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Bientôt, je pars en France faire mon Master en comptabilité et ma mère me demande de ne pas répondre au provocation de ma belle mère, la seconde épouse de mon père.

Personne n’est informé de mon départ mis à part ma mère et mes sœurs car mon père risque de m'empêcher d'y aller par tous les moyens.

Parfois, il m'arrive de me  poser la question de savoir ce qui a bien pu se passer pour qu'il change autant.

Ces paroles à l’encontre de mes sœurs et moi, je ne les oublierais jamais de la vie et c’est cela qui me motive à réussir coûte que coûte pour lui prouver que nous  les femmes et les hommes avons les mêmes droits et pouvons exercer les mêmes métiers dans la société.

C’est ma sœur cadette qui me fit sortir de mes pensées

-Qu’est-ce-qu’il y a Fanny pour que tu cours de la sorte ?

-Il se trouve que papa est en train de battre notre mère tout ça à cause de cette maudite femme

Je me dépêchais de la suivre et vit ma mère à genoux devant cette femme sans cœur en train de lui implorer son pardon comme lui a ordonné mon père, Ne pouvant plus supporter tant d’humiliation, je l’aidais à se relever et lui dit avec le cœur remplit d’amertume

Moi : Papa, regarde cette femme qui s’est battue à tes côtés durant ces moments sombres, c’est comme ça que tu l’as remercie pour ce qu’elle à fait, en l’humiliant devant une jeune fille qui peut être sa fille

  Mon père : La ferme fille incapable, je ne l’ai jamais demandé de rester auprès de moi 

Salimata : Bien dit mon chérie, cette femme est vieille, regarde comme je suis, et ce corps de rêve t’appartient. Vois-tu l’éducation qu’elle a donné à tes filles, elles sont toutes insolentes. Qu’attends tu pour les mettre toutes hors de cette maison, moi je vais te donner que des garçons

Ma mère : S’il te plaît, ne nous met pas à la rue, nous n’avons nulle part où aller

Moi : Maman, pourquoi tu le supplies autant, il est notre père et c’est son devoir de s’occuper de nous. S’il ose nous mettre dehors, je vais porter plainte contre lui pour abandon des mineurs

Ma mère : Ne dis pas ça m’a chérie, c’est ton père avant tout

Moi : Non, il a cessé d’être mon père le jour qu’il m’a dit qu’il préférait un enfant garçon à ses filles

Salimata : Qu’est-ce je disais tout à l’heure mon chérie ?

Moi : Toi, tu ferais mieux de la fermer sinon je vais oublier que tu es la femme de mon père et te montrer ce que sait que d’être mal éduqué, briseuse de ménage

Mon père : Je te donnes deux jours pour quitter la maison Malika, à partir d’aujourd’hui tu n’es plus ma fille pareille pour tes sœurs mais elle contrairement à toi resterons ici jusqu’à ce qu’elles soient majeures

Malika en voulait à son père tellement qu’elle jura de faire tout son possible pour réussir dans la vie, être la meilleure dans son domaine.

Sa mère ainsi que ses sœurs rentraient dans la maison. Tout comme elle, ses sœurs étaient déçues du comportement de leur père

     Salimata, la seconde épouse quant à elle était installée dans la chambre de sa cousine à se réjouir du départ de Malika et se promit de mettre tout en œuvre pour les chasser de la maison et se retrouver seule avec leurs pères.

Elle pourra s’accaparer de la fortune de l’homme sans que quelqu’un ne l’empêche. Sa nièce qui était aussi mauvaise qu’elle lui dit

-J’espère que la prochaine à s’en  aller sera Fanny, je ne la supporte pas cette fille, elle se croit tout permis

-Ne t’en fais ma chère, ce n’est qu’une question de temps

-Dis moi, et l’homme riche que tu as rencontré

-Ça va entre nous et j’ai décidé de tout faire pour être sa femme

-Est il marié ou pas ?

-Pas à ma connaissance et même s’il est marié, je m’en fiche, si je le veux je l’aurai

-Je n’en doute pas, alors pas du tout ( en riant )

De son côté , Malika faisait sa valise pour son voyage. Le soir, elle avait demandé à sa mère sa bénédiction afin que ce voyage qu’elle entreprend soit un succès pour elle.

Elle fit promettre à ses sœurs de bien prendre soins de leur mère en son absence. Sa mère lui donna assez de conseils afin qu’elle ne s’adonne pas à la facilité.

À la fin elle lui dit «N’oublie jamais d’où tu viens ma fille ». À son tour, elle répondit jamais et enlaça sa mère ainsi que ses sœurs dans ces bras.

     Le lendemain matin, très tôt, elle prit son bain et sortir avec une petite valise. Ses deux sœurs l’ont accompagné à l’aéroport après les prières de sa mère. Ses sœurs sont restées à ses côtés jusqu’à ce qu’elle embarque.

Les au-revoir fut très émouvant entre les trois sœurs. Malika avait le cœur meurtri mais elle devait faire ce voyage afin d’assurer l’avenir de ses sœurs et par la même occasion prouver à son faire qu’elle était capable de faire plus qu’un garçon.
 
Dans la maison des parents de Malika
Le père de Malika avait été informée du départ de la maison de sa fille mais il ignorait où elle était allée.

Il convoqua une réunion après la discussion qu’il a eu avec sa seconde. Il demanda à la nièce de sa femme d’aller appeler sa première femme et ses filles. Cette dernière s’exécuta et revint avec eux.

Sa première femme : Qu’est ce qui se passe ?

Salimata : Ce qui se passe, c’est que je ne veux plus voir Malika dans ma maison et celle qui ira la voir en cachette la rejoindra

Halima ( la deuxième sœur de Malika ) : De qu’elle maison me parles tu ? Car à y réfléchir tu n’as jamais posé une brique au sol

Salimata : Petite insolente, c’est à moi que tu parles ainsi, tu vas voir ce que je te ferais

Halima : Au lieu de me donner une gifle, garde là pour ta nouvelle coépouse qui sera là dans pas longtemps. Et tu veux savoir quoi, elle est très belle et de plus enceinte d’un garçon

Rouge de colère, elle regarda son mari et lui donna une gifle qui surprit tout le monde et Halima par contre était heureuse de l’avoir mise dans cet état.

Son père pris la parole pour calmer Salimata qui était devenue hystérique.

Son père : Salimata, calme toi, tu es la seule que j’aime et tu le sais. Ne crois pas Halima, elle veut nous mettre en mal

Halima : Salimata, sache que quand tu voles le mari des gens, c’est ce qui t’arrive et tu n’as encore rien vu

Ouly qui ne parlait se leva et affirma

Ouly : Qu’est-ce que tu peux lui faire toi

Halima : Tu ferais mieux de te soucier de ta peau qui ressemble de jour en jour à celle d’un caméléon au lieu de fourré ton nez dans une histoire de famille qui ne te regarde pas

Ouly  : Je vais te frapper toi, je ne suis pas ton amie sale morveuse

Halima: Qu’est-ce-que tu attends, viens me frapper, je n’attends que cela

Salimata : Tu vois le comportement de tes filles Pape Samba

Père de Malika : Arrêtez-moi ce comportement tout de suite, vous vous croyez dans un marché ou quoi ?

Sa première épouse se leva et entra dans sa maison les laissant se discuter car elle en avait assez.

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant