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     Le médecin nous a affirmé que mon frère souffre d'une fièvre typhoïde aiguë.

Il m'a fait savoir que cela nécessitait une intervention chirurgicale car il a les intestins noués.

Je n'ai plus aucun centime alors que cette intervention et l'ordonnance demandent une énorme sommes.

Où vais-je quitter avec tout cet argent. Je réfléchissais lorsqu'il me vint à l'idée d'informer les autres membres de nos familles mais est-ce-qu'il accepteront car Salimata les interdisait de mettre un pieds dans la maison de leur frère.

Je suis allé le voir dans sa chambre avant de me rendre chez moi.

                      PV de Ouly

Mon foyer bat de l'aile car mon mari veut épouser une autre femme. Cela voudrait dire que je ne serais plus sa préférée.

Je refuse de l'accepter. J'ai tenté de joindre Salimata au téléphone mais elle refuse de prendre mes appels.

Je sais qu'elle est en colère contre moi  mais je suis avant tout sa cousine, celle qui ne l'a jamais abandonnée dans les difficultés.

Je devais aller faire les courses au marché car c'est mon tour avec mon mari. J'ai emprunté un taxi pour me déposer dans ledit marché.

Je me suis dirigée vers l'étale de ma cliente de légume, elle me salua en affirmant

- Ma cliente préférée, comment vas-tu ?

- Oh je vais bien madame

- Je te sers comme d'habitude ?

- Oui mais tu vas ajouter un surplus de tomate

- C'est compris

Pendant que je discutais, je vis Malika qui était au téléphone, elle avait pris du poids et était super belle. Je me demande où elle était passée depuis tout ce temps.

Elle me regarda sans m'adresser la parole et s'en alla. J'ai pris mes course puis me suis rendue à la maison. Je me suis mise à cuisiner  des brochettes de viandes avec du pain et une salade.

Mon mari est entré lorsque je dressais la table avec un parfum féminin sur ces vêtements. Je l'ai stoppé avant même qu'il ne dise quelque chose

- Attends, avec quelle femme étais-tu aujourd'hui ?

- En quoi cela te concerne Ouly, et évite ce genre de comportement avec moi, je ne suis pas ton enfant sur qui tu peux crier quand l'envie t'enchante

- Mais tu es mon mari et c'est mon droit de te poser des questions

- Si tu tentes de me prendre la tête, je repars d'où je viens

- Et d'où viens-tu ? De chez ta maîtresse, n'as-tu pas honte de chercher une femme alors que tu en as quatre ?

- Et toi Ouly, n'as tu pas eu honte de sortir avec un homme marié

- Ce n'est pas la même chose et tu le sais

- Bien-sûr que c'est la même chose et attends toi à une nouvelle coépouse car je vais épouser une autre femme bientôt alors tiens toi prêtre.

   Je l'ai laissé planter dans le salon et je suis retournée dans ma chambre prendre un bain.

                   PV de Hakim

Malika m'a fait savoir hier qu'elle passera me voir à l'hôpital aujourd'hui. Je lui ai donné l'adresse.

Elle ne m'a pas donné d'explications. J'espère qu'elle se porte bien. J'auscultaits mon patient qui ressent des douleurs abdominales afin de connaître ce dont il souffre lorsqu'une infirmière entra me dire qu'une jeune femme m'attendait dans mon bureau.

J'ai pris le temps de terminer avec mon patient en lui prescrivant des analyses puis l'ai rejointe. Il s'agissait de Malika ,elle me fit une accolade puis prit place à mes côtés et m'interrogea

- Comment vas tu ? Et ta journée ?

- Super bien depuis que j'ai vu ton beau visage

- Je suis ravie de l'entendre , j'ai apporté ton repas de midi afin de t'éviter les déplacements

- Mon amour, tu es un ange

- N'exagère pas non plus

- Je suis impatient qu'on soit enfin marié, j'espère que ta mère a informé tes oncles

- Elle m'a signifié qu'elle le fera aujourd'hui. Comment va Abdel ?

- Il va très bien

Nous avons passé toute la suite de la journée ensemble. À mon arrivé à la maison,qu'est-ce je vois, Diarra battre Mariétou. Dès qu'elle s'est aperçue que j'étais là, elle se leva sur cette dernière et baissa la tête honteuse

- Qu'est-ce-qui vous prend à vous bagarrer de la sorte ?

- C'est cette fille de rue que ton frère à épouser, elle ne sait même pas se comporter déclara Mariétou

- Que ce soit la première et la dernière fois que tu la traites de folle Mariétou, ce n'est pas parce-que vous avez à peu près le même âge que tu vas lui manquer de respect

- Je suis désolé Hakim, je n'ai pas pu me contrôler car elle passe son temps à me provoquer à longueur de journée dit enfin Diarra

- Elle ne le fera plus Diarra, si elle le fait, informe moi dis-je

Chacune prit la direction de la chambre. Ma mère a effectué un voyage d'une semaine afin de rendre visite à l'une de ses tantes malades.

Mon frère pour sa part est occupé avec une affaire de trouvailles d'armes dans la maison d'un cadre du pays. Elle ne sera de retour que le week-end.

                  PV de Malika

Nous étions à table lorsqu'on sonna à la porte. Fanny se dépêcha d'aller voir s'il s'agit d'une de nos voisines mais nous l'avons vue entrer avec la femme de mon oncle.

Nous avons insisté afin qu'elle se joigne à table avec nous et elle a fini par abdiquer. Après le repas, ma mère la questionna

- Rokia, comment se porte les enfants ? Et ton mari ?

- Ma famille va bien, ma présence ici vous concerne

- Ah bon, explique-moi afin que je puisse bien comprendre

- Il s'agit de ton mari Maïmouna

- Rokia, tu sais bien que je ne suis plus mariée

- Je veux parler du père de tes filles, il est malade et se trouve actuellement à l'hôpital. L'argent que ton beau-frère  avait, il l'a investit dans ses ordonnance et actuellement,il n'a plus rien alors que les médecins disent qu'il faut faire une intervention afin de le sauver de la mort

- Et Salimata dans toute cette histoire ?

- Depuis qu'il est à l'hôpital, elle n'est jamais venue prendre de ses nouvelles

- Combien coûte l'intervention chirurgicale

- Cela coûte cinq cents mille francs

- Que dise les autres membres de la famille ?

- Ils ont refusé de l'aider à cause de la méchanceté de Salimata

- Donne-moi l'adresse de l'hôpital, demain, j'irais à la première heure pour rencontrer le médecin et payé la somme dis-je

- Ma fille, Que Dieu te bénisse abondamment, j'ai été témoin de ce que ton père t'a fait et l'acte que tu viens de poser prouve que tu es la fille que tout parent aimerait avoir.

- Ma tante, je ne fais que remplir mon devoir d'enfant envers ses parents

Ma tante s'en alla heureuse. Après le départ de cette dernière, ma mère m'attrapa le bras puis affirma

- Ma chérie, je suis tellement fière de la personne que tu es devenue

- Maman, je suis toujours en colère contre lui pour le mal qu'il nous a fait mais il demeure mon père que je le veuille ou non.

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant