Chapitre 8

351 19 0
                                    

Lorsqu' Albi revînt sans le garçon, je ne compris pas, il était cencé me le ramener après la visite. Mais le garçon n'était pas là :

-Il est où le petit ? demandais-je.

-Au gnouf, il était trop paniqué, repondit-il d'un ton non-chalant.

-PARDON, C'EST UNE BLAGUE ! m'exclamais-je, CE N'EST PAS EN L'ENFERMENT QU'IL VA SE CALMER, AU CONTRAIRE !

Je partis en direction du gnouf, en volant les clés d'Albi au passage, et ouvrit au garçon qui se precipita dans mes bras. Le pauvre était complétement flippé, pire qu'avant. Pourquoi les créateurs avait emmené un gamin ici, au bloc, c'était incensé. Je l'emmena au refectoire et pris un bout de pain que je lui donna :

-Tiens mange, ça te feras du bien, dis-je.

-Merci

-Tu te souviens de ton prénom? 

-Nan, pourquoi je ne m'en souviens pas?

-Ça, faudrait le demander au créateurs.

-C'est qui les créateurs?

-C'est ceux qui nous ont enfermés ici. Tu sais, on vît tous la même chose, on se reveille dans la boîte sans souvenir, Albi nous fais la visite, on choisis un métier, et la vie reprend son cour.

-Mais je me souviendrais quand de mon prénom? 

-Dans 2 ou 3 jours, ça reviendras vîte, ne t'inquiète pas. Tu viens, Minho et Ben sont revenus.

-C'est qui Minho et Ben ?

-Viens, je vais te les présenter.

Nous partîmes en direction des garçons. 

-Salut les gars, je vous présente le nouveau, dis-je en prennant le garçon par les épaules pour le mettre devant moi.

-Salut Nina, tu te souviens de ton nom le nouveau ? demanda Ben

-Nan, mais Nina à dit que ça allait vite revenir ! s'entousiasma-t-il.

-Lui c'est Ben, et lui Minho, dis-je en lui montrant du doigt les garçons.

Au loin, on vît Newt arriver :

-Salut tout le monde, salua-t-il, vous venez la fête va bientot commencer.

-Vous avez déja tout préparé? demandais-je surprise de leur rapidité.

-Oui, sans rien cassé et sans se blesser, dit-il fière.

-Je suis fière de vous, bref, allons-y à cette fête! M'entousiasmais-je.

Nous partîmes tous en direction de la fête. Je rejoignis Fry, bien que je ne sois pas cuisto, je l'aidais lors des fêtes. Je l'aida à servir les verres de tout le monde, puis je rejoignis Minho et Ben:

-Salut les gars, ça va?

-Tranquille et toi? demanda Ben.

-Bien merci, et toi Min'?

-Ça va, ça va, repondit-il, visiblement perdu dans ses pensées.

Je vis au loin, le nouveau tout seul. Il me faisait de la peine, j'allas donc le rejoindre:

-Ça va le nouveau? demandais-je en m'asseyant à ses côtés.

-Ouai, c'est quoi ton métier? 

-Moi, je suis Medjacks, je m'occupe des blessés, pourquoi?

-Je me demandais juste, y'a quoi d'autre comme métier?

-Et bien, il y a trancheur, batisseurs, sarcleur, medjacks, torcheur et courreur.

-C'est quoi sarcleur, torcheur et courreur?

-Sarcleur c'est les jardiniers, torcheurs c'est ce qui nettois et courreur c'est ce qui vont dans le Labyrinthe.

-C'est quoi le Labyrinthe?

-Tu vois les murs là-bas? c'est ça le Labyrinthe, on cherche une sortie depuis presque 3 ans, le probleme c'est qu'il bouge toute les nuits pour former de nouveaux positionnnement, et les courreurs, tout les matins, ils partent dans le Labyrinthe et reviennent le soir pour ne pas être enfermer. Personne ne survit une nuit dans le Labyrinthe.

-Pourquoi personne ne survit une nuit dans le Labyrinthe?

-A cause des griffeurs, on ne sait pas vraiment à quoi ils ressemblent, tout ceux qui en ont vu sont morts et n'ont pas eu le temps pour en parler. 

Soudain un cri venant du Labyrinthe fît sursauter le garçon:

-C'était quoi ça? s'exclama-t-il.

-Ça, c'était un griffeur mon pote, repondit Gally juste derrière nous, que je n'avais pas remarqué.

-J'ai peur, dit-il.

-On est en sécurité au bloc, le rassurais-je, les murs nous protègent d'eux. 

Je le pris dans mes bras pour le rassurer, ce qui sembla fonctionner. Au même moment, Albi annonça la fin de la fête et nous partîmes dormir.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Du sang, partout, au sol, sur les meubles, sur les murs, et même quelques gouttes au plafonds. Mes parents morts au sol, et des soldats vêtus de noir, dont les visages étaient cachés par des marsques effrayants. J'avais peur, je le ressentais, la petite Nina en face de moi était terrifiée. Et son frêre et sa soeur étaient dans le même état d'esprit, terrifiés. 

Je ne comprenais pas pourquoi je me voyais, à chaque fois que je faisait un cauchemard, c'était comme ça, je me voyais comme ci j'étais une personne assistant à la scène, sans y participer.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Une salle plongée dans le noir. D'un coup, la lumière s'allume. Je suis à l'infirmerie, Georges est là, il me regarde, mais pas avec un regard aimant, je voie de la haine dans son regard, ses yeux sont injectés de sang. Soudain, il hurle:

-Tues moi Nina, s'il te plait, si tu m'as aimé, tues moi, me supplie-t-il en hurlant.

-Je.. Je peux pas Georges, c'est impossible, repondis-t-elle.

-Nina, s'il te plait.

-JE PEUX PAS, hurlas-t-elle.

Ce n'était pas un souvenir, ce moment n'était jamais arrivé, c'était mon imagination, je devais me reveiller.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 Je me reveilla en sursaut, c'était devenu une habitude à force, et vit que personne n'était reveillé. Je partis dans la forêt et m'entraina en essayant de nouvelle esquive. Au bout de 3 minutes d'entrainement, j'allas au lac et me beigna. Lorsque je sortis de la forêt, les premiers rayons de soleil était là, et tout le monde, sauf Frypan, dormait. 

Je partis en cuisine pour voir Frypan, il était un peu comme un frère pour moi :

-Salut, dis-je.

-Salut, ça va?

-Ouai et toi?

-Ouai, dis moi, tu fais quoi dans la forêt tout les matins?

-Et bien, tu vas surrement te moquer, mais je m'entraine à me battre pour mieux savoir me défendre. Ça me permet de m'évader et de penser à autre chose. Comment tu as su que j'étais là-bas?

-Je me reveil plus tôt en ce moment, je te vois bien partir tout les matins.

Nous continuâmes à discuter jusqu'à ce que les blocars ce reveillent les uns après les autres. Le nouveau arriva et hurla dans toute la cuisine :

-Je me souviens de mon prénom, je m'appele Chuck, s'ecriat-il.

-Bienvenue Chuck, hurlèrent tout les blocards à l'unissons.

Nous finîmes de manger et allâmes travailler. 


Le labyrinthe de Nina (Minho x Nina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant