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Nous arrivons rapidement sur le parking du magasin , les routes sont plus ou moins vides à cette heure-ci tout comme le parking .

J'ouvre ma portière et sort de la voiture toujours agrippé à cette dernière .
Je lève mon regard vers le ciel pour remarquer que l'ancien bleu de la veille a disparu pour laisser place à un immense nuage gris qui assombrit tout le paysage et au vent qui souffle légèrement dans mes cheveux .

Le bruit du claquement d'une portière me réveille de mes songes , je tourne la tête vers Maxime qui vient de sortir de la voiture .
Je remarque , au passage , les lettres lumineuses sur le toit du magasin s'allumer en même temps .

-Maxime : On devrait acheter des parapluies !

-Jordan : Oui en effet !

Nous avançons vers l'entrée du magasin au niveau de laquelle un grand rideau métallique vient de se lever.  Les lumières jaunes rappellent la chaleur de la journée d'hier qui contrastent avec la noirceur du temps .

Nous pénétrons le bâtiment dépourvu de clients et ne vivant que grâce aux caissiers et au bruit des néons gressillants .

Aussitôt le portique franchit ,nous remarquons le rayon des vêtements. Nous nous y dirigeons donc .

Maxime saisit sur un présentoir une casquette qu'il enfile aussitôt avant de se retourner vers moi .

Son regard innocent se lève vers le mien quelques centimètres plus haut . Inconsciemment, je souris et détourne le regard.

Ce détournement me permet de remarquer de grandes vestes sobres : exactement ce qu'il nous faut .

-Jordan : c'est ce qu'il nous faut non ?

-Maxime : oui .

-Jordan : Parfait alors ! En plus c'est pas trop cher .

Maxime prend les vêtements sur son bras pendant que je reste perplexe .

-Jordan : euh max ... je vais par là il faut que je regarde un truc .

-Maxime :D'accord moi je vais voir s'il y a des parapluies .

Je m'éclipse vers le fond du rayon et une fois loin de Maxime qui part à l'opposé de moi,  je touche mes joues : brûlantes ...
Je relève ma tête pour me regarder dans le miroir , je remarque des formes rougeâtres sur celles-ci .

-Jordan : Ça doit être le chauffage du magasin (me dis-je intérieurement pour me rassurer )

Mais  les seuls chauffages sont aux entrées du magasins et il vient juste d'ouvrir il n'a donc pas pu chauffer avec la chaleur corporel d'un amas de gens .

Je ferme les yeux et revois son regard levé vers le mien.  Je secoue la tête comme pour chasser cela de ma tête

-Jordan : c'est gênant les regard proches comme ça...

Je part alors à la recherche de Maxime dans le magasin, 

Je le retrouve et nous payons nos articles à la caisse avant de ressortir du magasins accueillant petit à petit des gens .

Soudain le téléphone de Maxime sonne , ce dernier me donne les affaire pour qu'il puisse le sortir de sa poche et décrocher. 
Étant toujours à côté de lui j'entends l'entièreté de l'appel :

Remords Inavouables (joyxem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant