Chapitre 11

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Ce fût l'une des nuits les plus courtes que je n'avais jamais vécu de toute ma vie. Nous nous étions couchés très tard, et j'avais mis du temps à m'endormir. De plus, je m'étais reveillée plusieurs fois dans la nuit. Conclusion, le reveil fût très, très difficile :

-Princesse, tu sais que l'on doit se levé, me chuchota Minho pour me reveiller.

-Pas moyen, prennons une journée de repos.

-Tu sais très bien que ce n'est pas possible. Aller debout, annonça-t-il en commençant à se lever.

Nous nous levâmes, bien que l'envie n'y était pas, et allâmes manger. Lorsque nous eûmes finis de manger, nous partîmes devant les portes du Labyrinthe. Newt et Alby nous rejoignirent quelques minutes après :

-Minho, tu es prêt ? demanda Alby.

-Tu y vas avec lui ? demandais-je avec étonnement.

-Oui, repondit-il.

-Soyez prudent, à ce soir. 

Nous échangeâmes un calin collectif, et un baiser pour Minho et moi et ils partirent dans le Labyrinthe pour la journée. Il ne restait plus que Newt et moi :

-Tu as peur qu'il ne rentre pas ? demanda finalement Newt après un court instant de silence.

-Oui, c'est normal je penses, on a perdu Ben hier, repondis-je.

-C'est vrai, mais ils vont s'en sortir, comme toujours.

-Comme toujours, répétais-je.

Nous partîmes ensuite travaillés à nos poste. Je rejoignis Clint et Jeff à l'infirmerie et la matinée se passa normalement sans aucune visite. À midi, nous allâmes mangés et ensuite nous retournâmes travaillés. 

En fin d'après midi, il se mit à pleuvoir et tous les blocards allèrent se proteger sous un abris. Pour un fois qu'il pleuvait, j'en profita et alla m'amuser sous la pluie, tant pis si je suis malade. À la fin de ma danse improvisée, je me sentis mieux, j'avais enfin reussi à exterioriser mes émotions. Le problême étant que Minho et Alby n'étaient toujours pas revenus du Labyrinthe, ce qui commença à m'inquiéter fortement. 

Nous allâmes tous devant les portes et nous les attendîmes pendant quelques minutes. Puis Thomas prit la parole :

-Pourquoi on enverrait pas quelqu'un ?

-C'est contraire aux règles, repondit sèchement Gally.

-On évite les pertes inutiles, ajouta Newt.

D'un coup Thomas pointa du doigt le fond du couloir du Labyrinthe :

-Là, regardez !

Sans hésitation je me leva et courru dans le Labyrinthe, malgré les menaces des autres, et alla aider Minho à porter Alby qui était blessé. Mais, les portes commencèrent à se refermer :

-Nina cours, va-t-en, hurla Minho.

-Sûrement pas, dis-je en hurlant aussi.

Les autres blocards continuaient de nous encourager. 

Je ne me souvenais pas vraiment qu'est-ce qu'était un film, mais ce moment aurai pût être une scène triste et touchante. Deux amants face à la mort, portant un homme à moitié mort, avec leurs amis les encourageant à se depêcher, et leurs disant d'abandonner le blessé. Mais, comme deux fous, faisant face au danger, ils continuent à vouloir sauver une vie, bien qu'elle soit probablement déja perdu. Comme si, la mort, était quelque chose qui ne pouvait les atteindres. Comme si ils étaient immortels.

Les portes étaient presque fermées, mais nous n'étions toujours pas rentrés. Le pire arriva lorsque Thomas, prit d'une folie inexplicable, franchis les portes du Labyrinthe sans que l'on ne s'y attende. Une seule phrase fût prononcée par Minho :

-Bravo, vous venez de signer votre arrêt de mort.

Mais ça, je n'en avait que faire. Je le pris dans mes bras et le serra aussi fort que je le pus. J'avais eu la peur de ma vie. Il ressera mon entreinte, et nous restâmes comme ça quelques minutes. Si je devais mourir, je choisirais de mourir tout de suite. Lui et moi enlacés au milieu du danger et la mort s'approchant lentement, comme un lion s'approcherait de sa proie endormis paisiblement. 

Mais à ce moment, nous n'en avions que faire du danger, c'était juste lui et moi face au Labyrinthe et au griffeurs :

-On devrait pouvoir cacher son corps, dit Thomas, lorsque nous fûmes tous debout.

-Où ? demanda Minho.

-Le lierre, dis-je comme une évidence.

Nous prîment son corps et le portâmes pour le cacher. Lorsque nous eûmes trouvés la bonne cachette, nous commençâmes à l'accrocher et nous tirâmes pour le faire monter. Mais, au loin on entendis un griffeur, et Minho s'en alla en courant, trouillard pensais-je. Lorsqu'il parti, thomas dérapa et nous nous retrouvâmes tout les deux dans un trous en-dessous du lierre. Nous en profitâmes pour accrocher la corde qui maintenait Alby en hauteur à une autre au sol. Thomas sortit de notre cachette, et eût tout juste le temps de se cacher qu'un autre griffeur arriva.

Ensuite, tout se passa très vite. Il avait dû partir à cause du griffeur. J'étais sortis de ma cachette et j'avais commencé à courir. Mais Jean-Jesus le Griffeur en avait décidé autrement. Il se mit à me courir après, et à ce moment, je me remercia interieurement d'avoir un bon cardio et de m'entrainer tout les soirs ou presque dans la fôret. 

Suite à cette course-poursuite entre Jean-jesus et moi, je finis par trouver Minho et Thomas, et, ensemble, nous nous mîmes à courir comme si notre vie en dépendait, car là, c'était le cas. 

Nous vîmes un mur qui se refermait et nous en profitâmes pour le distancer. Mais, Thomas attendit le griffeur et entama une course-poursuite entre lui et Jean-jesus. Thomas sortit vivant du mur, tandis que Jean-jesus, lui, mourru sur le coup.

Il n'y avait plus de griffeurs au alentour. Je mis une grosse giffle à Minho :

-Ça, c'est pour nous avoir laissés dans le petrin tout à l'heure.

Mais il ne reagit pas vraiment et me pris seulement dans ses bras. La fatigue commençais à vraiment me peser.

Après cette séance reconfort, nous nous dirigeâmes vers là où nous avions laissés Alby. Une fois sur place, nous le descendîmes et nous dirigeâmes vers les portes tout en le portant.

Lorsque nous fûmes rentrés au bloc, tout le monde nous applaudis et nous posâmes Alby "délicatement" au sol. Clint et Jeff arrivèrent et s'occupèrent de lui pendant que les autres blocards nous posait mille et une questions.

Ce jour-là, nous eûmes une journée de repos et nous decidâmes de faire le conseil le lendemain matin. 

Nous allâmes mangés et allâmes nous coucher. À peine nous étions nous couchés que nous nous étions endormis. Nous nous reveillâmes seulement le lendemain matin peu de temps avant le lever du soleil, et nous en profitâmes pour savourer se moment ensemble, à discuter et rigoler, pas trop fort pour ne pas reveiller les autres.




Le labyrinthe de Nina (Minho x Nina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant