Épilogue

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6 ans plus tard...


– Allez, dépêche-toi ! S'écria Maël.

– Chaton, on a le temps. Soupira Lucas.

– Non ! Il faut se dépêcher ! Et s'il y a du monde sur la route ? On fait comment ?

– Ne panique pas. Et puis, ça m'étonnerait qu'il y ait du monde à trois heures du matin.

– On disait la même chose il y a trois ans. Et on a mis presque une heure pour arriver.

– Certes mais on n'était pas en retard. On avait le temps. Et il était dix heures du matin. Ajouta le brun.

– Oui mais qui te dit qu'on aura autant de temps que la dernière fois ?

– Pas faux mais ça n'empêche pas qu'on ait du temps.

– Mon amour, je t'aime mais si tu pouvais un peu plus te bouger le cul, ça m'arrangerait.

– J'arrive.

– Heureusement que les garçons sont chez Jules et Alan.

– Ça fait deux semaines qu'ils sont chez eux car on ne pouvait pas les emmener avec nous.

– C'est vrai.


Lucas lâcha un petit rire avant d'embrasser tendrement son mari. Effectivement, les amoureux avaient eu deux garçons, des jumeaux, trois ans auparavant. Léo et Eden. Ils avaient fait appelle à une mère porteuse aux États-Unis. Le brun était le père biologique des enfants mais cela n'empêchait pas aux deux garçons de les appeler papa tous les deux. Les garçons avaient attendu un an avant de refaire appel à une mère porteuse. Ils ont mis du temps pour en trouver une qui accepte de porter un enfant pour un couple gay. Mais ils avaient trouvé puisqu'ils allaient devenir, une nouvelle fois, pères.

Le brun roulait calmement. Il ne voulait pas avoir un accident en ce jour particulier. Maël ne tenait plus en place. Il voulait arriver au plus vite même si cela ne changeait rien puisque ce n'était pas lui qui accouchait. Une fois sur place, le châtain sortit rapidement de la voiture sous le rire de son mari. Il le rattrapa et ils entrèrent dans l'hôpital. Ils allèrent vers la maternité et se présentèrent à l'accueil.


– Je suis désolée messieurs mais vous ne pouvez pas aller en salle d'accouchement. Vous n'êtes pas, à proprement parlé, les parents. Informa la femme.

– Je suis le père biologique.

– Je comprends mais vous n'êtes pas le mari de cette femme. Je suis désolée mais vous devez attendre que la sage-femme vienne vous voir.

– Fait chier.


Le cadet était énervé car il voulait assister à la naissance même s'il savait qu'il ne pouvait pas y aller. Le couple s'installa sur des chaises en salle d'attente. Il n'y avait personne, c'était même étonnant mais cela convenait parfaitement aux garçons. Lucas vit bien que son amoureux était frustré.


– Chaton, je sais que ça te frustre et que tu as de quoi être énervé mais moi non plus je n'ai pas pu y aller il y a trois ans.

– Je sais mais n'empêche que ça m'énerve.

– Je te comprends.


Colocation AmoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant