Si le mot déveine avait été inventé, c'était bien pour toi. Une jeune fille travaillant au quartier des plaisirs, vouée à satisfaire, et un démon incapable d'éprouver le moindre sentiment, c'était votre histoire insolite. Entre indifférence, meurtre...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Pdv interne :
Pour changer, je suis à la trace Dōma tel son chien de compagnie. J'aimerais bien que ça se passe autrement mais malheureusement il n'y a pas grande autre option. Quoique, je pourrai toujours m'enfuir comme un pleutre mais je serai complètement livrée à moi-même, et là tout de suite c'est hors de question, je suis incapable de me débrouiller seule dans mon état.
- On va aller là. M'annonce le blond en me montrant d'un signe de tête une sorte de jardin d'intérieur assez mignon. J'ai déjà pris un goûter, je peux attendre un peu avant de manger, je veux te voir à l'action.
- Hein ? À l'action ? J'avais du mal à voir où il voulait en venir, ou du moins je ne voulais pas le voir.
Il ouvre la porte du pavillon menant au jardin et m'y jette avant de refermer derrière lui, m'observant par une petite fenêtre étroite.
- Euh...
- Eh ?
Je ne suis pas seule, il y a trois hommes d'une vingtaine d'années avec moi, en train de boire. On se retrouve dans une cour intérieure sous forme de jardin, ils sont autour d'une petite table en bois et profitent de leur soirée.
- Tu t'es perdue ? Me demande l'un d'eux complètement torché.
Je panique, je sais que si je reste plus longtemps, un des trois fera une connerie et je vais perdre totalement le contrôle. Alors, j'essaie de sortir en appuyant sur la poignée, mais elle est bloquée.
- Haha pas cette fois !! Il faut que tu grandisses, et que tu t'habitues à ça !
Mon souffle devient plus court, je tambourine sur la porte de plus en plus fort, suppliant Dōma d'ouvrir la putain de porte.
- Oh faut pas être énervée comme ça hehe ! Viens par là plutôt ! S'exclame un des hommes, un verre à la main en s'approchant de moi.
Je le repousse fermement et c'est en le faisant que son verre tombe à ses pieds. Sauf que le problème, c'est que le verre ça coupe. Et que cet abruti bourré s'est coupé avec. Du sang s'échappe de sa plante de pied, et c'est à ce moment-là que j'ai su, j'ai su que c'était trop tard.
Pdv externe :
Tu perds tout contrôle, l'odeur affluente du sang se propage dans tout ton corps. Ça te monte à la tête, toute pensée rationnelle a disparue, tu n'as qu'une seule chose en tête : manger.
