Chaque jour je menais une valse effrénée avec la mort. Me sachant déjà aux Enfers, je serais hilare face à la mort. Mais j'y serais avec lui, il est mien, à présent, nous plongeons dans les bras de la mort.
"Occupez-vous de vivre, ou arrangez-vous...
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27 Avril 2005 :
Je ne ressens pas grand chose ce soir, je m'ennui, aucune euphorie grandissante. ce n'est pas étonnant à vrai dire, je vais certainement aller me prendre un verre pour me détendre. Je m'habillais à la hâte. A peine avais-je franchis le seuil de ma porte que je sentis mon téléphone vibrer. Je le décroche en regardant brièvement le nom , mais à la vue du contacte je soupirais. C'est lui.
- Ouais allô ?
- Si tu sors habille toi mieux, je t'emmène quelque part ou tu pourrais être utile.
Je raccroche énervée jurant contre lui, remontant en vitesse les escaliers . Je savais très bien ce qu'il voulait et ça me saoulait. J'aimerais l'envoyer se faire balader mais c'est impossible. Je l'avoue j'ai bien trop peur de mourir de ses mains. Mourir ne me fait pas peur, mais mourir à cause de lui m'effraie.
Je m'habille d'une longue robe noire ainsi qu'avec des boucles d'oreilles et un collier. Lorsque je franchis la sortie de l'immeuble il se tient face à moi devant sa moto.
- grimpe, nous allons dans un resto chic, un mec là-bas doit me fournir des infos mais je ne peux me montrer. Et puis si il voit une belle gonzesse, il pourrait me donner de meilleures info.
Je roulais des yeux face a ses propos avant de me laisser conduire a son resto, vie merdique, il me renseigne sa source et où il se trouve. Je m'avance dans la grande salle, regardant autour de moi. Tient, sa source c'est le Anaidéia du Tenjiku. Peut étonnant. Un charmant traître qui frappe ses amis pour la gloire. Il finira Améchanie, croyait le ou non.
- Madarame Shion ? Je suis l'ange*.
-Bien. Que veut-il savoir.
- combien de membre, prochaine mission où trouver votre chef, moyen de l'atteindre ou de l'affaiblir et si il est possible de lui obtenir une place au sein du Tenjiku.
- On est 400, déplacement dans le Kanto le 2 mai, il est complètement fou. Il suffit de jouer sur le plan mentale. Je pense qu'il sait s'y faire n'est ce pas. Quel pion docile tu es. Il pourra facilement se faire une place croit moi.
- Très bien. Je me retire, je te garde à l'œil. Un faux pas et tu ne pourras que courir а ta perte. Tu finiras Амécнаniе, mon cher Madarame.
Je récupère sa coupe de champagne en passant, je la boit d'une traite en regagnant la sortie. Je lâche celle-ci au sol signifiant la fin de mon travail ici. La coupe s'écraser au sol, faisant voler les éclats qui vinrent me griffer la jambe. Je m'avançai et le rejoint et lui raconte brièvement mon entrevue. Il s'en allait direction mon appart, la nuit était tombé, la lumière des reverbers ondulait sur la voiture. Lui, il avait vraiment une allure digne d'un chef. Je crois que même si je fais ça contre mon gré je lui fais confiance, je suis même sereine ici présent à ses côtés. La lumière reverbait sur sa peau et chaque secondes passé je me perdais dans sa contemplation. Alors que sa voiture s'arrête je lui prit la main, le regardant dans les yeux.
