Chapitre 38

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– Maël Luchant, mon chaton, veux-tu faire de moi l'homme le plus heureux du monde en acceptant de m'épouser ?


Le jeune châtain regarda son amoureux, qui avait toujours un genou au sol. Son cerveau avait arrêté de fonctionner à l'instant où Lucas avait posé son genou à terre. Puis, quelques secondes plus tard, le cadet fondit en larmes. Il avait compris. Un torrent de larmes dévalait ses joues. Le brun fut, quelque peu, inquiet en voyant toute cette eau salée. Maël décida de se mettre à genou, juste en face de son amoureux. Il lui prit le visage entre ses mains avant de sourire à pleine dents. Leurs yeux s'accrochèrent. Le châtain arrivait, tant bien que mal, à voir le regard de son copain.


– Évidemment que je veux bien t'épouser. Déclara-t-il d'une voix douce.


Le brun eut un énorme sourire aux lèvres. Il sortit l'anneau de son écrin et le fit glisser sur l'annulaire gauche de son amoureux. Lucas ne put s'empêcher de verser une petite larme. Il était heureux de pouvoir appeler Maël : son fiancé. Leurs bouches finirent par se rencontrer dans un baiser langoureux. Il dura plusieurs minutes et fut interrompu à cause du manque d'air. Leurs fronts se collèrent l'un contre l'autre. Les amoureux restèrent comme cela un petit moment.


– On rentre ? J'ai froid. Intervint le cadet.

– Bien sûr.


Le couple se détacha. Ils entrèrent dans le chalet pour se réchauffer. Ils décidèrent de se blottir l'un contre l'autre sur le canapé. Maël était blotti dans les bras de son amoureux qui lui caressait le bras gauche. Ils regardèrent le feu et trouvèrent ce moment agréable et romantique. Ils profitèrent de ce moment un bon bout de temps. Ils ne voulaient pas bouger mais le fait de s'être fiancer quelques minutes avant, avait réveillé la libido du cadet. Il fallait remédier à cela.

Alors, le plus jeune décida de se redresser afin de pouvoir se mettre à califourchon sur son futur époux. Le cadet aimait dire que Lucas était son futur époux ou son fiancé. Il l'embrassa avec fougue. Il en avait marre de rester tranquillement devant le feu. Il voulait passer à l'action. Que leurs vêtements volent et que leurs gémissements emplissent la pièce. Alors, il bougea ses hanches sur le bassin de son beau brun qui grogna. Leurs lèvres ne se séparèrent pas. Elles ne voulaient pas se quitter tout comme leurs mains qui se baladèrent sur le corps de l'autre. Le châtain les avait passé en-dessous du pull de son amoureux pour pouvoir lui toucher le ventre tandis que le plus vieux, avait les siennes dans le dos de son cadet. Il remonta ses mains pour pouvoir caresser, tendrement, le dos frissonnant de l'homme de sa vie.

Les baisers de Maël se déplacèrent dans le cou de son amoureux qui lui laissa le champ libre. Il inclina la tête pour lui laisser libre accès et finit par gémir le prénom de son fiancé. Le châtain rapprocha leurs corps chauds et décida de faire un petit suçon dans le cou du plus âgé. Il gémit encore une fois et leurs regards s'accrochèrent. Ils pouvaient voir le désir grandissant dans les yeux de leur partenaire de vie. Leurs lèvres se retrouvèrent, encore une fois, dans un baiser endiablé et fiévreux. Le châtain commença à enlever le pull de son copain qui se détacha, légèrement, du dossier du canapé pour que Maël puisse bien faire son travail. Le cadet grogna en voyant que son amoureux avait un t-shirt. Le directeur rit avant de déclarer :


– Quoi ? Tu n'es pas content ?

– Ça va prendre plus de temps pour te déshabiller.

Colocation AmoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant