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Ce matin, aux côtés de Kokonoi nous avons parcourus les rues de la ville

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Ce matin, aux côtés de Kokonoi nous avons parcourus les rues de la ville. Cheveux au vent, la température encore froide de ce mois d'avril. Un froid qui te parcours l'échine et qui vient te glacer le sang. Certainement encore sous les effets de l'alcool, on rigolait à en avoir mal au ventre. On marchait tout en se rappellant des moments qui nous faisait rire, et on riait aux éclats. Les passant devaient nous prendre pour des fous, mais au moins on était des fous heureux et libres. Je ne m'étais jamais sentis aussi libre depuis ce soir. J'étais consciente que cela n'était qu'un tour de l'alcool. Mais, j'aimais apprécier l'effet que cela me procurait.

Douce sensation qui vient enivrer tes pensées, douce sensation qui vient te faire oublier. Douce sensation qui me rappelle que les gens sont malheureux. Il faut être bien triste pour se soûler à en oublier. Les gens on besoin d'oublier pour continuer à avancer. Mais il ne faut se laisser aller à ça.

Koko venait de me ramener chez moi, on s'écoulait tout deux sur mon canapé et n'ayant aucune obligation nous avions traîné le reste de la journée devant des séries. Journée de la flemme, nous deux aimions appeller ces journée comme ça. On se trouvait sur le palier de mon appartement, kokonoi se tournait vers moi et comme je m'y attendais les question tendues venaient.

- Tu vas faire quoi avec Kisaki ?

- Le réduire à néant. J'ai quelqu'un à venger.

《Tu m'enverras une photo》me disait-il en rigolant. Alors, à nouveau il vient me tourner le dos et s'en aller. Biens sur que je vais mettre fin à Kisaki, je ne peux pas le laisser agir à sa guise. Il est bien trop dangereux, à la fois pour moi mais aussi pour les autres. Ce mec est trempé jusqu'au cou dans les magouilles mais s'il souhaite me faire plonger avec lui il le fera. Il en est hors de question, je suis une nageuse seule, s'il coule c'est sans moi. L'océan est trop vaste pour sombrer, à cause d'une ordure.

Comme prévus, hier après-midi , avec ma divison ce soir on se tape contre des membres du Black Dragon. Normalement, ce n'est pas la division de Koko, en tout cas je les prévenu préalablement. Je troque mes vêtements bleu contre du noir, après le bleu du ciel, voici le noir de la nuit. Je mets un masque de la même couleur et m'en vais.

Je guide ma division jusqu'à l'endroit du guet-apens. Comme c'était prévus les gars du Black Dragon se sont réunis pour le récap habituelle avant de partir. On les prends d'assaut et ainsi le combat commence. D'habitude je ne me bats pas à main nue, alors me battre sans une arme contre mes anciens alliés est plus compliqué que je ne le pensais. Mais s'ils voyaient une jeune fille se ramener avec une bate de base-ball ils auraient rapidement fait le lien entre elle et moi, qui au final ne forme qu'un. Au bout d'une dizaine de minutes je rappelle les gars et on se tire vers l'arrondissement du Tenjiku. Je priais intérieurement de ne croiser ni Kaku ni Izana. Si c'est le cas je serais bien embêter, je dois faire preuve de prudence.

Comme précédemment je donne l'assaut et les gars se jettent sur ceux du gang adverse. J'inspecte expressément les personnes présente et ne vois pas la moindre trace du blond ou du brun. Le combat avait était bien plus violent, plus sanglant. À présent elle pouvait se détendre, les coups fusent et la douleur s'infuse.

Je prenais plaisir à me défouler sur ces mecs, eux ils n'étaient pas des membres de ma famille, le Black Dragon est ma famille, je ne peux pas frapper des membres de ma famille. J'avais pas vraiment eux de valeurs familiales inculqué , alors en intégrant le Black Dragon elles m'ont étaient insufflées .

La notion du respect grâce à Taiju, la notion de la confidence avec Hakkai. La notion de confiance avec Kokonoi. La notion de loyalité avec Inupi. Oui, ces notions m'ont étaient inculquées par des délinquants, mais ils les avait toujours respectés. Je connaissais parfaitement la première personne qui avait enfreint ces valeurs. Cette personne je la vois chaque matin face à mon miroir. Elle se contemple, espérant ne pas les pleurer prochainement, ésperant ne pas ressentir leurs manque. Elle avait trouvé en eux la famille et les amis qu'elle n'avait jamais eux. C'est pour ça qu'elle leur sera éternellement redevable.

Elle savait que si Taiju l'avait frappée autant c'était pour la punir de son irrespect. Elle avait respectée avec des coups , elle avait aimée avec des pleurs, elle avait était apprécier avec dégoût, elle était restée avec absence.

Au loin, une tête blonde suivis d'un grand brun se dessinait. Je rappelle en vitesse mes hommes et contre toute attentes, ils avaient déjà détalé. Lorsqu'ils ont aperçu Izana arriver tout en souriant ils ont pris leurs jambes à leurs cou. Je mentirais si je disais qu'aucun ne s'était fait dessus. Je riais intérieurement, avant de m'en aller à leur suite.

Ont c'était réunis tous ensemble dans un parc de Yokohama. Kisaki était assis sur les marches nous attendant, je le mets au courant de ce qui à était fait et au vu de son sourire il avait était ravis de mes dires. Je m'étais rapidement éclipsé de la réunion, pour aller à un rendez-vous qui sera certainement plus intéressant. Point de rendez-vous, la plage. Il est vrai qu'aller à la plage à minuit est quelque chose d'apaisant, le sable chaud . Encore faut-il que la personne que l'ont rencontre soit aussi chaleureuse.

Je m'avançai dans le sable fin, chaussure à la main, je rejoint l'avancée dessiné par les rochers. Il m'attendait là, assit sur la jetée de roche. Dos à moi, sa respiration était calme, au rythme des vagues qui venaient s'écraser sur la jetée.

- Pour répondre à ta question, ma
came c'est les relations macabres.

- Deux esprits dégénères pour une relation dégénérative. Futur tortureux , avenir funeste. Notre destin est déjà tracé, il est inévitable. Rien ne peux nous en détourner.

Encore une fois bon nombre d'exemple me viennent à l'esprit. Je pourrais vous citer Œdipe, mais ça ne sert à rien. Lákhesis¹ continue sa destinée, elle ne faillit jamais à sa tâche.

- Laisse moi t'en détourner Sheiva.

Plus un mot ne se faisait entendre, deux être humain face à l'immensité de l'océan. Notre respiration en symbiose, on était là, nos deux corps se touchant, nos jambes basculant de la jetée. Deux âmes accolées, s'unissent le temps d'une nuit. C'était une pause dans se tortueux champs de bataille qu'était mon esprit.

Je pouvais sentir sa peau chaude contre la mienne, s'il savait les pires horreurs que j'aimerais lui infliger. S'il savait que je l'aimais autant que je le haïssait. Non en réalité il en avait conscience. Il avait les mêmes ressentis à mon égards. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas de l'amour que j'ai pour lui. Non je suis avide de lui, je veux qu'il m'appartienne.

Izana Kurokawa sera mien.

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𝑫𝒂𝒏𝒔𝒆 𝒎𝒂𝒄𝒂𝒃𝒓𝒆 𝑰𝒛𝒂𝒏𝒂 𝒙 𝑶𝒄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant