Capitolo IV : J'étais enfermée, les mots sortaient qu'en français
trop relou trop relou
🦋🦋🦋
???
???
Sinaï
???
Il Capo nous regarde, nous les pauvres femmes, assises par terre dans sa petite prison. C'est la goutte de trop. Je ne supporte pas qu'on me prenne de haut et encore moins par cet bastardo. Mes pulsions commencent à prendre le dessus. Je sais que je ne peux pas et pourtant, j'ai une folle envie de me lever et le frapper. Cette envie est tellement forte que j'en tremble. Je serre mes poings de toutes mes forces, si fort que ma peau prend une couleur un peu plus clair qu'habituellement. Je le fixe du regard avec toute la haine qu'une personne contenir en elle.
Je veux clairement lui faire la peau.
Il dévisage rapidement chacune des femmes mais il maintient son regard sur moi plus de temps qu'il ne l'a fait avec les autres. J'espère qu'il a compris le message : je veux sa tête.
Ce stronzo est toujours en costume mais je remarque que sa tenue est différente de celle que j'ai vu lors de notre première rencontre.
Porca puttana, combien d'heures se sont écoulés depuis mon enlèvement ?
Je sors de ma bulle lorsque Luigi frappe dans ses mains et nous annonce avec un grand sourire :
- A partir de maintenant, Mesdemoiselles, ne vous considérez plus comme des humaines mais comme de la simple marchandise. A présent, considérez-vous comme des objets. Tout simplement parce que nous allons vous vendre aux plus offrants d'ici peu de temps.
Et un bastardo de plus sur la liste.
A la suite de ces propos, un silence suit puis, d'un coup, les filles commencent à s'agiter. Certaines d'entre elles se jettent aux pieds de Luigi, qui est un peu plus proche du groupe de détenues par rapport à son patron, en suppliant pour leur vie. D'autres agitent leur tête dans tous les sens ou frappent leur tête contre le mur en espérant que tout ceci ne soit qu'un rêve. Il y a aussi des filles qui ont une chaîne sur elle, elles la tienne fermement et prie pour que quelqu'un leur vienne en aide. Et il reste moi, sans mot.
C'est un bazar total.
Le chef de Luigi semble lui dire quelque chose, je tends l'oreille pour entendre leur conversation :
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Plaisir d'amour
Romance- Tu es un péché que je regardais de loin mais que je voulais tout de même garder près de moi. Dit-il en s'approchant. Et pourtant je sais qu'un homme peut, pour une femme, faire des choses contraires à ses valeurs. Je sais qu'un homme amoureux peut...