmontes les épreuves peut importe ce qui peut t'arriver t'abandonnes pas. Tu veux que je te dises, y'a des gars ici qui sont morts parce qu'il n'était pas assez courageux et qu'ils ont abandonnés. Mais toi, t'abandonnes pas au contraire tu survis et tu t'accroches quoi qu'il en coûte.

J'allais lui répondre lorsque Newt rentra brusquement dans l'infirmerie:

-Bordel, t'es là Minho, ça fait une heure que je te cherche.

-Desolé, mais je me vidais de mon sang, dit-il en rigolant.

-T'es bête, aller viens Albi veut te parler.

Il partirent tous les deux me laissant seule dans mes pensées.

Le labyrinthe de Nina (Minho x Nina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant