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J’ai débuté mon service dans ce restaurant depuis hier et j’ai eu un pourboire de cinquante mille francs. Mon amie m’a proposé de faire le service de nuit en précisant que cela rapporte assez d’argent. J’ai pu avoir le contact de cinq hommes nantis.

À mon arrivée à la maison, mon fils dormait dans les bras de son père. J’ai mangé et me suis étendue car demain s’annonce chargé.

Je savais que je ne pourrais pas compter sur Ouly. Après tout ce que j’ai fait pour elle, pour un homme, elle me rejete. Très tôt le matin, je me suis levée, j’ai pris mon bain et me suis habillée avec une robe moulante.

Avant que je ne franchisse la porte, Samba m’arrêta

-Où vas-tu à cette heure Salimata et où étais-tu hier toute la journée ?

-Je vais au travail et j'y ai passé la journée hier

-Et je peux savoir quel travail fais-tu ?

-Je travaille dans un restaurant Samba

-Où vas-tu laisser le petit ?

-Tu es son père non, occupe-toi de lui car vois-tu je suis en retard

En voulant sortir, il déclara

-Tu n’iras nulle part Salimata, occupe toi plutôt de ton fils que de courir pour aller soit disant travailler

-Et qui va m’empêcher d’y aller, toi peut-être

-J’ai dit que tu ne sortiras pas d’ici, et si tu veux me tenter, essaie pour voir
Surprise du ton que son mari employait avec elle pour la première fois, elle se retourna et s’assit dans le canapé. Il ajouta

-Je ne veux plus jamais voir cette tenue sur toi. Je sors, si à mon retour, je ne te trouve pas à la maison, tu verras de quel bois je me chauffe

Salimata ne pipa aucun mot et entra dans la chambre avec leur fils dans ses bras. Elle attendait qu’il quitte la maison afin qu’elle s’en aille. Elle avait décidé de confier l’enfant à la voisine.

               PV d'Hakim

Je suis arrivé au bureau très tôt le matin, il y avait la réceptionniste Nafi qui était présente, je lui ai demandé si Malika était déjà dans son bureau mais elle m’a fait savoir que non.

J’ai commencé à signer les documents après les avoir analysés au détail près. Deux heures après, je suis allé dans son bureau mais elle n’était pas seule, j’ai reconnu sa petite sœur bachelière.

Lorsqu’elle me vit, elle se leva pour me saluer et me remercia pour l’enveloppe comme si je lui avais donné une fortune.

Malika fuyait mon regard, je lui ai demandé de me suivre dans mon bureau pour lui parler. Elle me suivit malgré elle. À l’intérieur de celui-ci elle s’écria

-Qu’est-ce-que vous me voulez monsieur ?

-Évite les messieurs avec moi Malika, pour toi c’est Hakim, je veux t’inviter à dîner ce soir, qu’est-ce-que tu en dis ?

-J’ai déjà quelques choses de prévue ce soir

-Et je peux savoir ce que tu as de prévue ?

-Un dîner avec un homme que j’ai rencontré

-Comment peux-tu dîner avec un homme que tu viens à peine de rencontrer

-Je te rappelle que tu me demandes de dîner avec toi alors que je viens à peine de te connaître, tu ne trouves pas que c’est pas la même chose

-Cela n’a rien à voir car moi je suis ton patron

-C’est justement parce que vous êtes mon patron que je refuse d’entretenir une relation avec vous

-Je te veux dans ma vie Malika, accorde-moi juste une chance de te le prouver

-Je refuse d’être avec vous monsieur Hakim

-Et je peux savoir pourquoi ?

-Il n’y a rien à savoir

-Comment fait-on si moi j’ai besoin de vous à mes côtés ?

Malika se dirigea vers la porte mais il lui barra le chemin en se mettant en face d’elle puis il s’approcha d’elle, lui prit les deux mains dans les siennes, les yeux baisés, Malika regarda leurs mains liées.

Il porta l’une de ses mains à son visage effleurant sa joue. Elle ferma les yeux en coupant sa respiration car elle savait ce qu’il désirait faire cependant quelques choses qu’elle ignore la poussait à rester dans ses bras.

Sa main hardie quitta sa joue pour son épaule, il l’attira encore plus à lui afin qu’elle puisse entendre le battement de son cœur en sa présence mais aussi l’effet qu’elle avait sur lui, ses lèvres au goût de menthe touchèrent les siennes comme une douce caresse puis se pressaient de plus en plus rageusement dévorant les lèvres pulpeuses de Malika.

Elle se sépara de lui maladroitement lorsqu’on toqua à la porte alors que ce dernier la reluquait les yeux pleins de désirs. En se dirigeant vers la sortie du bureau, elle lui dit

-Je vous envoie ma lettre de démission en fin de journée

-Elle ne sera jamais signé Malika, et une chose, cherche bien la personne à qui tu la remettras affirma t’il un rictus au lèvre

-Vous n’êtes qu’un pervers ambulant

-Si ce compliment vient de vous, je l’accepte volontier ma douce. Et sache que ton idiot d’ex ne mérite pas tu refuses de donner une chance à un homme aussi beau que moi  

-Vous n’êtes pas mieux que lui de toutes les façons

-Actuellement tu es troublée par ce qui vient de se passer mais avoue que tu n’es pas indifférente à mon charme

Elle quitta le bureau en se demandant comment est-ce-qu’il arrivait à lire en elle de la sorte.

Hakim de son côté s’était installé sur son siège heureux d’avoir à nouveau goûter à ses lèvres charnues. Il était convaincu que bientôt, elle serait son épouse et la mère de ses enfants.

Étant donné que sa petite sœur était là, il irait dîner avec elles et elle ne pourra pas refuser en présence de cette dernière.

Hakim se remit au travail en attendant la pause déjeuner pour les rejoindre. Cheick entra dans son bureau avec des documents pour lui remettre. Avant qu'il sorte, Hakim l'arrêta

- Cheick, je peux m'entretenir avec toi un instant

- Il n'y a aucun souci monsieur Hakim

- Prend place s'il te plaît

Ce dernier s'exécuta et Hakim se redressa de sa chaise et le fixa pendant un moment et déclara

- Que se passe t'il entre Malika et toi ?

- Monsieur Hakim, je ne comprends pas votre question

- Je vais être plus clair avec toi Cheick, es-tu amoureux de Malika Diallo ?

- Monsieur, mademoiselle Diallo est une belle femme et je ne nie pas être tombé sous son charme

- Dans ce cas cherche-toi une nouvelle femme, je ne souhaite pas te voir roder autour d'elle

- Mais je ne comprends pas monsieur

- Ne cherche pas à comprendre Cheick, tu peux aller rejoindre ton bureau

Cheick quitta le bureau déboussolé, il ignorait que Malika intéressait aussi son patron. Il se promit de mettre une distance entre lui et Malika pour éviter d'éventuelles problèmes.

     À la pause, Hakim se rendit à nouveau dans le bureau de Malika, il entra sans frapper mais un spectacle magnifique l'accueillit, il la trouva en train de prier sur une natte de prière dans une magnifique tenue de mosquée.

Il s'assit pour la regarder alors que la soeur de cette dernière manipulait son téléphone sans un mot. Lorsqu'elle termina, elle entra dans la salle de bain de son bureau et en ressortit dans sa tenue. Hakim décida de prendre enfin la parole.

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant