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J'étais tellement jaloux lorsque cheikh à évoqué la rencontre de Malika avec un autre homme que j'ai décidé de l'accompagner pour voir qui est-ce-qu'elle allait rencontrer.

Dans une semaine, je serais en congé d'un mois à l'hôpital, j'aurais tout le temps de la voir puisque je vais passer tout mon temps au bureau.

Maintenant que je connais chez elle , je vais profiter pour lui rendre visite quand je le voudrais.

Je suis présentement à l'hôpital dans mon bureau à mettre en ordre mes documents le temps que les consultations débutent.

                     PV de Ouly

Les autres femmes de mon mari ont découvert que je suis aussi sa femme. Elles sont venues se bagarrer avec moi m'accusant de l'avoir envoûté.

Heureusement que la voisine qui avait entendu mes cris est venue taper à la porte, ce qui a fait qu'elles m'ont laissée et se sont échappées de la maison.

J'avais le visage en feu et la lèvre fendu. J'attendais le retour de l'idiot qui me sert de mari qui ne tardera pas à entrer car aujourd'hui est mon tour avec lui.

J'étais assise à mettre la crème sur mes blessures lorsque la porte d'entrée s'ouvra sur mon mari, dès l'instant qu'il me vit ,il accourut vers moi et me questionna

- Que t'ai t'il arrivé au visage ?

- Ce sont tes sauvages de femme qui m'ont fait cela

- Qui leur à montrer cette maison ?

- À qui le demandes-tu?

-Calme-toi, lève-toi, je vais te conduire à l'hôpital

- C'est bon, je vais plutôt aller me coucher dis-je en quittant le salon pour notre chambre.

    Posée sur mon lit, je panifiais ma vengeance contre ces deux femmes, elles ne m'échapperont pas de sitôt. Je vais leur faire passer l'envie d'attaquer les gens.

J'étais dans mes pensées lorsque mon téléphone sonna affichant le nom de ma tante Salimata, j'ai décroché mais je fus surprise de l'entendre pleurer au téléphone

- Mais ma tante, qu'est-ce qu'il y a, pourquoi pleures tu ?

- Je n'en peux plus de vivre dans cette situation, Samba n'arrive plus à nous donner l'argent de la nourriture et j'ai vendu presque tous mes pagnes à cause de la faim

- Quoi mais attends, demain à la première heure, je vais te faire un dépôt d'argent

- Je ne souhaite plus que tu me fasses des dépôts, juste que tu me laisses venir vivre avec toi

- En faite, mon mari refuse que quelqu'un vive dans la maison avec moi ma tante

- Mais, il n'est pratiquement jamais présent dans cette maison

- Je ne peux aller contre sa volonté dit elle à sa tante.

Celle-ci lui raccrocha au nez l'accusant de la délaissée car elle était devenue riche. Salimata prit la décision de séduire d'autres hommes afin qu'il lui donne ce que son mari ne pouvait pas lui donner.

Le lendemain, à la première heure, elle laissa son fils avec son mari et quitta la maison. Elle s'était rendue dans le restaurant de son amie qui accueillait des hommes de tous les classes sociales.

Pour que son plan marche, elle avait décidé de servir les repas. Le même jour, tout se déroula pour le mieux, le jour suivant, elle avait porté un pantalon très serré ainsi qu'un haut transparent.

Quand son mari lui avait demandé où est-ce qu'elle allait dans ces vêtements, elle sortit sans lui accorder un regard. En chemin, les femmes du quartier la regardaient interloquées en la pointant du doigt.

Les amies de Maïmouna se moquaient en chuchotant des « c'est bien fait pour elle, ça l'apprendra à voler le mari des autres » de tel sorte qu'elle puisse comprendre.

                   PV de Abdel

Si j'avais su dès le départ que la vie de couple était aussi merveilleuse, il y a longtemps que je me serais marier. Chaque matin, c'est Diarra qui me réveille avec amour, c'est elle qui choisit mes vêtements, qui se charge de mon petit déjeuner.

Elle ne me refuse jamais le sexe. Je l'adore encore plus. La dernière fois, elle m'a parler de son désir de faire du commerce et je pense que c'est une bonne idée.

Elle m'a fait savoir qu'elle voulait vendre des tissus ainsi que des pagnes. Je lui ai demandé de se trouver un magasin qui lui plaira et de me le dire.

Nous étions à table en train de discuter lorsque ma mère descendit, elle nous salua et prit place et questionna Diarra

- Ma chérie, comment te sens tu dans cette maison ?

- Bien maman

- Si tu as besoin de quelques choses, n'hésite pas à me le dire

-C'est compris maman et merci pour tout

Ce fut le tour de Mariétou de nous rejoindre à table. Elle s'assit et commença à entamer son plat sans interférer dans notre discussion.

Je crois qu'elle a soit rêver d'Hakim ou s'est réveillée d'un mauvais pieds. J'ai décidé de la taquiner

- Mariétou, qu'est-ce que tu as ? Ne me dis pas que ton mari de nuit ne t'a pas rendu visite la nuit ?

Ma mère éclata de rire, Diarra par contre se retenait du mieux qu'elle le pouvait. Elle leva la tête pour me regarder et déclara

- Je n'ai pas de mari de nuit Abdel à moins tu veux être le mien répliqua t'elle avec un sourire au lèvre

- Moi non, je plaisantais juste mais pourquoi cette mauvaise mine de sitôt

- Je n'ai pas dormi tôt hier

- Je vais te faire un thé vert affirma Diarra

- Ne te fais pas cette peine, je vais bien dit-elle avant de quitter la table

J'ai constaté qu'elle et Diarra ne s'entendent pas et j'ignore la raison. Je vais le demander à ma femme plus tard car pour l'instant j'avais une urgence au commissariat.

J'ai embrassé ma femme et j'ai fait un petit bisou sur le front de ma mère avant de quitter la maison.

               PV de Maïmouna

J'étais à mon poste lorsque la secrétaire de mon patron vint me chercher. Je l'ai suivie, elle m'a fait savoir que mon patron souhaitait s'entretenir avec moi. Je suis entrée dans son bureau après l'avoir salué. Il me désigna une chaise et déclara

- Maïmouna, j'ai un dîner d'affaire et je souhaite que tu m'accompagnes demain soir

- Monsieur, je ne suis pas la campagne parfaite pour cela

- Et pourquoi pas ? Tu es belle, intelligente et honnête. S'il te plaît, ne me dit pas non

-N'êtes vous pas en couple ?

-Non, je suis veuf, vous comprenez maintenant

- J'accepte monsieur

- Merci Maïmouna, je savais que je pouvais compter sur toi

Je suis sortie du bureau pour me remettre au travail. Si ce n'était pas dans le cadre du travail, j'aurais décliné cette invitation car j'ai l'impression qu'il essaie de me séduire ou m'impressionner.

Tout le contraire de ce que je veux actuellement. J'en ai déjà eu ma dose avec Samba et je préfère me concentrer sur mes filles.

Maintenant que j'ai économisé assez d'argent, je vais rendre ma démission le mois prochain et ouvrir ma boutique de vente de vêtements, sous vêtements et accessoires pour femmes mariées, ce sont ce genre de choses qui marchent le plus de nos jours.

Avec les bénéfices que j'aurais, je pourrais faire un petit kiosque à café qui me rapportera un peu car ma fille m'a ordonné d'arrêter de travailler et qu'elle allait désormais s'occuper de moi. Maintenant que Halima a obtenu son bac, je peux souffler un peu.

La Revanche des filles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant