X- ᗪOᑌᒪᗴᑌᖇ

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Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu'un élan d'espérance arrache à votre coeur,
Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse
D'un instant de bonheur ?

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Mes paupières sont étrangement lourdes. J'ai beaucoup de mal à ouvrir les yeux. Après un effort surhumain, j'arrive quand même à ouvrir ces derniers, quand tout à coup, une lumière aveuglante vient obstruer ma vision. J'essaie de bouger, mais tout mon corps est douloureux. Je tourne la tête de droite à gauche, mais je continue à voir du blanc. Mais où suis-je ? Est-ce que je suis morte? Après quelques minutes, mes yeux commencent à s'habituer à la lumière. Et je commence à distinguer des petits détails se trouvant dans la pièce. C'est une petite pièce de quelques m², une table de chevet se trouve à ma gauche, et un pied à perfusion se trouve à ma droite. Je relève mon bras, non sans difficulté, et je découvre une aiguille reliée à la machine à perfusion implantée dans mon bras droit. C'est à ce moment précis que je me rends compte de ce qui se trouve sur mon visage : un masque à oxygène. Je suis donc dans une chambre d'hôpital. Mais comment suis-je arrivé ici?

J'essaie de me relever du lit et j'enlève par la même occasion le masque qui se trouve sur mon visage. Dès que ce dernier est enlevé, je commence à avoir du mal à respirer. Je suffoque, mes côtes me brûlent. On dirait que je respire de l'air empoisonné. Le moniteur se trouvant près de la tête du lit se met à biper. Et quelques secondes plus tard, deux infirmières entrent précipitamment dans la pièce.

La première infirmière remet le masque sur mon visage tandis que la deuxième m'administre un liquide jaune à partir d'une petite seringue. Je sens mes muscles se détendre, et la douleur qui me brûlait dans les côtes s'est tout de suite calmée. La deuxième infirmière vérifie mon moniteur, avant de glisser quelques mots à sa consœur. Cette dernière hoche docilement la tête, avant de sortir de la pièce, suivie de la deuxième infirmière. Quelques minutes passent, puis un médecin pénètre dans la chambre suivi par deux personnes que je ne connaissais que trop bien, mes parents.

Mère : Oh mon Dieu, ma chérie, tu es enfin réveillée. Est-ce que tu vas bien ?

Père : quelle question stupide, si elle se sentait bien elle ne se retrouverait pas dans une chambre d'hôpital.

Ma mère se contente de gratter nerveusement la tête tandis que mon père me fixe d'un regard strict. Mais que se passe-t-il bon sang ? Pourquoi suis-je à l'hôpital ? Et comment suis-je arrivé ici? Perdant patience, j'essaie d'aligner quelques mots

Moi: Je...pou...pourquoi suis-je...ici? Maman...papa...qu'est-ce...qui se... passe ?

Médecin : Calmez-vous mademoiselle. Ne faites pas trop d'efforts. Je vais vous expliquer la situation, mais s'il vous plaît restez calme. Votre santé est fragile. Pour faire simple, vous avez été transporté d'urgence à l'hôpital il y a quelques heures. Vous étiez dans un état plutôt critique, car vous êtes atteinte de ce qu'on appelle "embolie pulmonaire". C'est l'obstruction des artères pulmonaires par un caillot de sang. Nous vous avons déjà mis sous thrombolyse pour dissoudre le caillot mais le traitement ne semble pas fonctionner correctement. Nous avons donc décidé, avec l'accord de vos parents, de procéder à une embolectomie. Une intervention chirurgicale, qui consiste à retirer directement le caillot de sang de vos poumons. D'ailleurs, nous devons vous préparer pour l'opération. Il ne faut pas perdre de temps, si le caillot n'est pas retiré à temps vous risquez de mourir.

Que...quoi? Une embolie pulmonaire ? Mais...comment est-ce possible ? Comment est-ce que j'ai pu avoir une embolie pulmonaire ? Malheureusement, je ne peux que croire ce médecin. C'est vrai que ces derniers temps j'avais quelques difficultés à respirer mais je pensais que c'était juste passagère. Je vais donc me faire opérer...mais...est-ce que ce ne sera pas risqué ?

❁ᑕᕼᖇYՏᗩᑎTᕼÈᗰE❁〘Baji x OC〙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant