À notre retour à la maison, ma mère me demanda d’aller prendre ma natte de prière et remercier Dieu pour ce qu'il a fait.
J’ai obéi car plus tard, je dois mettre les choses au clair avec elle car je n’arrive toujours pas à digérer ce qu’elle a fait à ma femme en mon absence.
À la fin de ma prière, j'ai rejoins le salon, Diarra m’apporta un plat de thiep. Nous avons dîné tous ensemble puis j’ai demandé à ma mère de rester car je voulais discuter avec elle. Diarra ainsi que mon frère étaient présents. Avant que je ne dise quelque chose, ma mère affirma
-Hakim, je suis navrée de ne pas avoir cru en ton innocence mon fils, pardonne moi s’il te plaît
-Maman, le fait de ne pas avoir cru en mon innocence n’est pas mon problème, ce qui m’attriste est le comportement que tu as eu envers ma femme en mon absence. Non seulement tu l’as renvoyée de la société mais aussi de ma maison alors qu’elle se trouve enceinte et sans rien, tu trouves cela juste
-Je suis désolée mon fils, je ne savais pas qu’elle portait ton enfant
-Tu t’en rends compte, elle a refusé de me suivre afin de ne pas faire face à ta présence, et si elle me demandait le divorce parce qu'elle en est capable
-Ne dit pas cela Hakim déclara Abdel
-Comment veux-tu que je ne dise pas une chose pareille après ce qui s’est déroulé en mon absence. Sachiez que dès demain, je rentre chez moi
-Hakim, reste encore des jours afin que je m’occupe de toi lui dit sa mère
-J’insiste maman, par la faute de ta cousine, je n’ai pas pu profiter de mon mariage comme je le souhaitais mais sache qu’après sa sortie de prison, je vais me charger de lui faire payer tout ce qu’elle m’a fait
-C’est ton droit de la punir Hakim mais s’il te plaît, reste encore un peu, Malika comprendra
-Maman, est-ce-que toi, tu l’as comprise dans cette épreuve difficile, non alors ne me dit pas qu’elle comprendra
PV de Diarra
Hakim est vraiment hors de lui et je le comprends parfaitement car ce que ma belle-mère a fait est impardonnable. Je me demande si elle ira présenter ses excuses à Malika après tout ce qu’elle lui a lancé à la figure.
Lorsque Hakim nous laissa assis pour monter dans sa chambre, ma belle-mère pleurait, Abdel faisait de son mieux pour la consoler tandis que moi, je me suis levée pour me rendre dans ma chambre prendre un bain et dormir.
Je ne lui ai pas conseillée de se comporter ainsi alors pourquoi devrais-je la consoler pour les conséquences de ses actes.
Je n’ai pas omis tous les mots blessants qu’elle m’a dit à cause de Mariétou.
Le jour suivant, je me suis réveillée à sept heures du matin, Kiné faisait déjà le petit déjeuner lorsque j’ai mis les pieds dans la cuisine.Je l’ai aidée à mettre la nourriture sur la table à manger. Hakim fut le premier a descendre, il nous salua et prit le journal pour le lire en attendant que les autres descendent pour le petit déjeuner. Ce fut autour d'Abdel de rejoindre la salle à manger.
Il tapota l’épaule de son jumeau puis déclara
-Comment se porte l’unique docteur de la famille ?
-Pas tout à fait bien
-Je te comprends mais ça va aller, si Malika refuse de te suivre, fait appel à moi, je vais la trainer jusqu’à chez toi
-Je suis impatient d’assister à cette scène affirma Hakim en riant
Sa mère descendit et ils passèrent à table. Après le dîner, elle l'apostropha
-Hakim, mon fils, je suis encore navrée pour ce que j’ai fait mais je t’en supplie, laisse moi au moins passer vous voir pour prendre de vos nouvelles
-Maman, tu peux passer quand tu veux, cela ne me dérange absolument pas, laisse moi régler mes soucis avec ma femme et tout rentrera dans l’ordre
-J’ai compris mon fils, je vais demander pardon à Malika quand je la verrais
PV de Salimata
Je suis toujours enfermée dans la chambre, aucune nouvelle de mon époux. Si j’étais restée avec le père de mon enfant, je n’en serais pas là aujourd’hui. Je regardais la télévision malgré moi lorsque mon mari ouvra la porte suivi d’une femme en blouse blanche.
J’ai deviné qu’il s’agit d’un médecin , mon mari prit une chaise qui se trouvait dans le coin de la chambre et s’installa puis donna l’ordre au médecin de me consulter et de me faire une prise de sang pour des analyses afin de savoir si je ne lui mens pas.
Le médecin a procédé à ces analyses puis quitta la chambre. Mon époux me fixa et affirma
-Si jamais tu m’as menti, tu verras de quel bois je me chauffe Salimata
-Je te le jure que je ne t’ai pas menti le supplia t’elle
-Je ne vais croire que le médecin Salimata donc prie pour pour qu’elle confirme ce que tu m’a dit
-Laisse moi au moins sortir prendre de l’air ,je te promets que je ne dirais rien à personne
-Je ne peux pas croire une femme qui a abandonné son enfant pour de l’argent. Si tu es enceinte, ta mort mettra un peu de temps car mon enfant doit naître et après je vais me débarrasser de toi
-S’il te plaît pleurais je
***************"*********J’étais étendue sur mon lit quand ma mère entra m’informer que j’avais de la visite.
J’ai rapidement échangé le pagne que j’avais attaché contre une robe. Je me suis rendue au salon et j’ai aperçu Hakim avec une boîte et un bouquet de fleur.
Ma mère prétexta se rendre au marché afin de nous laisser discuter calmement. J’ai apporté un verre d’eau à Hakim, il le but puis finit par dire
-Comment vas-tu mon amour ?
-Je vais très bien
-C’est bien ce que je souhaite entendre ma chérie. Je suis venu te chercher pour rentrer à la maison
-J’espère que ta mère n’a plus besoin de toi à ces côtés
-Ne dis pas cela mon amour, sache que je suis sincèrement navré pour ce qu’elle t’a fait endurer
-De toutes les façons, ta mère m’a montrée qu’elle ne m’apprécie pas et ne m’appréciera jamais
-Ne dis pas ça, avec le temps, tout s’arrangera. Maintenant, va faire tes valises, nous allons rentrer chez nous
-L’as-tu dis au moins dit à ma mère
-Ne t’en fais pas, nous avons discuté avant qu’elle ne vienne te chercher dans la chambre
-D’accord, je vais faire mes valises
-Laisse Halima s’en charger et allons-y
-Laisse moi changer de vêtements et prendre mon sac
-Vas-y, je t’attends
Maïmouna fit de nouveau son entrée dans la maison avec des mini sacs en main.
Elle les posa dans la cuisine et revint prendre place près de son beau-fils. Celui-ci s’excusa auprès de sa belle-mère pour le comportement de mère.
Maïmouna lui pardonna et le supplia de prendre soin de sa fille. Malika sortit de la chambre avec son sac et Hakim l’aida à le porter jusqu’à sa voiture.
Elle enlaça sa mère avant de quitter la maison avec son mari. Ils roulèrent trente minutes avant de stationner devant leur maison.
Hakim prit son sac et les deux entrèrent à l’intérieur. Elle s’était dirigée vers la cuisine se servir un verre d’eau pour étancher sa soif.