Chaque jour je menais une valse effrénée avec la mort. Me sachant déjà aux Enfers, je serais hilare face à la mort. Mais j'y serais avec lui, il est mien, à présent, nous plongeons dans les bras de la mort.
"Occupez-vous de vivre, ou arrangez-vous...
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Je crois que ce soir, lui et moi avions abandonné nos propres principes. Repousser les limites de nos codes moraux internes. On faisait réellement une pause dans nos vie. À cet instant, je souhaitais le connaître, savoir tout de lui. Je voulais qu'a présent son nom inculque une histoire à mon esprit chaque fois que je le verrais.
Ma tête sur son torse, nos doigts entrelacés et sa main qui se perdait dans mes cheveux. J'aimerais que cet instant ne s'arrête jamais. Ce moment je le chérirais à jamais dans ma mémoire. Comme une douce mélodie que je jouerais lorsque mon cœur en ressent le besoin. Mnémési¹, je te confie mon histoire, mes souvenirs, prend en soin. Je ne peux pas me laisser aller à ça trop longtemps.
On se relève, reposé de cette pause dans notre inconscient. Izana, qui marchait devant se tournait en me tendant une main.
- Tu viens Ma Reine, je te raccompagne.
Je lui souris tout en attrapant sa main. Il me guide dans la nuit jusqu'à sa moto. Très vite nous nous dirigeons vers chez moi. Comme la dernière fois, cheveux au vent, main autour de sa taille et tête posée sur son dos. Je m'autorise à fermer les yeux m'imaginant une histoire que j'aurais bien honte de raconte. Ce genre d'histoire à vous faire fantasmer sur des choses malsaines. C'est comme ça que, votre esprits perverti, rend les choses horriblement magnifique.
Arrivé face à mon immeuble, sans se lâcher les mains nous pénétrons à l'intérieur. Le guidant à travers les étages, son visage me souriant dès que je me tourne. On entre tous les deux dans mon appart, Izana se pose sur le canapé tandis que je pars nous chercher des verres. Traversant le salon j'en profite pour cacher certain cadres ne voulant pas me révéler à lui tout de suite.
On est face à face, ses yeux sont encrés dans les miens. Jeux de regards, ne pas sombrer dans la tentation. Obnibulé par cette tentation, envie de braver l'interdit que je me suis imposé. Pour l'instant il est impossible que je le brave, je ne peux pas me résoudre à abandonner mes principes pour une chose malsaine.
- Tu es bien pensive, je le suis tout autant.
- Humm...
- laisse moi faire partit de ton destin.
- Il est déjà écrit, rien ne peux le changer, si tu doit en faire partit, soit.
- Très bien. Je m'en vais, kaku va m'attendre.
Je lui fait signe de rester ici, quelque peu réticent à l'idée de faire faux-bond au brun. J'ai finalement réussis à lui faire changer d'avis. Je ne peux m'abandonner à briser mes principes mais je peux bien m'accorder quelques heures de répit. Demain dès l'aube, (nda : à l'heure où blanchit la campagne)il partira, alors lui et moi n'existerait plus. Izana et Shiva n'aurait été qu'une pause dans notre inconscient.
Le matin, j'aurais aimé le repousser indéfiniment, j'ai aimé découvrir cette facette de moi. Cette facette qui pouvait aimer, qui pouvait donner une confiance même limité, envers quelqu'un. J'ai aimé découvrir ce mystérieux personnages qu'est Izana. À ces côtés, vous subirez un torrent de ressentiment. Des sensations que vous ne pensiez pas pouvoir éprouver.
