contact soudain

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2 mai 2005 :

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2 mai 2005 :

Je suis partis de la chambre d'hôtel en compagnie de Kisaki, -《quartier libre ! 》 c'est ce qu'il m'avait dit. Alors je ne comptais pas laisser cette chance me passer sous le nez.

À peine étais-je partis de Yokohama que m'y revoilà. J'appelle Izana, son numéro préalablement récupéré grâce à Kisaki. Il faut bien qu'il me serve à quelques chose, c'est donnant donnant comme on dit. L'appel finit, rendez fixé et je me retrouve à présent face à lui.

Sa tête se penche sur la droite, il s'approche de moi. Son sourire glacial vient habiller son regard comme la dernière fois. Lui était un ange, un vrai, différent de moi, je suis le messager du diable. Ce qui est allé en Enfer y reste.  Il me dévisage, m'inspecte. Cherche-t'il quelque chose ? L'ange est magnifique, les Champs-Élysées¹ s'ouvriront à lui.

- Ton arme, où est-elle ?

- Je n'en ai pas.

Ses yeux s'écarquillent, il part en fou rire. Je suis mal l'aise. Un rire s'échappe de moi. Il essaie de reprendre son souffle tant bien que mal. Entre deux respirations il me demande si c'est vrai.

- Tu n'a pas peur ? Je pourrais te faire mal voir même pire...

- Effectivement, mais tu ne le feras pas. Tu attends quelque chose de moi. Tu es bien trop intrigué. Dans le cas contraire, jamais tu m'aurais aussi longuement regardé.

Après y avoir réfléchis une seconde il concéde à mes dires. On commence à parler sérieusement , de ce fait je lui expose le plan de Kisaki. Ainsi je réitère ma demande de nous intégrer au Tenjiku.

- Tu en veux à Mikey,. Tu ne jure que par sa perte, Kisaki pense comme toi . Si tu nous intégre à ton gang, nous allons apporter une grande force avec 450 nouveaux membres au sein du Tenjiku, de plus , je te le confie. Si tu suis Kisaki, tu seras le plus fort. Rien ni personne ne pourras t'arrêter. Même Mikey.

- Dans ce cas là, quitte le Black Dragon. Shiva Seishin, seconde de Kokonoi Hajime. Tu es vraiment vicieuse.

- Et toi complètement ravagé. Mais je vais le faire, ne t'en fais pas.

Il me regarde à nouveau, un sourire s'affiche sur son visage. Sa tête oscille sur la droite puis sur la gauche. Il m'attrape la main et s'approche de moi. Sa voix s'abaisse, il vient me murmurer à l'oreille.

- Shiva tu es si...intéressante. J'ai compris. Je veux bien être ton pion, mais seulement pour voir ton plan se dessiner. Pourquoi suis-tu si aveuglement Kisaki. Qui es-tu Shiva Seishin ? Es-tu Aporía², ou es-tu Dólos³ ?

On se quitte sans un au revoir. Rencontre soudaine, contact soudain, disparition soudaine, tout est brève, nos regards s'éternisent. Tout est prolongé. Chronos⁴ joue de la pendule, Le temps file, le temps est fugitif. Aphrodite⁵ joue de mon amour, elle appelle les tisseuses⁶. Klôthố⁷ file mes sentiments. Il s'en va, Il y met fin, il file. N'a-t'il pas entendu leurs appels . Je tends ma main vers son dos qui me fait à présent face, trop tard. Je ne peux pas l'arrêter . Je veux le ramener, je veux le faire mien. Mon souffle s'accélère, ma respiration devient saccadé. Il faut empêcher ça. Empêcher se vide de me ramener dans cette léthargie.

Mes pas me guident vers ma moto, je  fuis mes pensées, je les supplies d'arrêter de m'effrayer. Je secoue doucement ma tête chassant mes ruminations. Je m'en vais en direction de mon appartement, une envie de pleurer me prend. Ma gorge se noue, ma vision se trouble. Tout s'emmêle, est-ce que cela est nécessaire. Qu'est-ce que je suis en train de faire, pourquoi ai-je  l'impression que tout cela ne rîme à rien. Je ne doit pas oublier qui je suis , mon destin est promis à Móros⁸.

Mon corps se traîne chez moi, je marche tout en me déshabillant, m'en allant vers ma salle de bain. Le seuil de celle-ci franchis, dans un ultime soupire je viens enclencher le robinet de ma baignoire et me laisser tomber dedans. Mon esprit divague, mon cœur pleure et mes pensées hurlent. Mon cerveau s'endort. Je ne réponds plus de moi, l'eau s'écoule emportant avec elle ce qui m'effraie. À présent l'eau déborde, s'écoulant jusqu'au couloir. Mon corps complètement immergée, je sors la tête de l'eau et prise de panique je prend une grande inspiration cherchant une source d'air. Je me lève difficilement essayant de garder l'équilibre, mes jambes se défiles me laissant chuter au sol. Ma peau plaquée contre le carrelage froids et remplis d'eau. Je ne trouve pas la force de me bouger. Je reste ici, fixant le plafond. Je finis par me motiver à vider cette baignoire et essorer quelque peu le sol. Me dirigeant vers ma chambre , mon téléphone préalablement récupéré je m'écroule sur mon lit. À peine le temps de me reposer que je vois des appels manqué, tous de kokonoi.

Ni une ni deux je roule en direction de l'appartement de Koko, . Il doit s'inquiéter et puis je dois lui parler et le prévenir. C'est mon ami, il me comprendra et il sera quoi faire. J'entamais une descente, le vent basculait mes cheveux en arrière. J'accélère pour ressentir cette pression qui s'exerce.

Arrivée face à son immeuble je lui demande de me laisser entrer. Nous nous asseyons face à face, coupes de rosé dans les mains. Il me regarde longuement, lui aussi me dévisage, m'inspecte.

- Sale journée ?

Pour seul réponse un bruit à peine perceptible. Alors, sans crier garde je m'effondre. Je pleure encore et encore, mes barrières et ce mur que je m'étais efforcé à bâtir s'écroulent. Je m'écroule dans ses bras, je me libére de toutes mes peines. Aujourd'hui je n'ai pas quitté un gang, j'ai quitté ma famille. Mon ami est à présent mon ennemis. J'ai couché avec un salaud qui ne vois en moi qu'un pion. Je me dégoute, je me hais. Kokonoi se tient près de moi, il tient fermement mes mains dans les siennes essayant de me rassurer.

- À présent il faut tout me dire, tu ne peux plus garder tout ça pour toi. Je sais que tu es en colère, que tu ne souhaite que te venger du monde qui t'a tout pris. Mais aujourd'hui il faut me faire confiance, je suis là pour t'aider.

Je le sens me soulèver, déplacer mon corps à travers son appartement. Nous sommes dans sa chambre, il s'assoie sur son lit me déposant la tête sur ses genoux. Alors je lui raconte tout. Il est là, il m'écoute jouant avec quelques méches de mes cheveux, il ne s'en ira pas. Non pas lui à présent je le sais.

- Shiva, tu es plus qu'une amie. Tu es ma famille. Je ne te rejette pas, jamais. Je te rejoindrais par tout où tu iras. Maintenant que tu l'as retrouver tu sais ce qu'il te reste à faire.

Kokonoi à raison, même si c'est compliqué, je le tient. Kisaki ne m'échappera pas, il croit me tenir alors que c'est moi qui viens de l'encercler de partout. Prépare toi à souffrir.

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𝑫𝒂𝒏𝒔𝒆 𝒎𝒂𝒄𝒂𝒃𝒓𝒆 𝑰𝒛𝒂𝒏𝒂 𝒙 𝑶𝒄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant