Je changerai ta vie

Chapitre 18

Il se réveilla en entendant la petite chanson de la publicité qui passait tout les matins à la télévision. Il se rendit compte alors que cette dernière resta allumée toute la nuit et l'éteignit aussitôt. Il se redressa et attrapa son téléphone pour regarder l'heure. Il était 15:27. Il se leva pour préparer son petit-déjeuner. En allant en direction de la cuisine, il remarqua que la bouteille de whisky et les verres étaient toujours posés sur la table donc il décida de les rangé. 

Il finit de manger ses œufs avec du bacon et une tranche de pain pour aller se préparer. En se levant il remarqua la trace jaunâtre sur le mur. Il se souvint pourquoi elle était là. Une rage encré dans son esprit ne le quittait jamais. Une angoisse qui le prenait de surprise tous les jours. Une frustration constante due à cette nouvelle vie qu'il mène. 

Il prit le balai pour ramasser les bouts de verres et un chiffon pour essayer d'enlever la trace de son acte extrême. Une fois fini il se dirigea lentement vers les toilettes. Il se regarda dans la glace et vit un visage triste, un regard vide, un corps vide d'âme. Ce n'est pas moi, ça. Il pourrait essayer de se convaincre d'innombrable fois mais il savait très bien qu'il ne pourrait plus retourner en arrière. Son passé n'était plus qu'un vague souvenir et il devait à présent recréer une vie. 

Après avoir prit sa douche, le roux enfila un pull blanc et un pantalon jeans troué au niveau des genoux. Il coiffa à l'aide de ses mains sa touffe orange et se brossa les dents. Il sortit de la salle de bain pour prendre son téléphone et son porte-monaie. Il était maintenant 16:15. Il ne voulait pas être en retard. On ne sait jamais comment un trafiquant de drogues pourrait réagir si une personne venait à le contrarier. 

Hinata descendit les escaliers avant d'atteindre la porte principale du bâtiment. En ouvrant la porte, la brise fraîche d'automne lui caressa les cheveux. Le froid n'était pas rigoureux et glacial comme celui d'un hiver que tous les japonais connaissaient mais la basse température d'aujourd'hui fit les joues d'Hinata devenir écarlates. Il s'avança en laissant la porte se refermer toute seule. 

La chaleur émises par les voitures créaient une fumée derrières elles. Les passants étaient pressés en ayant une destination en tête. Est-ce que j'aurai un objectif moi aussi? Les feuilles mortes qui tombaient des arbres valsaient dans les airs avant de tomber au sol pour rejoindre celles qui s'étaient jetées en premier. Dans le passé, l'automne était la saison préférée du roux car elle était en harmonie avec la couleur de ses cheveux oranges, il était heureux de pouvoir se jeter dans les amas de feuilles, de prendre des chocolats chauds quand il rentrait de l'école, de voir les étoiles se mettre à briller plus tôt. Mais maintenant cela ne lui fait plus aucun effet, cette saison, devint à ses yeux banale, comme les autres. 

Il s'approchait petit à petit de l'endroit indiqué par le trafiquant tel un errant. Il enfila sa main dans sa poche arrière du pantalon afin de prendre son téléphone et voir qu'il était 16:56. Il remonta l'avenue____ et avança jusqu'à la deuxième ruelle avant d'apercevoir trois personnes appuyés contre un mur. Ils regardèrent le roux lorsqu'ils se rendirent compte de sa présence et s'écartèrent lentement du mur. 

—Viens par-là, dit le plus petit d'entre eux. 

Hinata déglutit et prit son courage pour ordonner à ses jambes de l'emener vers les hommes. 

—J-Je suis Hinata Sh-

—On s'en fou, se manifesta un homme d'à peu près 1,89 mètres et marqué d'une cicatrice qui débutait au dessus de son sourcil gauche jusqu'au coin de sa lèvre supérieure. 

—Calmez-vous. Je m'en occupe. 

Déclara celui qui n'avait pas encore parler. 

—Je suis Ricardo, dit-il avec un sourire en coin.

Sa voix était grave tel un tonnerre et résonna dans la ruelle. Il était presque aussi grand que l'homme avec la cicatrice et ses cheveux était lisses d'un noir ébène. Son cache-œil sur l'œil droit lui donnait un air sombre et terrifiant. 

(Je vous mets une petite photo charmante de notre Ricardo) L'image provient de Pinterest et l'artiste est Akei.

—Donc, c'est toi le petit morveux qui a besoin "d'aide", dit l'homme âgé de la quarantaine dans un ton moqueur. 

—C'est bien moi, répondit Hinata en tremblant de la tête aux pieds.

Les deux qui accompagnaient le trafiquant se mirent à rire comme des hyènes. Ricardo leurs lança un regard pour les faire taire et il se retourna à nouveau vers le roux. 

—Je veux bien te filer tes petits produits mais il faudra de l'argent. Tu travailles avec quoi?

—J-Je travaille dans un bar, monsieur. 

—Ne m'appelle pas monsieur. J'ai à peine 50 ans, ça va aller. Et ton petit job ne pourra payer ta commande. Il faudra trouver un autre truc. 

—Mais je n'ai que ça. Je vous assure que je me débrouillerai. 

Ricardo frotta avec sa main recouverte d'un gant sa barbe et soupira. 

—Si jamais j'aurai besoin de livreurs. Je paye bien donc tu pourras te faire du frics et acheter tes caprices. 

Les yeux d'Hinata s'illuminèrent en comprenant qu'il pourra consommer sans aucun problème.

—Merci! Merci beaucoup! dit le roux euphorique. 

—Mais je te fais savoir à l'avance que s'il y a une couille, je te descends. 

Hinata se figea suite à cette phrase et il crut, pendant un moment, l'atmosphère devint plus froide. Il répondit oui avec la tête mais le trafiquant ne se contenta pas de ça et l'attrapa par le col de son pull blanc.

—T'as compris ou pas?

—Oui! 

—C'est bien.

Ricardo le relâcha et s'en alla, suivi par ses deux autres trafiquants. 

Hinata posa une main sur sa poitrine et sentit son cœur battre à la vitesse de la lumière. 

—N'oublie pas de payer quand on se verra la prochaine fois, dit Ricardo avant de quitter la ruelle. 

Sans comprendre pourquoi l'homme disait ça, Hinata resta encore un moment dans cette ruelle à réfléchir. Le froid qui congelaient le bouts de ses doigts lui fit quitter ses pensées. Il mit ses mains dans la poche de son pull pour les réchauffer quand il sentit qu'elles entrèrent en contact avec une sorte de plastique. Il attrapa l'objet et le regarda. Son cœur s'accéléra cette fois de joie. 

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Note: Salut mes amours, je suis désolée pour ce chapitre. Il était un peu plus long que d'habitude mais j'espère que vous aviez aimé.

Bisouuus