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Je suis arrivée en France tard mais il y avait une jeune fille qui m'attendait avec une pancarte sur laquelle était marqué mon nom au marqueur.

Je me suis approchée d'elle et lui est signifiée que je répond au nom de Malika Diallo. Elle me demanda de la suivre et prit ma petite valise.

Près d'une voiture , elle mit la valise dans le coffre et me demanda gentiment de monter à l'intérieur de la voiture côté passager.

Nous avons fait connaissance et cette magnifique jeune fille est d'origine marocaine. Elle conduit jusqu'à une très grande bâtisse que je devinais être l'université.

Nous l'avons contourné, je vis plusieurs immeubles. La jeune fille qui avait omis de me dire son nom monta avec ma valise et s'arrêta devant une porte avec le numéro 127 que j'imagine être celui de la chambre.

Elle me donna les clés et me souhaita bonne nuit avant de rebrousser chemin. J'ai découvert un petit appartement magnifique, tout était aménagé et dans la salle de bain , il y avait spécialement un robinet à eau chaud , ce qui me fit énormément plaisir. 

Après une petite visite de cet magnifique appartement qui m'appartient à moi seule , j'ai défait ma valise puis j'ai pris mon tapis de prière que j'ai posé sur mon lit avant de me diriger vers la salle de bain afin de prendre une douche et remercier Allah pour ces bienfaits mais aussi prié pour ma mère et mes soeurs restées au Sénégal.

J'avais du mal à me faire au fuseau horaire d'ici. À mon réveil, j'ai pris un bain, fait mes prière et me suis assise à attendre patiemment que quelqu'un vienne me chercher puisque je ne maîtrise pas bien cet endroit. La jeune fille d'hier toqua à la porte et je l'a laissa entrer, elle m'interrogea

- Comment vas tu et comment s'est passé ta première nuit ici ?

- Très bien, merci à vous pour l'accueil

- Ce n'est rien viens que je te fasse visiter ainsi tu pourras m'aider en faisant visiter quelques étudiants puisque tu es la cinquième personnes à venir , les autres arriverons d'ici la fin de cette semaine et vous allez reprendre les cours dans deux semaines

- Pas de souci mais qu'elles sont les règles d'ici

- On ne fume pas ni ne bois de l'alcool, Les repas sont pris dans une grande salle où chacun se sert. J'espère que cela te convient

- Je n'ai aucun souci avec cela mais tu ne m'as toujours pas dit ton nom

- Je suis désolée Malika , je me nomme Nour et je suis de nationalité arabe. La directrice de cet établissement est ma tante

- Je comprends pourquoi tu es tant impliqué dans ton travail

- Tu sais ça n'a rien avoir, certains étudiants qui n'ont pas de lien de parenté le font car cette dame est tellement gentille

- J'ai hâte de faire sa connaissance

         Chez la famille Diallo

Maïmouna, la mère de Malika se trouvait assise dans le petit studio que son mari lui avait donné pour vivre avec ses filles tandis que lui et sa Salimata vivait dans les quatre pièces.

Elles venaient d'avoir leur vacance et cherchaient un métier à faire afin de mettre de l'argent de côté pour leur rentrée scolaire car elles ne pouvaient compter sur leur père désormais pour cela. Halima, la plus âgée des deux affirma

- Maman , nous voulons aller exercer de petits métiers afin de t'aider à nous scolariser la rentrée

- Non mes filles, j'ai demandé à une amie de me chercher un travail d'entretien afin que je puisse vous aider

- Maman, si nous restons ici sans rien faire, nous allons nous battre et nous voulons éviter tous cela

- Quel travaille allez vous faire ?

Fanny : Puisque je sais tresser, je vais aller me débrouiller dans le salon de coiffure de la mère de mon amie maman

Halima : Moi, je vais aller travailler dans un restaurant et la dame m'a dit qu'elle allait me payer deux mille francs par jour puisque c'est très grand

Le lendemain, elles ont débuté le travail. En ce qui concerne Maïmouna, elle allait voir son amie pour le travail qui lui disait à chaque fois qu'il y avait pas de place libre,

qu'elle devait patienter. En route pour la maison, un jeune homme lui donna un prospectus

Sur lequel était marqué «recherche d'employé dans une usine de fabrication de jus local 3000/Jours ». Le lieu était indiqué la dessus.

  Le jour suivant, très tôt, elle se réveilla pour se rendre dans cette usine. Il n'y avait que cinq personnes. Un homme arriva dans une voiture luxueuse et dans un boubou très riche. Il entra à l'intérieur avec la voiture puis en sortit et s'adressa a eux

- Mesdames, entrez toutes s'il vous plaît

Elles entraient à l'intérieur prête à entendre ce que leur dira cet homme. Maïmouna était anxieuse mais ne le montrait pas. L'homme leur dit

- Vous allez travailler ici dès aujourd'hui mesdames, une jeune femme sera chargé de vous remettre des vêtements de travail et de vous montrer votre tâche.

Tout en choeur, nous l' avons remercié pour ce travail qu'il vient de nous offrir. Mes filles seront très heureuse de l'apprendre ce soir. Je suis rentrée à la maison à 18 heures.

Fanny avait déjà fait à manger. J'ai pris un bain et nous avons mangé en discutant de mon nouveau travail. Il ne me reste plus que Malika me téléphone afin de me donner de ses nouvelles afin que j'aie le coeur tranquille.

               PV de Salimata

Ce matin, je suis me suis rendue devant le petit studio de Maïmouna afin d'aller la provoquer mais la porte était fermée à clé. J'ai tapé mais personne ne m'a répondu.

J'espère pour elles qu'elles ont quitté la maison. Au environ de dix-sept heures, pendant que je mettais du vernie sur les pieds, Fanny et Halima ont débarqué sans m'adresser un mot et sont rentrés dans leur minable petit studio.

Ce que je me demande, c'est où est passé leur mère depuis ce matin. Elle ne sort que rarement. Ma nièce Ouly fit son entrée dans la cour avec des sacs de shopping.

Elle le salua et s'assit près de moi avant d'ajouter

- Devine qui a acheté tous ces cadeaux pour moi ?

- Ton amoureux bien-sûr

- Oh non, tu t'es trompée cette fois ci, j'ai rencontré un homme plus riche que cet Issa

- Que tu es chanceuse ma chérie, j'espère que tu n'as pas oublié de me prendre aussi des cadeaux

- Je t'ai pris cette magnifique robe que nous avons vue au marché la dernière fois et celle-ci est l'original avec son sac et ses chaussures

Salimata s'est mise à sauter joie en vue d'attirer l'attention de tout le monde mais Halima et Fanny ne lui firent pas ce plaisir en restant à l'intérieur de leur petit studio.

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant