IX. Quelle himiliation ! Quelle himiliation !

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Capitolo IX : Quelle himiliation ! Quelle himiliation !

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NEW-YORK

Hôtel

Sinaï

???


Lorsque le subalterne avertit il Capo de la présence des policiers, les vieux croulants s'agitent et déferlent vers la grande porte par laquelle nous tous étions entrés, chacun pensant d'abord à leur réputation, à ce que dirait l'opinion publique, à la peine de prison qui les attend s'ils sont traduits en justice. Comme un troupeau de vaches, ils se bousculent, s'insultent, se frappent, tous les coups sont permis pour sortir de leur petit nuage transformé en cauchemar.

Tandis que ces pervers sortent petit à petit de la pièce, un homme sort du lot. J'ai du mal à discerner son visage en raison des mouvements de la foule autour de nous mais de ce que je parviens à voir il est vêtu d'un costume trois pièces gris et son visage ainsi que ses cheveux sont marqués par la vieillesse du fait de l'apparition de rides sur son visage et de cheveux gris sur sa chevelure noire toutefois il en reste qu'il a fière allure. Ce dernier interpelle Luigi, alors qu'il exécute l'ordre donné par son chef, puis lui fait signe de se rapprocher d'une table sur lequel se trouve un document et un stylo. Luigi semble comprendre ce qu'il se passe...

Mais pas moi

...et ordonne a un de ces gars de nous surveiller le temps de sa discussion avec ce mystérieux individu. Les deux hommes échangent un court instant et la discussion se conclut par une signature et une poignée de main. Au moment où le dernier des fuyards sort de la vente aux enchère, un silence règne et je parviens à entendre quelques mots prononcés par Luigi :

- ...transaction...effectuée...bref délais.

Luigi revient vers nous et jette un regard à la jeune cubaine derrière moi ou peut-être ...

À moi.

Pendant que Luigi sépare notre groupe en deux, je remarque que les effectifs du Capo sont réduits. Il n'y a plus beaucoup d'hommes qui nous surveillent en raison de l'arrivée brusque des forces de l'ordre, ils sont au total six. Le fait de nous séparer m'avantage car je suis en infériorité numérique. La seule chose qui faciliterait mon évasion serait que je ne sois pas dans le groupe...

Toi. Avec moi.

...dirigé par Luigi.

Quelques instants plus tard, nous quittons enfin cette pièce odorante et traversons à nouveau en courant, malgré nos longues robes et talons, le long couloir que nous avions emprunter précédemment afin de nous échapper par une issue de secours dont les escaliers nous permettent finalement d'accéder à un énorme parking souterrain. De nombreuses voitures et motos sont entreposés. Luigi ordonne à un de des hommes de prendre en charge l'autre partie du groupe et ils se dirigent vers le camion situé à l'autre bout du parking, véhicule qu'ils devront prendre afin de les rejoindre au point de ralliement.

Plaisir d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant