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Depuis que Ouly s'est marié, elle m'envoie de temps à autre des cadeaux.  Je ne me sens pas bien et je crois que je suis enceinte.

Je pourrais avoir l'occasion de jeter Maïmouna et ses filles dehors et enfin j'aurais cette maison pour héritage à moi seule. J'ai demandé à mon mari de m'accompagner voire un médecin, il accepta volontier et nous somme y aller.

Le médecin questionna sur les symptômes que j'avais , lorsque j'ai terminé, il me confirma que c'était des symptômes de grossesse et me demanda de faire quelques analyses pour le confirmer.

Les résultats se sont avérés être positive à ma plus grande joie. Mon mari était très ému. En chemin, il acheta des fruits et pleine de bonne chose pour moi.

Le même soir, Ouly arriva avec des griotes pour chanter mes louanges et fait savoir à Maïmouna que je portais désormais l'héritier qu'elle n'avait pas pu donner à son mari.

Elle et ses filles sortirent de leur studio puis me regardait en souriant. Ce que je ne voulais pas du tout, je voulais qu'elle pleure en me regardant mais au contraire, elle me souriait, elle est même venue me féliciter comme si de rien n'était.

Furieuse, je suis rentrée dans ma chambre me couché. Il faut qu'elle quitte cette maison, je ne la supporte plus cette bonne femme. Lorsque mon mari m'a rejoint ,il m'interrogea

- Qu'est ce qui ne va ma chérie

- Mon chéri, j'ai peur que Maïmouna fasse du mal à notre fils et a moi car elle m'a dit que ce enfant ne verra jamais le jour

- Elle a osé dit te dit ça aujourd'hui, elle va m'entendre celle là

- Ne lui fais rien, je veux qu'elle quitte la maison où c'est moi qui m'en ira avec mon bébé

- Non, elle s'en ira et tout de suite

Maïmouna cuisinait lorsqu'il débarqua et lui dit

- Je ne te croyais pas aussi sans coeur Maïmouna

- De quoi m'accuses tu encore ?

- Je regrette tellement de t'avoir aimer mais sache qu'aujourd'hui, tout est terminé car je te répudie, je te répudie et je te répudie

Maïmouna n'avait que ses larmes qui coulaient. Elle se demandait ce qu'elle avait fait pour une vérité tous ce qui lui arrive. Étant donné qu'elle n'ajoutait rien, il déclara

- Je veux que tu quittes ma maison toi et tes filles et dès aujourd'hui

- Mais ce sont également tes filles, je te rappelle

Au moment où il prononça le discours, son frère ainsi que ces deux filles venaient d'arriver et se trouvaient tout juste derrière lui.

- À partir d'aujourd'hui, elles sont plus mes filles mais plutôt les siennes et je me fiche de qu'elle deviendront

- Tu sais , je ne vais pas te supplier car tu ne le mérites pas, ni encore moins proféré des malédiction à ton égard, je laisse Dieu s'en charger à ma place. Je quitterai ta maison aujourd'hui comme tu me l'as demandé affirma enfin Maïmouna en pleure

Son frère qui était estomaqué face à son comportement répliqua

- Tu es sûr que ça va chez toi, c'est la mère de tes enfants

- Plus maintenant et je ne les veux plus

- Comment peux tu te comporter de la sorte

- C'est ma vie et j'en fais ce que je veux, allez vous en d'ici

Halima et Fanny fixait leur père durant des minutes avant de passer près de lui. Fanny la plus petite lui dit

- J'espère pour toi que tu n'oublieras jamais ce jour car à partir d'aujourd'hui, nous nous considérons comme orpheline de père

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant