Une journée confinés

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[-Mon cœur était comme un grand 8]

Un gros bruit sourd me réveille en sursaut . Je me raidis et me redresse sur mon lit en une minuscule fraction de secondes . Je tente de me focaliser sur ma respiration lente et lourde.

Je me lève du lit puisque de toutes manières je n'arriverai plus à me rendormir . J'avance vers la fenêtre et j'appuie sur le bouton faisant monter le volet roulant électrique.

Un paysage sombre illuminé pas des explosions blanches se dévoile sous mes yeux .
Les arbres se tordent en résistant a la violence du vent qui emporte tous les détritus du sol.

Les gouttelettes de pluie martèlent la vitre sans répit dans un bruit insupportable pendant que les éclairs continues de dessiner des fissures dans le ciel.

Je retourne près de mon lit et remarque Maxime allongé qui paraît totalement détendu.

Son corps est emmitouflé dans la couette jusqu'a son nez . Je décide de moi aussi retourner m'emmitoufler.
Je me laisse tomber discrètement sur le matelas et tire les draps sur moi , je ferme les yeux mais le sommeil me rejette , je reste donc tourné vers la droite : tourné vers Maxime.

J'ai pas envie de me tourner je suis trop bien dans cette position .
Maxime se tourne sur sa gauche , son visage endormi est donc maintenant face à moi , je me tourne gêné , rapidement vers le plafond .

Un certain temps plus tard j'entends Maxime bouger .

-Maxime : Tu dors ?

Je tourne ma tête vers sa voix en gardant mon corps parallèle au sol .

-Jordan : Non.

-Maxime : Tu es réveillé depuis longtemps ?

-Jordan : Oui un petit bout de temps.

On reste un instant à se regarder face à face , ce temps semble durer une éternité pour mes joues qui se réchauffent jusqu'à me brûler de l'intérieur.

-Maxime :  Eh bah dis-donc c'est la tempête dehors !

-Jordan : Oui c'est ça qui m'a réveillé.

Je prend mon téléphone et je regarde l'heure qu'il indique .

Il est 10 heures du matin , c'est une heure plutôt correcte pour se lever .

Je propose à Maxime d'aller petit déjeuner, il accepte sans grande surprise pour ma part .

Il doit être affamé vu la vitesse à laquelle il saute du lit . J'ouvre ma valise et saisis des habits que j'enfile face au mur ,dos à mon ami espérant qu'il ne se déplace pas .

Une fois prêts nous suivons notre chemin habituel pour rejoindre le restaurant .

Assez basiquement nous avons le droit à des croissants et du jus d'orange frais .
Le restaurant multi-usage est presque vide , seul deux, trois couples sont présents.

Remords Inavouables (joyxem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant