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Enfin cette maison m'appartient à moi seule. Cette parasite de Maïmouna s'en ai allé avec ses filles. J'ai pris leur clé et je suis entrée dans le studio qu'elle occupait.

Madame avait laissé ses assiettes et marmites ainsi que le lit sur lequel elle dormait. Salimata les ramassa pour les envoyer dans sa maison. Au retour de son mari, elle lui dit

- Mon chéri, je pense que nous devons mettre cette maison en location

- je vais le faire dès demain, mais dis-moi comment vas tu ? Et mon fils ?

- Nous allons très bien, donne moi l'argent , je vais aller faire le marché et te préparer à manger

- Tu es sûr de ce que tu dis

- Bien-sûr que oui mon chéri.

Il lui donna la somme de trois milles francs CFA mais elle lui jeta l'argent à la figure en lui disant

- C'est quoi ça, tu ne sais pas que c'est très peu, donne moi un billet de dix milles francs

- Mais nous ne sommes que deux dans la maison et il y a un sac de riz. Maïmouna allait au marché avec deux milles francs alors que nous étions cinq à la maison

- Ne me compare plus à cette femme car nous sommes pas Pareille

- les dix mille que tu me demandes sont pour aujourd'hui seulement

- Bien évidemment que oui, tu crois quoi

- Je ne suis pas riche Salimata et à cette allure ,nous allons mourir de faim avant la fin du mois

- Ça c'est ton problème

Il lui donna le billet et elle s'en alla au marché. Sur le chemin, elle croisa son amie et les deux se mirent à discuter.

                  PV de Abdel

Mon frère et moi avons repris le travail au bureau depuis maintenant des mois. Hakim y passe deux jours et je fais de même.

Depuis l'incident de la dernière fois, ma mère m'a menacer de me trouver une femme si je n'arrête pas de me jouer des filles.

Cet après midi, je vais à l'hôpital voire hakim. Ça fait deux jours qu'on ne se voit pas. À mon arrivé sa secrétaire m'a informé qu'il était en consultation.

Je suis rentré me couché sur le lit qui se trouvait dans son bureau. Lorsqu'il remarqua ma présence, il me balança une bouteille d'eau que j'attrappais au vol et pris la parole

- Et ta journée au poste de police

- Elle s'est plutôt bien déroulée

- Tu sais ce que j'aime dans ton métier, ce sont les bagarres des femmes

- Tu sais quoi, il y a une jeune dame qui est venue me voire et tu sais ce qu'elle m'a dit

- vas-y toujours

- Mon beau commissaire, je viens vous remercier de ne pas nous avoir mis en prison la dernière fois

-Ah je m'en souviens, c'est cette fille qui avait volé le mari d'une dame

- Tu termines à quelle heure aujourd'hui ?

- Dix-sept heures donc tu peux dormir car je vais passer deux heures en salle d'opération

- Ne t'en fais pas pour moi, j'ai commandé des choses à grignoter et je vais regarder la télévision

- Ne salit pas mon bureau Abdel sinon tu le nettoyeras avant notre départ

- C'est compris monsieur

- Qu'est ce que tu attends pour te marier Hakim

- Je te retourne la question mon frère

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant