Chapitre 10

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-Si tu l'as reveille, je te jure que je te tue, entendis-je, sûrement Minho.

-Calme mec, on doit y aller en plus, dis Ben, je suppose.

-J'arrive.

Je sentis la main de Minho dans mes cheveux, ce qui me reveilla correctement. Mais, je fis semblant de dormir pour ne pas avoir à bouger :

-Princesse, je sais que tu ne dors pas, je vais devoir y aller.

Je resseras ma prise autour de son torse et ouvrit mes yeux :

-J'ai pas envie de bouger, dis-je, je suis bien là.

-Je sais que tu es bien là, mais je dois y aller et toi aussi.

-Mouai, j'ai pas envie quand même.  

-Aller debout mon coeur, sinon Alby va nous tuer.

Je me leva malgré l'énorme flemme qui était présente dans tout mon être. Nous allâmes prendre notre petit-déjeuner et nous discutâmes avec nos amis :

-Alors bien dormis les amoureux ? demanda Ben.

-Ouai bien et toi ? demandais-je en retour.

-Bien, bon, Minho c'est l'heure dépêche-toi on va être en retard, annonça Ben.

-C'est parti, repondit le concerné, sans vraiment d'enthousiasme.

Ils partîrent vers les portes. Je me leva rapidement, et courru les rattraper. Une fois à l'heure niveau, j'embrassa Minho et leur fis un calin en leur disant d'être prudent. Ils partîrent et ma journée de travail commença. 

Je rejoignis Clint et Jeff à l'infirmerie, nous discutâmes tout en rangea l'infirmerie et les quelques médicaments que la boîte nous avait envoyée. Durant la matinée, nous avoins eu la visite de 2 trancheurs et d'un batisseur. Vers midi, nous allâmes mangés. Je rejoignis Newt, Winston, Chuck, Gally, Frypan et Thomas :

-Mais pourquoi ? demanda Thomas, ce qui sembla agacer les garçons.

-Pourquoi quoi ? demandais-je.

-Pourquoi on est enfermés ici ?

-Et bien ça on en sait rien, ce qu'on sait c'est que l'on est là et qu'on doit s'échapper.

-Et pourquoi tu es la seule fille ? 

-J'ai l'air de savoir ? demandais-je retoriquemment.

-Pas vraiment, repondit-il.

-Bien, maintenant mange ça va être froid, dit Frypan.

-C'est un repas froid, dis-je sarcastiquemment, faisant pouffer de rire mes amis.

-Aller, vas-y moque-toi de moi, dit-il en prenant un air faussement triste.

Nous finîmes de manger dans la bonne humeur et nous retournâmes travailler.

Vers la fin d'après-midi, Newt arriva en courant en nous disant de nous dépêcher. Nous arrivâmes en courant près du rassemblement de blocards. Lorsque j'arriva, mon coeur batta un bâttement, et je cru que j'allais m'effondrer au sol. Ben était au sol, la respiration rapide et saccadée. Une piqure de griffeurs était au niveau de son estomac. Il hurlait comme Georges l'avait fait avant de mourir, c'était horrible à entendre. Il nous suppliait de l'écouter, mais Alby donna ses ordres :

-Enmener-le au gnouf, il sera banni ce soir.

À l'entente du mot bannissement, mon coeur se brisa. J'allais perdre un autre ami. Un Frère.

Ma respiration commença à se faire plus difficile, ma vision à se floutter et ma tête se mit à tourner. J'étais entrain de faire une crise d'angoisse. Je cherchas Minho du regard mais je ne le vis pas :

-Nina, ça va ? demanda Newt.

-Il est où Minho ? demandais-je, en essayant de respirer correctement.

-Il est là-bas, repondit-il. T'as une crise d'angoisse ?

Je fis oui de la tête. L'air commençait à vraiment manquer et je sentis mes poumons me brûler. 

-MINHO, hurla Newt.

Minho arriva en courant et me pris directement dans ses bras. Après la mort de Georges, j'avais commencé à faire des crises d'angoisse et Minho était le seul à savoir les calmer. Mais, cette crise là, elle était différente des autres, d'habitude je peux respirer un peu, là, c'était impossible de respirer. Minho remarqua ma difficulté à respirer et, sans réfléchir, il m'embrassa. Le fait de m'embrasser avait coupé ma respiration, et lorsqu'il sécarta, je pus à nouveau respirer correctement :

-Regarde-moi, dit-il, tout va bien, je te promet que ça va s'arranger, je te laisserais pas tomber, c'est promit, ok ?

-Oui, répondis-je, je veux pas perdre un autre ami c'est tout.

-Tu sais quoi, tu vas aller te reposer, et quand tu te reveilleras tu veras que ça ira mieux.

-Tu veux bien rester avec moi ?

-Bien sur, ma princesse.

Nous partîmes en direction de son hamac. Lorsque nous fûmes arrivés, il s'allongea et je vint me caler dans ses bras. Peu de temps après, je m'endormis profondement.

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-Princesse, il faut que tu te reveille, c'est l'heure.

Je sentis sa main dans mes cheveux, ce qui me rassura :

-Allez, viens.

Nous nous levâmes et je partis en direction des portes, tandis que Minho allait chercher Ben.

Lorsque j'arriva, je rejoignis Chuck, le pauvre. Il était trop jeune pour assister à cela. 

Minho arriva quelques minutes plus tard, en compagnie de Ben. Ben avait les mains attachées au-dessus de la tête, sa respiration était toujours rapide et saccadée et il avait un liquide noir qui sortait de sa bouche. Il nous suppliat de l'écouter et de le croire. Minho jetta le sac de nourriture à l'interieur de Labyrinthe et je pus voir dans son regard enormement de tristesse. Alby cria au bocards ayant des perches de pousser Ben dans le Labyrinthe. Chuck parti à ce moment et Thomas, qui était à côté de moi, sembla choqué. Lorsque les portes se refermèrent, en efferment Ben à l'interieur du Labyrinthe, Alby dit :

-Il appartient au Labyrinthe maintenant.

Il partit suivi de presque tout les blocards. J'allas rejoindre Minho et le pris dans mes bras, nous avions, tout deux, perdu un autre ami, un autre frère.

Ce soir là, nous mangeâmes en silence, l'ambiance était pesente, mais personne ne voulait parler, nous étions tous encore trop triste. Lorsque j'eu fini de manger, je me dirigea vers le lac, dans la forêt et j'y resta environ 10 minutes, jusqu'à ce que j'entende quelqu'un s'approcher. C'était Minho. Il s'assit à côté de moi et laissa son regard se perdre, tout comme le mien, dans l'eau du lac :

-Il va me manquer, dit Minho, après plusieurs minutes de silence.

-À moi aussi. 

Je posa ma tête sur son épaule et il passa un bras autour de mon bassin. Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions là, mais la fatigue commença à s'emparer de moi :

-Je vais me coucher tu viens ?

-J'arrive, répondit-il.

Nous nous levâmes et nous partîmes nous coucher.

-Je t'aime, dis-je.

-Moi aussi, je t'aime.

 Nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre.

Le labyrinthe de Nina (Minho x Nina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant