Colocation Amoureuse

Chapitre 24

Les parents de Maël venaient diner à l'appartement. Alors, les frères s'étaient occupés de faire à manger tandis que Lucas était encore au travail. Cela faisait que quelques jours que le cadet travaillait avec ses ainés mais il aimait son travail. Flavien l'avait laissé tranquille suite à l'intervention de son amoureux. Maintenant, toute l'entreprise était au courant pour leur couple mais cela ne dérangeait pas les deux concernés. Personne ne faisait de remarque puisque tout le monde s'en fichait. Denis et Isabelle étaient déjà à l'appartement. Le diner était au four donc les garçons pouvaient parler tranquillement avec leurs parents.

– Ça se passe bien pour toi Maël ? Demanda son père.

– Oui. J'aime beaucoup ce que je fais. Merci de m'avoir laissé partir et surtout, merci de m'avoir embauché alors que tu n'avais besoin de personne.

– C'est normal mon garçon. C'est vrai que tout ce que tu faisais, je pouvais le faire mais ça m'a fait plaisir de pouvoir t'aider. Et puis, maintenant, tu as un travail que tu aimes. Déclara Denis.

– Ce n'est pas compliqué de travailler avec Lucas ? Intervint la mère de famille.

– Non, c'est même génial. Et puis, on peut se voir souvent pas comme si j'avais un autre travail. Expliqua Maël.

– En fait, tu es parti travailler avec lui juste pour passer du temps tous les deux ? Questionna Isabelle.

– Oui et non. Oui, parce qu'on ne se voyait pas énormément et qu'il me manquait et non, parce que c'est le poste dont je rêvais.

– Je comprends. Mais vous ne vous voyiez vraiment pas avant ? Poursuit la mère.

– Si mais pas énormément. On se voyait un peu le matin et le soir mais ce n'était pas suffisant.

– C'est le début de votre relation, c'est normal que vous voulez toujours passer du temps ensemble mais vous allez voir qu'avec le temps, cela va changer. C'est-à-dire que vous serez moins collés l'un à l'autre même si vous vous aimez.

– Ton père a raison mon cœur. Ajouta Isabelle.

– Je peux vous assurer que vous avez tort. Intervint Théo.

– En quoi en es-tu si sûr ? Demanda Denis.

– Les deux-là, c'est impossible qu'ils se lassent l'un de l'autre. Vous ne vivez pas avec eux. Vous ne voyez pas comment ils sont l'un avec l'autre. Mais je peux vous assurer qu'ils seront toujours pareils dans trente ans.

Le cadet sourit en écoutant son frère. Cela lui fit plaisir d'entendre cela. Leurs parents ne dirent plus rien. C'était vrai, Isabelle et Denis ne voyaient pas comment le couple se comportait. Ce soir, Lucas n'allait pas autant montrer son amour et être aussi tactile envers le châtain, la présence des parents Luchant le mettait un peu mal à l'aise. C'était ridicule puisqu'ils l'adoraient et qu'ils étaient reconnaissants de ce que le brun avait apporté à leur fils. Mais en aucun cas, le directeur allait changer son regard amoureux. Quelques minutes plus tard, la porte de l'appartement s'ouvrit. Maël eut un énorme sourire, qui n'échappa à personne, quand il vit son amoureux. Ce dernier salua les parents de ses colocataires avant d'embrasser chastement son compagnon.

– Je vais me doucher et j'arrive. Informa, avec le sourire, le brun.

Il embrassa, une nouvelle fois, son bel assistant et partit en direction de sa chambre pour prendre des vêtements propres. Puis, il se rendit à la salle de bains. Une vingtaine de minutes plus tard, Lucas arriva habillé de son jeans noir, son t-shirt gris clair ainsi que sa chemise à carreaux noire et rouge, ouverte. Maël se mordit la lèvre inférieure. Il le pourrait, il lui sauterait dessus. Théo regarda son petit frère avec un sourire amusé. Le blond savait que le châtain aimait tout particulièrement quand son amoureux s'habillait de la sorte.