Je ne comprends pas ma tante, elle aurait dû renvoyé cette petite gourgandine qui croit que Hakim sera à elle.
J'ai décidé de ne plus sortir de la journée, je me suis enfermée dans ma chambre et j'ai fait sortir les bijoux pour les regarder de plus près. Ils sont magnifiques, ils feront parfaitement l'affaire.
Puisque Diarra s'était rendu à son nouveau lieu de commerce, je suis entrée dans leur chambre et dans son tiroir ou elle garde ces objets, J'ai emballé les bijoux dans un tissu et l'ai posé au fond du tiroir afin qu'elle ne le voit pas de sitôt.
Je suis sortie comme si de rien n'était sans laisser une seule trace. Cette idiote de Diarra va savoir qu'on ne joue pas avec moi.
PV de Hakim
Je suis allé récupérer Malika pour la déposer chez elle mais je l'ai trouvée bizarre contrairement au autres jours. Lorsqu'elle prit la parole enfin, elle me demanda de l'envoyer dans un restaurant car elle souhaite me parler de quelque chose d'important.
J'ai stationné la voiture devant une pâtisserie et nous avons pris place sur la terrasse pour discuter. Elle me raconta tout ce qui s'était passé au bureau avec ma mère.
Je n'en revenais pas que ma mère ait fait une chose pareille. Je voulais rentrer aller parler à ma mère mais Malika m'attrapa le bras puis affirma
- Hakim, cela ne sert à rien de te mettre dans cet état. Je pense que tu dois parler calmement avec ta mère et non chercher à m'imposer à elle car elle est ta mère.
- J'ai compris ma chérie et sache que je suis désolé pour ce qui s'est passé. Concernant mon idiote de cousine, je vais lui donner une bonne correction celle-là
- Oublie cela Hakim, fait en sorte que ta mère m'accepte sinon notre relation prendre fin parce que je ne suis pas prête à vivre avec un homme dont la mère ne me m'aime pas
- Ne crains rien mon amour, tout rentrera dans l'ordre, je te le promets.
Il m'a acheté des croissants puis me déposa devant la maison.
PV de Diarra
Je suis rentrée tôt de la boutique pour faire à manger ce soir. À mon arrivé à la maison, j'ai trouvé Mariétou couchée dans le salon dans une petite culotte.
J'ai mal que sa tante ne lui donne pas des conseils concernant ses vêtements. Je suis montée déposer mon sac dans ma chambre pour retourner en cuisine faire le repas que m'avait demandé Abdel ce matin.
Pendant que je cuisinais, cette sorcière est entrée dans la cuisine me provoquer en affirmant
- Madame se joue au grande cuisinière pour envoûter le pauvre Abdel, Diarra, tu n'as pas honte
- Mariétou, tu peux me laisser tranquille, j'ai eu une journée fatiguante aujourd'hui et je ne veux pas me prendre la tête avec toi
- Je m'en fiche Diarra, sache que tes jours sont comptés dans cette maison
- Tu n'es pas Dieu pour décider de ce qui va se passer pauvre folle
- C'est moi que tu traites de folle, je vais te donner une bonne raison de me traiter ainsi
- Qu'est-ce-que tu attends, après ce que je vais te faire, tu vas apprendre à fermer ce qui te sert de gueule
Sans que je m'y attende, cette idiote a pris le pot sel et le versa sur moi. J'ai éteint le gaz puis à mon tour mit ma main à l'intérieur de la boîte de piment et le passa sur ses yeux alors qu'elle s'était approchée de moi.
Elle s'est mise à crier en pleurant. Étant donné que je savais que ma belle-mère allait descendre d'une minute à l'autre, je me suis approchée d'elle et lui ai dit
- Mariétou, mais que t'est-il arrivé ? Je t'ai dit de faire attention n'est-ce pas ? Mais qu'est-ce-que tu as fait ?
Ma belle entra dans la cuisine au même moment et me questionna
- Diarra, que se passe-t-il ici ?
- Maman, Mariétou s'est mis du piment dans les yeux, j'ignore ce qu'elle faisait avec la boîte
Ma belle-mère et moi l'avons guidée jusqu'à à la salle de bain afin que son visage soit lavé. Après cela, elle me respectera dans cette maison cette villageoise.
Je suis retournée terminer ce que je faisais et ranger la cuisine. Mademoiselle n'est pas descendue dîner le soir. Installé devant la télé, Hakim dit à sa mère
- Maman , je t'ai acheté un petit cadeau
- Tu ne pourras pas m'acheter Hakim , je refuse cette relation
- Maman , voyons tu ne connais même pas cette fille , elle est très gentille en plus affirma Abdel
- Donc toi aussi tu la connais Abdel le questionna sa mère
- Bien-sûr que je la connais maman , tu ne cesses de dire à chaque fois que tu veux que Hakim se marie mais tu refuses celle qu'il a choisi
- Hakim, mon chéri, je le fais pour ton bien
- Je le sais maman mais c'est cette femme qui peut me rendre heureux a moins que tu souhaites me voir malheureux au côté d'une femme que je n'aime pas
- Si elle ne te rend pas heureux, tu vas lui demander le divorce ou c'est moi qui le fera
- C'est compris maman, tu sais, elle ne te volera pas ta première place parce-que tu restes la femme de ma vie
- C'est mieux pour toi Hakim lui dit sa mère
- Donc tu étais jalouses maman ?
- Laisse-moi tranquille Abdel ?
- Mon fils, c'est compris, venez dîner ensemble le dimanche
- Je t'aime la seule femme de ma vie déclara Hakim
- C'est ça, prends moi pour une idiote Hakim
PV du père de Malika
Ça fait une semaine que je suis malade, Salimata ne se préoccupe pas de mon état santé, elle sort le matin et ne rentre que très tard le soir.
Malgré mon mal, je reste des fois à faim toute la journée car ma femme n'a pas daigné rentrer. Ce soir, j'étais couché sur la natte devant la porte lorsque mon frère est passé me voir, lorsqu'il vit mon état, il s'écria
- Mais que t'est-il arrivé Samba ? Où se trouve Salimata ?
- Je l'ignore dis-je avec une voix à peine audible
- Donc, cette idiote t'a laissé dans ce état pour sortir comme si de rien n'était. Elle va m'entendre celle-là. Tu as laissé la mère de tes filles pour une sorcière comme Salimata, Dieu te le fait payer maintenant
- S'il-te-plaît, nous en parlerons quand ça ira mieux chez moi
Il m'aida à me lever puis me fit asseoir sur une chaise. Il sortit de la cour m'informant qu'il se rendait au bout de la route chercher un taxi pour me conduire à l'hôpital.
Des minutes plus tard, il est revenu avec un taxi et ce dernier nous a conduit dans un centre hospitalier. Je fus automatiquement pris en charge grâce au cent milles francs qu'il avait donnés pour mes premiers soins.